Le Colonel Zida a renié ses racines militaires pour le boulot d’été

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Il a préféré rester à son poste rogné comme peau de chagrin plutôt que de se conformer à la consigne du haut commandement de l’Armée. Il a choisi les honneurs et la surfaite célébrité contre l’honneur du soldat. Il veut s’enfuir du déshonneur qui l’attend au virage incontournable. Il refoule les devoirs de gratitude envers ses aides d’hier. Il incarne la séduction populiste de type sankariste pour dissimuler qu’il est le Crésus que l’Armée ignorait.

Il est MPP et il a réussi à s’introduire chez les adversaires sankaristes sans coup férir. Zida est le cheval de Troie du MPP de Salif Diallo au cœur du sankarisme. Il leur a vendu l’idée qu’il a trouvé comme Paul, son chemin de Damas. Attention !!

Zida voulait le pouvoir depuis 2011. Il est aujourd’hui etabli qu’il a actionne des groupes militaires pour amplifier l’effet de la mutinerie des militaires en 2011 afin d’aboutir à la chute du pouvoir. C’est le meme Zida qui a planifie et execute que les tirs sur les residences des generaux Gilbert et Dominique Diendere, Bakyono Omer (l’ancien chef de corps du RSP) et le Ministre Boly. Il est aussi établi qu’il n’est pas indemne de tout reproche de ce tir de rocket sur Kosyam lorsque son bienfaiteur Le Président Compaoré et sa famille y étaient. Il affectionne être les messagers pour son propre compte. Zida s’est emparé du pouvoir pour en jouir. Il ne le quittera au profit de personne. Il faudra le démissionner. N’a t- il pas trahi tous ses bienfaiteurs, ses amis du Faso comme de l’étranger pour espérer s’émanciper de son devoir de gratitude et de reconnaissance. Il s’est enfermé dans la soif du pouvoir et dans l’art de la dissimulation. C’est vrai, il est commando, mais pour être milliardaire.

La seule tâche qu’il n’a pas encore faite, c’est de faire son ego-portrait ou selfie en Anglais.  Il est prêt pour Voir Naples et mourir. Mais qui fera le selfie ? On ne fait pas de selfie pour quelqu’un, mon Colo. Le Burkina Faso sous ta conduite cacophonique est devenu le tonneau des danaïdes. Safiatou Lopez a eu son blé, elle chante la chanson du bel étalon en cotonnade bigarrée. Séduite et Délaissée pour une tierce fringante de Toma, elle dit, entre deux sanglots, il est traitre.

Le vent chaud et sec de Ouaga, et cet hivernage qui nous évite ! Les habitants  racontent que Blaise est parti avec sa chance et ses pluies au bord de la lagune. Le peuple regrette celui qui avait de la compassion pour les plus faibles. Dans la même complainte, moi, ouagalais je me demande bien le destin d’un premier ministre qui vit l’exil intérieur caché, la nuit venue, dans le campement des soldats français. Avant ce poltron de Zida, notre pays a connu un vaillant soldat comme premier Ministre. Issouf Joseph Conombo (Paix sur lui). Il a fait la guerre en France, celui-là. Sauvé des vies comme mon camarade Sawadogo. Conombo n’a jamais cherché à sauver sa propre peau au détriment de la sécurité de ses compatriotes. Si la nouvelle lui parvint que son lointain et couard successeur dort les points fermés chez les maîtres blancs, à Ouagadougou….  Honte !!!! Abomination !!! Tout ça pour rester assis sur le fauteuil usurpé, vaille que vaille. La peur est ta compagne et la honte, elle-même t’a renié. La Honte ne veut pas de Zida. Elle en a marre !!! les anciens combattants le prendront-ils ?

Mais un conseil, mon ami : petite honte vaut mieux que drap !!!

A-t-il alors préparé sa démission de l’Armée ? Surtout, a-t-il introduit son dossier de demande d’asile à la France qui l’a employé pour dresser le tapis rouge pour le Rocco du Ganzourgou ? Ou le Rocco l’a-t-il assuré le tour de passe-passe pour qu’il reste à son poste pour présidence volée et rendue ? Le Rocco a promis au Colo de le dé-pêcher de ses nombreuses tentatives de coup d’Etat en le nommant premier ministre. Erreur du ganzourgounais. Zida va se dépêcher pour refaire ses péchés. Il est putschiste récidiviste ! il est la source des ennuis du pays puisqu’il incarne le putschisme, l’indiscipline le refus des consignes de la hiérarchie. Sacré milliardaire Zida sans compte bancaire ni registre du commerce. Et il pense que les jaloux vont maigrir. Les impôts l’attendent un beau matin. Ibriga le haineux est brumeux pour enquêter sur les Crésus de la Transition échouée.

Attendons de voir !

Zoetaaba Julien

Ouaga

MPP: TRIOMPHER COÛTE QUE COÛTE AUX PRÉSIDENTIELLES À VENIR, UN IMPÉRATIF VITAL!

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vu sur facebook

par Mahamadou Soulama

Telle est la dure et triste réalité du parti du trio RSS, dans la course déclarée aux présidentielles à venir dans notre pays.

Imaginez un seul instant le graal lui échappant, la situation qui serait la sienne!

Même pour le parti, une telle hypothèse reste une simple vue cauchemardesque de l’esprit, impossible à voir le jour.

Et pourtant! Pourtant, malgré tous les arrangements passés de part et d’autre pour se garantir « la victoire au quart de tour » à ces échéances électorales, disons la victoire tout court, le changement de données opérées récemment à l’Exécutif portera fatalement un coup terrible à la réalisation de ce voeu du MPP.

Parce que, de plus en plus, les consciences s’éveillent sur la supercherie ourdie par les opposants de la 25e heure, pour récupérer à leur profit exclusif, les bénéfices de la lutte de l’opposition traditionnelle ayant mis fin au règne de Blaise COMPAORÉ.

De plus en plus, ces consciences roulées dans la farine comme on dit, par leurs bourreaux d’hier subitement pris de compassion pour elles, prennent la mesure du pourquoi de ce soudain intérêt manifesté à leur endroit par ceux-là même qui, hier seulement, non seulement leur avaient déclaré avec arrogance que « la limitation des mandats présidentiels était antidémocratique » (dixit le Président du MPP), et surtout, sont-ce les mêmes qui leur avaient lancé en pleine figure que: « si vous voulez, vous pouvez voter les caïlcédrats, Blaise COMPAORÉ sera toujours au pouvoir » (selon le 2e vice-président du MPP) et que (selon le même Simon COMPAORÉ) il fallait « être fou pour oser penser prendre la place de Blaise COMPAORÉ à la tête de notre pays! »

Que les auteurs de tels propos rejoignent soudain le camp de leurs victimes, force est de reconnaître que ce n’est certainement pas dans l’intérêt de celles-ci, mais c’est pour exclusivement les leurs propres: éviter ainsi de rendre gorge, par rapport à leurs méfaits d’hier!

