La question à priori s’apparente à de la provoc pour certains, parce que bien évidemment, il coule de source pour eux, que toutes les actions fébriles relevées de la part de l’équipe actuelle de transition, s’inscrivent naturellement dans ce qu’il y a de mieux à faire pour défendre et garantir les intérêts de notre peuple, la finalité de tout cela étant de faire son bonheur!
Waouh!
Sauf que pour d’autres, les esprits alertes ici, tout ce qu’il se passe dans ce Burkina de la transition est très loin des préoccupations des masses populaires, dont on se sert plus comme bouc émissaire pour régler ses comptes perso avec ses adversaires politiques, volontairement pris pour responsables de ses frustrations diverses et variées, cependant gratuitement!
Huuummm, vraiment, le pauvre peuple a bon dos!
Mais qu’à cela ne tienne, cette duperie se doit d’être mise à nu pour tous, et pour causes:
1) AU NOM DU RESPECT DE NOTRE CONSTITUTION, l’ordre ancien, démocratique, a été balayé avec l’appui de ceux – là même qui l’ont conçu et alimenté, durant les 27 longues dernières années de notre histoire commune!
AU FINISH: incapable de trouver la moindre entorse à notre Loi fondamentale, l’on opte pour justifier la fin prématurée du régime démocratiquement élu, par de la rhétorique purement politicienne, aux antipodes de tout bon sens juridique!
Alors,
2) L’ALINÉA 4 DE L’ARTICLE 25 DE LA CHARTE AFRICAINE POUR LA DÉMOCRATIE, LES ÉLECTIONS ET LA BONNE GOUVERNANCE, l’on procède à sa lecture biaisée, pour éviter qu’il soit utilisé à son propre encontre.
Eh oui, parce que, comme il est de bonne guerre en pareilles circonstances, la meilleure défense reste l’attaque!
Suivant donc l’interprétation erronée de cette disposition de la charte africaine de la démocratie, eh bien l’on édicte;
3) LA LOI MODIFICATIVE DE NOTRE CODE ÉLECTORAL, pour écarter des prochaines joutes électorales, les acteurs politiques déchus!
4) LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE, la SÈVE NOURRICIÈRE DE NOTRE PAYS, S’INSURGE DE SUITE CONTRE l’adoption de CETTE LOI D’EXCLUSION, parce que INIQUE, compte qu’elle viole et notre propre charte de la transition, et surtout notre Constitution, tout en étant aux antipodes de la disposition de la charte africaine de la démocratie dont elle prétend s’inspirer.
Malgré cela, l’on persiste dans l’entêtement, allant jusqu’à
5) ORGANISER DES MARCHES DE SOUTIEN AU NOUVEAU CODE ÉLECTORAL, sanctionnées par un fiasco humiliant, au regard des moyens colossaux déployés à cet effet.
Normalement, le bon sens, au vue de cet échec cuisant, combiné à la désapprobation des partenaires extérieurs dont le soutien est indispensable à notre survie, conduirait à retirer cette loi modificative d’exclusion inique fortement controversée.
Au lieu de cela, elle est maintenue, et advienne que pourra!
Par ailleurs,
6) LA DISSOLUTION DU RSP, est réitérée durant le meeting de cette marche, en dépit de l’opposition faite à cet effet depuis les USA où il séjourne, par le Chef de l’Exécutif, quelques jours avant la tenue de ces manifestations.
Compte tenu de tout ce qui est ici exposé, la question introductive posée, se justifie largement.
Mais enfin,