La victoire dans ces conditions est d’une nécessité vitale!

Ça, non seulement les victimes en sont conscientes, mais surtout, elles savent, pour paraphraser le président de l’UPC, Zéphirin DIABRÉ, que: « …ce que l’on a échoué à faire plus d’une vingtaine d’années durant quand on était au pouvoir, ce n’est pas en cinq ans qu’on pourra le faire! »

Plus que jamais, l’heure est à la prise de conscience salutaire, prélude sans doute à la désillusion qui attend les opposants de la 25e heure!

Auguste Denise Barry, L’escroc servile de Zida a le cul dehors !

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Une analyse de Birama Michel Tendréogo

Ouagadougou, Burkina Faso

 Le Colonel pervers que les putschistes d’octobre 2014 avaient installé à l’administration territoriale du Burkina Faso vient de rejoindre sa vraie nature profonde : l’escroquerie et la servilité faites homme. En effet, au moment où le vilain Auguste Denise Barry se retire de la soi-disant Transition, la queue entre les jambes comme un chien chicoté sous la pluie, il importe au plus haut point de rafraîchir la mémoire du peuple burkinabé et de l’opinion internationale sur le bois pourri dont cet homme est fait. De quels faits vous édifierons-nous, pour comprendre à quel point le chargé initial du trucage électoral d’octobre 2015 pour la clique Zida-Roch Kaboré est une véritable ordure de première classe ? Rassurez-vous, nous serons très concrets, dans le tableau sinistre en quatre actes que voici. Cela vous aidera à comprendre pourquoi le Lieutenant-Colonel Zida ne peut pas organiser des élections démocratiques au Burkina Faso, tellement il s’est vautré dans la fange du veau d’or monétaire, au point d’en faire la cause et le but de sa vie. La pièce-maîtresse de Zida, Auguste Denise Barry, est bien sûr aller se nicher dans une cache de la primature du Faso, d’où il sera délogé avec son poulain, coûte que vaille. Voilà pourquoi le tableau de Barry en quatre actes devrait vous convaincre qu’il n’y a vraiment rien de bon dans Zida. Tous bons pour la poubelle de l’Histoire, avant qu’il ne soit trop tard ! Voyons donc pourquoi.

Acte I 

Un spécialiste de la fraude publique

Auguste Denise Barry n’aime pas les compétitions propres, la concurrence loyale, l’accès aux fonctions publiques et professionnelles par le mérite. Sa spécialité, c’est le passage par la petite porte, un peu comme d’autres préfèrent la voie fécale à l’orifice sexuel prévu par la nature. C’est ainsi que M. Barry, toujours barré dans les voies ténébreuses, s’est illustré lors d’un concours professionnel militaire, en l’occurrence l’obtention du Certificat Inter-Armes (CIA) de l’armée burkinabé, par la vente des sujets des épreuves aux candidats les plus offrants. Frappé à l’époque par la cour martiale pour sa forfaiture innommable, l’homme laissera deux années d’avancement de carrière sur le carreau, avant d’être récupéré in extremis par la magnanimité de la haute hiérarchie du pays.  Allait-il s’en repentir ? Hélas non.

Acte II

Un détourneur de fonds publics

Quel vrai chien changera-t-il jamais sa manière de s’asseoir ? Nommé Capitaine à Dori, le Chérif Barry ne manqua pas de remettre son goût immodéré pour le lucre à l’ordre du jour. Sa victime expiatoire fut cette fois-ci le Trésorier de son régiment, qu’il incita à décaisser 15 millions de Fcfa sans décharge, avant de se barrer avec la rondelette cagnotte sans vergogne. Le pauvre Trésorier, abandonné par Barry devant l’Intendance militaire, se suicida de honte, tandis que Barry jouissait copieusement des millions détournés avec sa kyrielle de maîtresses. Comment s’étonner alors que lors des mutineries de 2011, le domicile de Barry soit l’un des plus visités par la troupe ?  Ses victimes dans l’armée se comptent par dizaines, voire par centaines. Elles crient depuis lors vengeance contre le couard.

Acte III

 Un grand spécialiste du vol à main armée

Les talents pervers de Barry se sont également étalés lorsqu’il était le Chef de Corps du GIFA de Bobo, un centre de formation initiale des forces armées nationales où menaçant de mort les gestionnaires des fonds, il fit allègrement d’énormes trous dans la trésorerie, au gré de ses lubies.  Alors même que le salaud de Barry se trouvait par exemple à Koulikoro au Mali, il continuait de signer des bons d’essence fictifs à distance, pour pomper la caisse avec outrecuidance, menaçant par-ci, corrompant par-là, au gré des faiblesses ou des résistances de ses subordonnés.

Acte IV

Le pétrolier des OSC de la nébuleuse putschiste Zida-CPP-Balai Citoyen

Le colonel Barry est un spécialiste de l’achat des consciences. Il ne recule devant aucun sacrifice dans ces circonstances. Pour lui, les libertés des burkinabé ne valent pas plus que du pain beurré à la sardine. Comment donc ?         C’est Barry qui a versé 50 millions de cfa au Balai Citoyen le jour du putsch contre le Président Compaoré. C’est Barry, envoyé par Zida qui promit 300 millions et des véhicules 4×4 au président alléché de la communauté burkinabé de Côte d’Ivoire, Salogo Mamadou, pour chanter les louanges de la transition putschiste aux 4 millions de nos compatriotes installés en Côte d’Ivoire. C’est Barry qui a instrumentalisé le M23 de Moumouni Pograwa, la CABCI-Diallo montée de toutes pièces au consulat du Burkina à Abidjan pour divertir l’opinion de la forfaiture des Zida-Roch-Balai Citoyen. Daouda Diallo, l’un des proches de l’arrogant farfelu Roch Kaboré, en a reçu des millions frelatés pour abattre le sale boulot d’intoxication des burkinabé de Côte d’Ivoire, bien qu’en vain. C’est encore le salaud de Barry qui a machiné le sordide Comité de soutien des APO du tristement célèbre Emile Kima, véritable bras armé du très machiavélique Laurent Gbagbo. C’est ce pauvre Emile Kima qui se croyait en mesure de remplir le Stade Champroux d’Abidjan le 25 juillet 2015 avec ses amis « patriotes » du FPI, pour illustrer une soi-disant mobilisation de la diaspora burkinabé pour soutenir la transition infecte de Ouaga. Mieux encore, l’imbécile de Kima devait proclamer que la diaspora burkinabé accepterait de renoncer à son vote en 2015, par amour pour la patrie en péril…

Tout ce qui précède suffit, chers lectrices et lecteurs, à vous montrer que le Colonel Barry doit être systématiquement chassé et banni des cercles de l’Etat du Faso, comme son mentor Zida et leurs acolytes assoiffés de pouvoir du CPP, si nous voulons garantir des chances de succès à la nécessaire renaissance de la démocratie pluraliste et de l’esprit républicain chez nous. Que Barry et Zida se le tiennent pour dit : nous les avons fait reculer, mais nous irons jusqu’au bout. Notre résistance les allongera, les étalera et montrera qu’ils sont les types les plus inutiles que la digne terre du Faso ait jamais vu naître. La suite!

OPPOSANTS DE LA 25e HEURE, MAIS JOUISSEURS EXCLUSIFS DE LA TRANSITION!

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Une analyse de Mahamoudou Soulama vu sur facebook.

C’est le constat qui s’impose à tous, quel que soit l’angle sous lequel l’analyse est menée. Et le sentiment qui s’y dégage, c’est naturellement la révolte, s’apercevant alors de s’être fait rouler dans la farine comme on dit.

Mais à qui la faute?

Ce n’est certainement pas la faute à « pas de chance », mais ce véritable « hold up » des bénéfices de la lutte de l’opposition traditionnelle, c’est le résultat de son inconséquence à elle!

En effet, comment a – t – on pu être si naïf de croire que les transfuges de l’ex-majorité dans le combat de l’opposition traditionnelle, déclenché du fait des turpitudes de ces mêmes alliés de circonstances, pouvait autrement aboutir avec la participation de ces vieux briscards de la politique, « experts ès roublardise »?

Tenez:

1 – C’est sous le règne du président du MPP, alors président de l’assemblée nationale, que la lutte de l’opposition traditionnelle est montée d’un cran avec … le vote de la loi instituant le Sénat dans notre pays.

2 – Lors des travaux du « comité de guerre » installé par les autorités de l’époque, aux fins d’étudier les modalités pratiques de la mise en oeuvre de cette loi, le Secrétaire Général actuel du MPP, qui en était membre, a usé jusqu’à la menace verbale, tous les autres participants qui rechignaient à suivre le mot d’ordre du régime d’opérationnaliser cette loi.

Normal, puisque:

3 – Roch Marc Christian KABORÉ, un des bonzes du CDP en son temps, avait déclaré « antidémocratique l’article 37 de notre Constitution », limitant le nombre de mandats présidentiels.

4 – Quant au 2e vice-président du MPP, Simon COMPAORÉ, locataire 17 ans durant de la mairie centrale de Ouagadougou, tout en étant dans les bonnes grâces du Président Blaise COMPAORÉ, l’on se rappelle toujours comme si c’était d’hier seulement, ses nombreuses frasques contre l’opposition traditionnelle, dont voici quelques morceaux choisis:

=> ratonnades contre les étudiants à l’occasion de leurs manifestations, par une espèce de milice répondant de lui;

=> « …même si vous voulez, vous pouvez voter les caïlcédrats, Blaise COMPAORÉ sera toujours au pouvoir… »;

=> « …vivre à Ouaga n’est pas obligé, sinon il faut retourner dans les campagnes… »;

=> et enfin, « …ici au CDP c’est nous avons les belles femmes, les belles voitures et l’argent… »

On comprend aisément, au regard de cette dernière phrase, pourquoi lui et ses deux compères fondateurs du MPP, n’entendent point renoncer à reconquérir le pouvoir d’Etat, pour évidemment continuer de jouir de ses privilèges, si bien énumérés par ses soins ci-dessus!

Tous ces indices auraient pu en son temps garder le CFOP en éveil constant, et imposer soit la mise en oeuvre d’un protocole d’accord précis, clair, net et concis, quant à leur participation dans la lutte de l’opposition; soit carrément les laisser en marge de ce combat dont indiscutablement ils n’avaient aucun intérêt, en dehors de le récupérer comme ils l’ont fait à leur avantage exclusif, qu’il aboutisse, compte tenu du rôle majeur non – négligeable qu’ils ont joué sous l’ancien régime.

Au lieu de cela, seule la haine viscérale aveuglante, nourrie et entretenue à l’endroit de Blaise COMPAORÉ, et non la raison, a été l’élément déterminant d’appréciation par le CFOP de leur adhésion à la lutte de l’opposition traditionnelle!

Dans ces conditions, quoi de plus normal que ces arrivistes d’un genre nouveau se croient tout permis et tout dû, poussant l’outrecuidance jusqu’à vouloir s’arroger la paternité de l’éviction du pouvoir de Blaise COMPAORÉ, leur grand manitou d’hier qu’ils ont lamentablement trahi en le payant en monnaie de singe.

Plus futés que les opposants originels au régime déchu, extrêmement doués dans la roublardise, c’est naturellement qu’ils ont pris le contrôle de tout l’appareil d’Etat de la transition, lui imprimant leur volonté, en usant du populisme insultant, très fort nauséeux!

Rassérenés par leur nouvelle position dominante, « on gagne ou on gagne » devient leur nouveau slogan de reconquête officielle du pouvoir d’Etat, qu’ils ont traduit concrètement par « la victoire au quart de tour » aux prochaines élections!

Quand on connaît les faits d’armes contre l’opposition traditionnelle, de ces parvenus de l’histoire, nul doute que c’est un véritable enfer sur terre qui attend l’opposition à leur règne!

Du reste, à ce sujet, les propos du 1er vice-président du MPP, lors de la toute première sortie du parti à Bobo Dioulasso pour un meeting, sont très éloquents, sonnant tel un avertissement prémonitoire:

« …quand nous arriverons au pouvoir, tous ceux qui s’opposeront à nous devront franchir nos frontières avec leurs bagages… »

Est-ce de ce Burkina que nous voulons? À chacun de répondre conséquemment ici à cette question, sachant très bien que l’opposition est avec la majorité au pouvoir, les deux leviers essentiels de la démocratie.

Si fait que, c’est grâce au combat, dont les opposants de la 25e heure ont récupéré à leur profit exclusif aujourd’hui les bénéfices, de l’opposition traditionnelle, que Blaise COMPAORÉ, leur grand manitou d’alors, a été éconduit du pouvoir! Merci.

AINSI DONC, L’EX CFOP ET LEURS AMIS OSC FONT DU COMMERCE DE CADAVRES DE « LEURS MARTYRS »!

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Martyrs de l’insurrection, je vous écris pour dénoncer l’exploitation que les politiciens membres de l’ex-CFOP et les leaders des OSC politisées ont fait de votre sacrifice ultime. J’ai constaté avec indignation que votre mort a été une sacrée aubaine pour certains politiciens. Visiblement, ils n’attendaient que des morts pareilles pour doper leur pré-campagne et recruter des militants à la pelle en accusant sans preuves leurs adversaires de vous avoir tués. Ils se sont tous appropriés votre sacrifice et disent à toutes les occasions et sur toutes les tribunes « nos victimes », « nos morts » et « nos martyrs ». Ils sont très fiers de votre mort qu’ils présentent comme leur réalisation marquante. Ils légitiment leurs actes, imposent leurs points de vue et s’approprient tous les espaces d’expression citoyenne en évoquant « leurs martyrs ».

Ils utilisent sans cesse et de façon indécente votre mort pour contraindre au silence leurs adversaires et toutes les personnes qui osent faire une remarque critique sur leurs comportements de vainqueurs orgueilleux. Ils accablent les partisans de l’ex-majorité comme étant les seuls responsables de votre décès et les pourchassent partout en leur présentant votre sacrifice comme argument choc et imparable pour les culpabiliser et les faire taire. Ils ne vous connaissaient pas auparavant, mais désormais votre mort leur appartient exclusivement et leur sert de fonds de commerce politique. Cette récupération politique de votre mort confirme l’adage qui dit que la politique est synonyme de « diviser les amis, mélanger les gens, cogner les têtes et blaguer tuer ».

Vos dépouilles n’étaient même pas refroidies qu’ils utilisaient sans honte votre mort pour mousser leur pré-campagne et créer des structures partisanes de base, et cela bien avant même votre enterrement et l’adoption de la Charte de la transition. Visiblement, ils voulaient se faire des gains faciles et rapides en exploitant la forte émotion qui a suivi votre mort. Moins de deux semaines après votre mort, j’ai vu les leaders du MPP, Salif et Simon en tête, parcourir les régions du pays pour, disent-ils, « expliquer les évènements qui sont survenus ». Une vive bagarre a éclaté entre les activistes des droits humains et ces leaders politiques, investisseurs et maîtres à penser déclarés de l’insurrection. Ils ont osé déclarer publiquement que, vous les martyrs, étiez à majorité militants de leur parti. Ils disaient alors que leur parti a payé le plus lourd tribut en perdant 17 de ses militants.

Aussitôt, des voix se sont élevées pour dénoncer l’indécence de leur tentative de récupération de votre mort et le caractère mensonger de leurs propos. A juste titre, il leur a été dit qu’aucun martyr ne tenait sa carte de parti au moment où il fut tué. Ils ont suscité du même coup une vive polémique sur votre nombre réel. Plusieurs chiffres ont été avancés, oscillant entre 22 et 35 selon les sources. Au moment où je vous écris, je ne sais pas exactement quel est votre nombre, mais sachez que, même une personne tombée était trop cher payé pour assurer la survie politique de vieux politiciens professionnels insatiables de pouvoir.

Le paroxysme de l’horreur a été atteint quant les leaders de l’insurrection se sont mis à se chamailler pendant des mois sur les critères d’attribution du titre honorifique de « martyr » de la révolution ou de l’insurrection populaire. Les uns voulaient qu’on compte toutes les personnes décédées du 30 au 31, et d’autres tenaient à ce qu’on distingue seulement ceux qui sont morts en défendant la démocratie. Certains ne voulaient pas qu’on prenne en compte les pilleurs qui sont morts en volant des sacs de riz ou lors des pillages dans les domiciles. Les plus radicaux ont refusé catégoriquement qu’on considère comme martyrs les militants du CDP et de l’ADF/RDA ou leurs proches décédés lors des incendies des domiciles et des sièges de parti de l’ex-mouvance. On retiendra que chaque citoyen s’est joint à l’insurrection avec son agenda personnel. Il y avait des jeunes curieux de revivre l’insurrection de 1966, des apprentis révolutionnaires, des loubards en service commandé, des mutins recyclés, des leaders d’OSC corrompus, des politiciens en conquête de pouvoir, des pauvres affamés, des militants de partis, des travailleurs frustrés, des chômeurs, des enfants de la rue en quête de pitance, des ménagères sans le riz.

Pour ma part, je considère que toutes les vies humaines se valent et que l’insurrection a été la circonstance qui a favorisé votre mort à tous. Quelle que soit la manière dont vous avez été arrachés à vos familles, personne ne peut nier que vous êtes tous des fils et des filles de ce pays, emportés lors d’un conflit politique. C’est pourquoi, je me suis associé à la cérémonie émouvante de votre enterrement. Tous les intervenants ont indiqué dans leurs discours que votre sacrifice pour la nation et la démocratie ne sera pas vain. C’est un engagement solennel et unanime pris par le Président de la Transition, le gouvernement, les politiciens, tous les activistes des OSC qui ont animé l’insurrection et vos chers parents.

Je vous écris pour que votre mémoire ne soit jamais salie, oubliée et trahie. Je vous écris dans l’affliction car, les acteurs qui vous ont conduits à la mort, sans perdre eux-mêmes le moindre cheveu, se permettent déjà de fouler aux pieds les idéaux pour lesquels vous vous êtes sacrifiés. Dans l’indifférence totale, tous les idéaux sont en train d’être abandonnés en commençant par la Constitution.

Chute de la Case Barrystanaise

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Le Colonel en chef du barrystan est tombé. De son piédestal. Il concoctait des villages fictifs très populeux pour le MPP, après avoir inventé un malaise imaginaire pour son filleul évangélisant, le lieutenant-Colonel Zida. Ce couple confondait avec une malice calculée, patriotisme et évangélisme partisan, justice équitable et inquisition gendarmerienne. C’est vrai qu’on avait oublié qu’on n’était plus dans la République mais plutôt au Barrystan où les perfidies étaient au profit du complot contre les acquis démocratiques pour asseoir le Rococo du Ganzourgou, sans coup férir. Comment par la diabolisation du CDP et des partisans du Président Compaoré. Mais le voleur des libertés publiques oublie souvent que le même vice viendra l’engloutir. Tu as été implacable contre Touré Soumane et les autres Burkinabè attachés à leur Constitution. Tu pratiquais la vengeance car pour toi, Vae Victis. Malheur aux Vaincus.

Toi, tu es la première victime de tes foireux et faux complots contre les personnels militaires de notre Armée. Tu voulais les trucider. Les avancements corrompus par le CNT pour que l’on pratique le saute-moutons pour passer d’ambitieux petit Colo à Général 4 étoiles d’or. Vous rêvez d’un destin de Céleste comme Moussa le major de promo de ton filleul Zida. Ne me dis pas que tu as déjà oublié le nom de Zida l’indécrottable moi pas bouger qui t’a éjecté du foyer des complots, comme tu as oublié le nom de Nabéré Traoré dès que tu l’as trahi. On verra. Tu voulais être général Exactement sans mérite comme le caporal-chef morveux devenu Général 4 étoiles de boue de Sanogo. Il fut jeté comme un sac de riz dans un cargo de vrais soldats, ce poltron de Boribana Les vainqueurs furent les soldats respectueux de la hiérarchie, de la gradation méritée et disciplinés et droits comme le bâton de commandement que tu n’auras point.

Que vas-tu faire mon petit Colo débarqué récidiviste notoire, animé par un sentiment de fierté, là où l’engagement ferme pour la transparence, l’équité et l’égalité de traitement des citoyens du haut fonctionnaire sied ? L’amer partant, désabusé s’autoflashe « on ne jette pas de pierre sur un arbre qui ne donne pas de fruits ». Oui. Sauf vos fruits à vous sont des fruits amers de cet arbre de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Cette belle chanson de la Diva américaine, Billy Holiday lorsqu’elle entonne : Strange Fruit.

Barry a un égo surdimensionné, est un arbre qui donne de fruits pourris pour la sécurité nationale sous le Président Compaoré comme sous la transition vieillarde et des veinards orphelins qu’il laisse comme pupilles de la République bizarre de Zida, les fameux balayeurs OSC sans os bientôt.

Les gens qui ont un égo surdimensionné pratiquent ce que mes amis de la Rochelle disent l’égoportrait. Exactement comme Barry du Barrystan l’a fait durant sa remise de tablier presque forcé. Le forcéné des basses oeuvres de Salif Diallo est inconsolable. Aussi parle-t-il de lui-même au micro et dans son cœur des casseroles  qui feront du bruit, des balayeurs orphelins qui parleront pour rester mange-mil et des villageois fictifs de ces villages fictifs…sans la bulle Barrystanaise pétée et les Fantômes, et les zombies du vaudoo que tu as convoyés du Benin sur les listes électorales. Les vampires de Koutiala se bousculent dans sa tête. Vide ta tête, Monsieur l’infortune. Viens Prendre un bon verre de lait à Dioulassoba. Nous sommes des cousins à plaisanteries. Ça vaut un verre de lait pour services rendus à la fraude ELECTORALE DECOUVERTE.  Sacré Barrystanais !!!!!

Sanou Félicien

BURKINA FASO POST INSURRECTIONNEL, OU LA DÉMOCRATIE PAR LA TRICHE ET L’EXCLUSION SELON LE MPP!

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Parvenu au faîte des affaires politiques de notre pays par un savant jeu d’opportunisme, le MPP, conglomérat de politiques frustrés – revanchards créé par d’anciens caciques – maîtres à penser du CDP, n’a rien trouvé d’autre à faire que d’ériger en moyens de conquête, disons réconquête, du pouvoir d’Etat, la triche et l’exclusion inique!
Constatez vous – mêmes:

Acte 1:

Par le truchement des OSC, on a, au nom de la démocratie participative qui impose la représentation à l’organe législatif de la période transitoire actuelle de toutes les forces vives de la nation, réussi à prendre le contrôle quasi total de cette assemblée législative: le Conseil National de Transition ( CNT ).

Parallèlement, l’on a phagocyté tous les autres rouages socio-économiques et politiques du pays, grâce à la mise en oeuvre de la stratégie de la pieuvre: l’irrésistible technique des secteurs structurés!

Profitant dans le même temps de la proximité religieuse et autres de certains de ses géniteurs avec les nouvelles autorités de la transition, on se pose en leurs conseils en stratégies de gouvernance, en exploitant l’inexpérience relative de celles-ci dans la gestion de la chose politique, ce qui permet sournoisement de les avoir sous son joug.

Acte 2:

Exploitant la présence du Chef de l’Etat déchu Blaise COMPAORE à Abidjan, en Côte d’Ivoire, rendue possible grâce à l’étroitesse des relations entre notre ancien Président et celui des Ivoiriens, et compte tenu de la puissance naturelle de l’électorat des partis politiques de l’ex – majorité dans ce pays, l’on a vite fait de trouver là des prétextes fallacieuses pour écarter des élections législatives et présidentielles à venir dans notre pays, toute la diaspora burkinabe de l’étranger.

Pourtant, la loi AN 019 – 2009 du 7 mai 2009 consacrait dans notre code électoral le vote de nos frères et soeurs vivant hors du pays, prévoyant dans le même temps sa mise en oeuvre pour les élections devant se tenir cette année 2015.

Notre Constitution en ses articles 1; 7; 8; 10; 11 et 12 consacrait déjà depuis 1991 l’inviolabilité de ce droit, que la loi de 2009 ne faisait qu’enteriner.

À la faveur des événements d’octobre dernier, la charte de la transition élaborée et adoptée par tous les acteurs de la crise, réaffirmait la participation de la diaspora burkinabe de l’étranger aux élections à venir.

Mais voilà, pour protéger ses bas intérêts, le nouveau dieu au Burkina Faso post insurrectionnel, le MPP, en a décidé autrement: nos frères et soeurs vivant hors du pays ne participeront pas à ces élections, parce que dieu, le MPP, le veut!

Acte 3:

Ayant échoué en décembre dernier à faire cesser définitivement les activités des deux partis politiques leaders de l’ex – majorité, l’ADF-RDA et le CDP, voilà que depuis janvier de cette année 2015, après avoir manoeuvré en coulisses pour opposer le Premier ministre Isaac Zida à sa base, ses frères d’armes du Régiment de la Sécurité Présidentielle ( RSP ), dieu le MPP revient à la charge avec ses suppôts des OSC (Front de Résistance Citoyenne de Luc Marius IBRIGA; Centre pour la Gouvernance Démocratique de Augustin LOADA; CAR de Hervé OUATTARA; M21 de Marcel TANKOANO; les OSC de Safiatou Lopez Zongo et le Balai Citoyen de Guy Herve Kam), pour élaborer une loi d’exclusion inique visant les acteurs et partis politiques de l’ex – majorité.

Pourtant, aucune décision judiciaire n’existe, pour situer la responsabilité exclusive de ces acteurs dans les exactions consécutives à la crise relative à l’article 13 de notre Constitution.

Même les candidatures déclarées de militaires ayant pris leur disponibilité vis-à-vis de nos forces armées nationales, sont contestées, visées par cette loi d’exclusion inique.

En plus des articles 1; 7; 8; 10; 11 et 12 de notre Loi fondamentale violés comme signalé ci-contre, c’est au tour de l’article 13 de cette Constitution, d’être foulé aux pieds.

Conclusion: le Burkina Faso post insurrectionnel est devenu la propriété exclusive de dieu le MPP, qui y règne selon sa volonté, au grand mépris de notre Constitution dont la violation supposée a servi de prétexte au départ violent du pouvoir de Blaise COMPAORE, mettant fin à l’ordre constitutionnel normal!

Si l’on appliquait rigoureusement l’alinéa 4 de l’article 25 de la Charte africaine de la démocratie, dieu le MPP et ses alliés se retrouveraient tout drôle. Mais enfin, passons!
En revenant à la loi d’exclusion actuellement en gestation, dieu le MPP, comme en décembre dernier quand il avait réussi à jeter le discrédit sur les autorités actuelles de transition en leur faisant prendre la décision inique, annulée heureusement par la suite (mais le ridicule s’était déjà produit), de suspension du CDP et de l’ADF-RDA, a perdu de vue deux choses fondamentales qui rendent juridiquement impossible le vote de sa proposition de loi d’exclusion inique:

1- La non rétroactivité de la loi, principe général de droit empêchant qu’elle s’applique à des situations antérieures à sa naissance;

2- L’article 5 de notre Constitution qui dispose que:

« Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas (…) ».

AINSI DONC LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 N’ETAIT PAS LE PROBLEME!!!

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Une tribune de Drissa Sanou

Aussi simple que cela puisse paraitre, la révision de l’article 37 de la Constitution par voie référendaire poursuivie par le régime du Président Blaise COMPAORE n’était en rien contraire à l’ordre constitutionnel». C’est le point de vue de Drissa Sanou qui s’exprime à travers cette tribune.

«La révision de l’article 37 de la Constitution du 02 juin 1991 était bel et bien légale, sauf à ceux qui sont d’un avis contraire d’en donner la preuve par des moyens autres que les déclarations évasives. A ce jour, personne n’a produit un document émanant d’une instance accréditée et ayant pour objet de se prononcer sur la constitutionnalité de la révision de l’article 37 entreprise par le régime du Président Blaise COMPAORE ou l’irrégularité de la procédure de la révision.
La Constitution du 02 juin 1991 est toujours en vigueur. Nous ne sommes donc pas dans un débat d’idées stérile, mais dans une logique juridique confortée par des règles et des principes. A la question de savoir «à qui revient-il la compétence et la charge de constater et de prononcer l’anti constitutionnalité d’un acte présumé porter atteinte à la Constitution?»
L’on ne peut répondre que par la désignation du Conseil constitutionnel, seule compétente pour interpréter les dispositions constitutionnelles et de suite, ses manquements. C’est du reste le contenu l’article 152 de la Constitution qui dispose entre autres que: «Le Conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière constitutionnelle et électorale…Il interprète les dispositions de la Constitution…»
Le dernier alinéa de l’article 154 de la Constitution ajoute que «…Le Conseil constitutionnel veille au respect de la procédure de révision de la Constitution.»
Or, à ce jour, le Conseil constitutionnel ne s’est prononcé ni sur l’inconstitutionnalité de la révision de l’article 37 de la Constitution du 02 juin 1991, ni sur l’illégalité de la procédure de révision. Aussi simple que cela puisse paraitre, la révision de l’article 37 de la Constitution par voie référendaire poursuivie par le régime du Président Blaise COMPAORE n’était en rien contraire à l’ordre constitutionnel.
Elle n’était pas plus contraire aux textes de l’Union africaine (UA), dont précisément la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance que certains constitutionnalistes évoquent avec hardiesse et véhémence sans pour autant expliquer l’absence d’un avis du Conseil constitutionnel pour conforter leurs argumentations.
C’est d’ailleurs pour cela que ni l’Union africaine, ni la CEDEAO n’en ont condamné le projet en son temps. Mieux, courant année 2014 et à une date récente encore, Mme Nkosazana Dlamini ZUMA, Présidente en exercice de l’UA a admis la conformité dudit projet de referendum avec la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Ce rappel du cadre institutionnel de l’action publique était important, parce qu’il permet d’apporter un jugement réfléchi sur les évènements des 30 et 31 octobre 2014 et de suite, sur l’attitude controversée des autorités de la transition.
1. L’incongruité de l’incendie de l’institution parlementaire
La séance plénière du 30 octobre 2014 de l’Assemblée nationale enclenchait la partie législative des opérations référendaires en soumettant le projet de révision de la Constitution à l’appréciation de l’Assemblée nationale, préalable exigé par l’article 163 de la Constitution.
Les opposants au régime du Président Blaise COMPAORE ont prétendu avoir empêché le vote de ladite loi en incendiant l’Assemblée nationale ce jour. S’ils étaient des légalistes et des patriotes comme ils le prétendent, ils auraient dû épuiser les voies de recours prescrites par la Constitution avant toute action violente, ce qui n’a pas été le cas. Pour des prétendants à la gestion des affaires publiques, l’on est en droit de s’interroger sur les leurs motivations réelles.
L’article 35 de la loi organique n°011-2000/AN du 27 avril 2000 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil constitutionnel et procédure applicable devant lui dispose qu’« à l’occasion d’une procédure de révision de la Constitution, le Conseil constitutionnel peut être saisi conformément aux articles 157 et 161 de la Constitution. Le requérant doit préciser la nature de la contestation. »
L’article 36 de la loi organique n°011-2000/AN du 27 avril 2000 relative au Conseil constitutionnel ajoute que « le Conseil constitutionnel statue dans le délai d’un mois. S’il estime la contestation fondée, il arrête la procédure de révision ou annule la loi de révision. »
Ainsi, les députés de l’opposition à l’Assemblée nationale auraient pu saisir le Conseil constitutionnel d’une requête en inconstitutionnalité en application de l’article 157 de la Constitution qui accorde ce droit à « Un dixième (1/10) au moins des membres de chaque chambre du Parlement. ». Ils étaient 29 députés, soit plus du 10ème requis.
En application de l’article 161 de la Constitution, ils auraient également pu opposer une pétition à la loi référendaire (qu’ils ont vu venir) devant l’Assemblée nationale par le biais d’« … au moins trente mille (30 000) personnes ayant le droit de vote, … »
La procédure de mise en œuvre de la pétition est amplement détaillée dans la loi n° 27/94/ADP du 24 mai 1994, portant organisation du droit de pétition d’initiative législative.
Contrairement à une idée répandue, il n’est pas nécessaire de posséder sa carte d’électeur pour être signataire d’une telle pétition ; il suffit d’avoir la majorité électorale au jour de la signature de la pétition, ce qui se prouve avec la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB).
L’Assemblée nationale était contrainte d’examiner ladite pétition en même temps que le projet gouvernemental de révision.
Comme on peut le constater, les opposants au régime du Président Blaise COMPAORE disposaient d’un éventail de recours légaux. Mais au lieu d’emprunter ces voies républicaines de la contestation devant le Conseil constitutionnel ou le Parlement, ils ont préféré prendre le raccourci du populisme avec les conséquences que l’on sait, parce qu’ils n’étaient pas convaincus de leurs arguments.
La jeunesse burkinabè, confrontée aux difficultés du chômage, instrumentalisée par une certaine classe sociale, a pillé et incendié le Parlement de façon méthodique les 30 et 31 octobre 2014, sans réaliser au prime abord l’ampleur du préjudice pour la Nation. Des personnalités politiques connues se sont attribué la responsabilité de cet incendie, même si elles ont adopté le profil bas par la suite au regard de l’énormité de la faute. Y a-t-il crime plus grave que cette atteinte à la sûreté de l’Etat ?
2. L’empiètement du Conseil National de Transition sur les compétences de l’organe judiciaire
Le Conseil National de Transition (CNT) a voté la loi portant modification du Code électoral avec une disposition identique insérée dans les articles 135, 166 et 242 relative à l’inéligibilité aux élections présidentielle, législatives et municipales de « Toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de changement ».
Cette modification du Code électoral n’était pas nécessaire parce que dans leurs formulations initiales, les articles 135,166 et 242 disposent en substance que « sont inéligibles les individus privés par décision judiciaire de leurs droits d’éligibilité en application des lois en vigueur. »
En outre, à vouloir adapter la loi modificative pour cibler des individus, le libellé ne rentre dans aucun critère distinctif de la Charte africaine et peut, dans une application forcée, concerner tout burkinabè de tout bord politique ayant occupé un minimum de responsabilité publique. La gymnastique des mots en dit long sur le manque de repère des rédacteurs.
Si les « transitionnaires » étaient conséquents avec eux-mêmes, ils auraient dû engager des poursuites judiciaires contre les personnalités de l’ancien régime en application du Code pénal et leur appliquer les peines privatives de leurs droits d’éligibilité comme prévu dans le Code électoral.
L’on comprend que le processus devant aboutir à une décision judiciaire définitive pouvait prendre du temps. Mais c’était la condition du respect de la Constitution et des institutions républicaines, et la preuve de notre attachement au respect des droits de l’homme.
Avec le vote de cette loi controversée du 7 avril, le Parlement de transition a empiété sur les compétences de l’organe judiciaire en usurpant tout d’abord des pouvoirs du Conseil constitutionnel avec la qualification de la révision de l’article 37 comme étant un « changement anticonstitutionnel », et ensuite de celles du juge répressif en condamnant à des peines privatives de droits civiques des citoyens désignés par des critères subjectifs.
L’article 125 de la Constitution est clair à ce propos lorsqu’il dispose que : « Le pouvoir judiciaire est gardien des libertés individuelles et collectives. Il veille au respect des droits et libertés définis dans la présente Constitution. »
C’est donc au juge seul qu’il appartient de priver le citoyen de ses droits civiques par décision motivée.
Au demeurant, toute poursuite de personnalités du régime du Président Blaise COMPAORE, fondée sur le soutien du projet de référendum n’est qu’action attentatoire aux droits humains parce que le Conseil constitutionnel n’a jamais qualifié la révision de la Constitution comme étant non conforme à la Constitution.
Dans un Etat de droit républicain, la séparation des pouvoirs interdit de telles dérives. Les engagements pris par les autorités de la transition au cours des états généraux de la justice de mars 2015, couronnés par la signature du Pacte national pour le renouveau de la justice, n’étaient donc que pour amuser la galerie.
3. Le respect de la Constitution, condition du salut de tous
Suivant avis juridique n°2009-019/CC du 22 avril 2009, le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur la conformité à notre Constitution de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la Gouvernance à la suite d’une saisine du Premier Ministre.
L’article 1er de cet avis juridique dispose que « La Charte africaine de la démocratie, des élections et de la Gouvernance, adoptée par la huitième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine tenue le 30 janvier 2007 à Addis-Abeba (Ethiopie) est conforme à la Constitution. »
Par ailleurs, à travers la Constitution du 02 juin 1991, le peuple souverain du Burkina Faso souscrit à la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, réaffirme solennellement son engagement vis-à-vis de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981 tout en édictant des dispositions protectrices de ces droits.
Il est donc étonnant que des praticiens du droit puissent prétendre que cette Charte africaine, conforme à notre Constitution, contient des dispositions attentatoires aux droits humains pouvant justifier la loi liberticide que le Conseil national de transition a votée le 7 avril 2015.
En vérité, cette interprétation délibérément erronée de la Constitution et de la Charte est le fait de ceux-là qui, hier déniaient toute capacité de discernement au Peuple pour empêcher l’organisation du référendum. Aujourd’hui encore, ils s’acharnent à exclure une partie du peuple des élections de fin de transition, afin d’assurer la victoire du camp qu’ils supportent. Le prétendu nationalisme invoqué par ces agitateurs pour justifier les modifications du Code électoral est la preuve de leur manque de contenance.
Cependant, nul n’est dupe. Le revers de mobilisation essuyé par les organisateurs du meeting de soutien au Code électoral tenu le 25 avril passé, malgré le temps de préparation, le tapage médiatique et les sommes englouties, marque le désaveu du peuple pour les pratiques antidémocratiques des autorités de la transition, des partis politiques de l’ex-CFOP et de leurs OSC affidés. La communauté internationale du Burkina Faso, que le meeting de soutien était destiné à convaincre, sait désormais à quoi s’en tenir.
Aussi, l’ancienne majorité est dans son droit de contester cette loi électorale controversée votée par le CNT le 7 avril 2015 et sur le bon chemin en ayant engagé des procédures judiciaires visant à contester sa constitutionnalité. Tôt ou tard, le retrait de ladite loi sera ordonné par les juridictions nationale ou supranationale.
Dans un Etat de droit, même engagé dans un intermède transitionnel comme le nôtre, le salut de tous réside dans le respect de la loi.
C’est seulement à cette condition que des élections de fin de transition inclusives, équitables et paisibles pourront se tenir, avec des chances de parvenir à un régime post-électoral stable soutenu par la majorité du peuple burkinabè.»
Drissa SANOU

L’Ambassadeur de France dans son rôle de nouveau Commandant en Chef des Armées

1301445389_Militaires_2_BurkinaPauvre Burkina Faso !

L’honneur de tes armées a été bafoué par l’ancien Commandant en Chef, Monsieur Kafando. En attendant que l’Armée s’en donne un d’autorité. Issoufou du Niger se vante d’avoir appelé le Président Hollande pour lui dire que l’Armée Burkinabè n’a plus d’officiers capables de faire un Coup d’Etat. Donc la France en profite pour instruire son insolite candidat, non Burkinabè, de mener le bal masqué. Pensant que la colonisation est de retour pointe et ce nouveau Commandant en chef cale une rencontre avec certains officiers de notre Armée. La troupe demande le retrait de Zida. Et c’est normal au regard de la division et des mercenaires que Zida cherche à recruter pour frapper le Burkina Faso et ses enfants. Le vieillard diplomate s’est débiné en ne renvoyant que la cheville ouvrière de la technologie électorale concoctée par les experts ex fraude électorale, Salif, Simon et Barry avec la création ex nihilo de villages fictifs dans notre pays pour frauder avec la caution de

la France officielle, acquise à Roch Kaboré pour Kosyam. Tchogo, tchogo !

Villages fictifs habités par des électeurs fictifs ! Plus de vol d’urnes. Inventer des villages pour tricher ! Voilà le médicament. Pour que le complot ne soit pas éventré, le messager de Hollande met ses mains, lui-même dans le cambouis pour voler le vote en orchestrant la fraude massive. La France veut imposer Roch Kaboré par la fraude électorale. Aussi, sitôt un technicien de la fraude renvoyé le sieur du barrystan que le commanditaire français en embuscade se dévoile et demande à voir les officiers pour les amadouer, et à défaut, les menacer de CPI comme M’Ba, le démissionnaire. Espérons que ces officiers burkinabè ne trahiront pas la confiance que la troupe a mise en eux. Cette même troupe qui les a soutenus et ramenés quand les transitaires putschistes les avaient renvoyés comme de vulgaires pestiférés. Le sacrifice de la troupe pour ses officiers est brave. Ces officiers ne doivent pas trahir la troupe pour que le choix de la France s’impose à tous les Burkinabè.  Ce serait la pire trahison et de la troupe et de l’intérêt national. L’Armée subirait coup sur coup deux humiliations horribles : le blâme de Kafando, l’irresponsable et démissionnaire commandant en chef et la corruption menaçante que le père blanc brandit, contre notre intégrité, contre notre don de soi pour la patrie. Depuis quand, trahir son serment de défendre son pays, l’intérêt national et être solidaire de la troupe est une solution de sortie de crise ? La sortie de crise digne de l’honneur des Armées et de l’intégrité décisionnelle du Faso, c’est le départ de Zida et de ses compères. Un point, un trait.

L’Ambassadeur de France n’est pas le Préfet militaire du Burkina Faso.

Cette irruption flagrante dans nos affaires nationales est intolérable. Où est notre intégrité nationale? On espère que la France qui est toujours indexée dans la survenue du génocide du Rwanda ne se rendra pas coupable d’une autre guerre civile en Afrique en se mêlant des problèmes internes de nos pays. Maurice Yaméogo, notre premier Président avait dit qu’il ne confierait jamais la garde de sa case à l’enfant d’autrui. Il a vu juste. Pourquoi se faire conter leur pays par les enfants d’autrui qui poursuivent des intérêts inavoués ? Pourquoi les transitoires déboussolés et leurs commanditaires nationaux et étrangers aux abois veulent-ils cette reprise en main pour enfin réaliser leur exploit de tricheurs indécrottables?

Basta !

Irresponsabilité au sommet du Faso

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Le Président de la Transition vient de se démettre par irresponsabilité avérée et incapacité notoire. Notre vaillante Armée dont le sens de l’honneur et du respect de la hiérarchie n’a jamais été démentie, vient de perdre son Commandant en Chef. L’Institution vient de constater, à son corps défendant, qu’elle ne dispose plus de Chef suprême conformément à la Constitution. Michel kafando l’a désavouée pour ne pas dire humiliée alors même que cette Armée, dirigée par des Généraux, des officiers, et composés des braves soldats du rang n’a jamais désobéi à son Commandant en Chef démissionnaire. Oui, effectivement il a démissionné de ses responsabilités et s’est caché derrière un comité des sages, hormis le juge Moussa Sanogo et l’Avocat Pacéré Titinga, est addictif aux perdiems. L’Armée lui demandait de jouir de ses prérogatives présidentielles que l’intérim lui confère, pour faire droit  à sa requête unanime de retrait de tous les personnels militaires des organes de la Transition. Kafando a trahi l’intérêt supérieur de la Nation qui reste la cohésion au sein des Armées, le respect de la hiérarchie et donc de la discipline militaire, et refus d’exécuter les consignes du Haut Commandement par la bande du Lt Colonel milliardaire Zida, désireux de devenir Général, sans en avoir le mérite.

Kafando a préféré abandonner ses responsabilités en rase campagne, incapable de trancher. Soit obtenir la démission séance tenante desdits personnels de l’Armée, soit les remettre à leur Institution d’origine pour emploi. Politiquement, depuis 1966, le Burkina Faso allait ainsi connaître une ère de jeu politique et démocratique démilitarisé. La Transition allait pouvoir dans le cadre des institutions tenues uniquement par des civils, rétablir la légalité républicaine. Kafando a préféré rester dans la logique des putschistes d’octobre : la militarisation du politique. La prévalence du principe de force que la minorité violente a établi. Désormais tous les arbitraires sont possibles. Une Chance historique est ratée par l’IRRESPONSABLE Kafando.

Kafando s’est débiné et a, soit disant coupé la poire en deux, là où son honneur et celui de l’institution militaire imposait de trancher dans le vif. Que devient une Armée sans son Commandante n Chef ? Elle doit impérativement s’en donner, un, d’autorité. Kafando a laissé le poste vacant, invitant l’Armée à y pourvoir. Que l’Armée qui n’a jamais désobéi s’offre dès lors le Commandant en chef de son choix, puisque la discipline et le respect de la hiérarchie ont foutu le camp avec ce pouvoir de zinzins.

Incapable d’incarner l’intérêt national, sitôt la loi d’exclusion invalidée, Kafando et ses soutiens militaires activent la mise en accusation des autorités légitimes et légales de l’ancienne majorité. Motif : attentat à la Constitution en son article 37. Or le même article assure la possibilité légale de sa modification. Même aujourd’hui encore. Pourquoi ? Précisément pour que Le MPP, coute que coute, tchogo, tchogo, remporte l’élection présidentielle au moyen de l’exclusion réintroduite par les poursuites. Gravissime Déviation de la Transition pour la partialité, le bidouillage des votes. Vive la raison du plus fort du moment au Faso piraté par des zinzins !!!

Finalement, il n’est pas possible de contenir cet état de non droit de se prévaloir de sa force, de sa cécité politique au service de la division des Burkinabè, de sa force de nuisance contre la paix et la stabilité de l’Etat, que par un autre principe de force. Le sort en est jeté !!!

Le diable ne change jamais sa façon éhontée de trancher !!!

Vive l’Armée soudée

Vive la République

Vive le Burkina Faso