TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA, OU LE RÈGNE PAR LA SOURNOISERIE!

Par Mahamoudou Soulama

11010505_1019685278060618_4512620105317304132_n
C’est malheureusement le cas de le penser et l’affirmer, en voyant ce qu’il se passe jusqu’à présent sous cette transition. Car tous les maux d’hier décriés du régime déchu, comme par amnésie, on a pris un malin plaisir à les reproduire et avec une telle adresse, qu’on est en passe de surpasser ses prédécesseurs!

Le plus déroutant dans tout ça, c’est la profession de foi liminaire proclamée et distillée à très forte profusion, du « PLUS JAMAIS, RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT! »

Naïvement, c’est le cas de le dire, on y a cru! On y a tellement cru, parce que le slogan traduisait vraiment l’état d’âme du moment, après le savant conditionnement mental ayant réussi à faire endosser au régime déchu, la responsabilité, même du moindre désagrément de la vie courante!

Mais voilà que l’exercice réel du pouvoir conquis révèle que les bons diseurs (critiques) sont très loin d’être les bons faiseurs (dirigeants)!

En effet, que n’a – t – on pas entendu au sujet des pratiques du défunt régime pour museler l’opposition traditionnelle? Tout nous a été servi, et à juste titre, je le concède, à ce propos!

Donc, naturellement, on s’attendait à un meilleur traitement de cette opposition, de la part de ces ex-opposants, désormais au faîte du pouvoir.

Normalement, c’est ce que doit! Normalement seulement, parce que la vengeance personnelle, hélas, a pris le dessus sur la clairvoyance, empêchant d’opérer le recul suffisant dans la gestion du pouvoir d’Etat. Ce, en dépit de tous les artifices empruntés pour agir de façon édulcorée!

Au titre de ces ornements destinés à endormir les consciences, il y a le fameux principe « d’inclusion ».

Oui, au nom de « l’inclusion », les vaincus ont été conviés à prendre part activement à la transition; d’où leur présence dans ses différentes instances!

Présence de principe, parce que concrètement, la réalité est toute autre, les avis que ceux-ci émettant étant tout simplement ignorés royalement!

Pire, tout est fait pour étouffer leur retour aux affaires!

Suspension, puis levée de suspension de leurs activités; poursuites judiciaires ciblées; puis, en apothéose, prise de mesures iniques de mise à l’écart pour les élections à venir, à travers la promulgation récente de la loi modificative de notre code électoral!

Malgré tout cela, l’on découvre, après le succès retentissant de la tenue du 6e congrès ordinaire du CDP, du 9 au 10 mai dernier, l’inutilité des manoeuvres de déstabilisation entreprises, parce qu’ayant échoué à entamer la vitalité des partis politiques de l’ex-majorité!

On découvre avec stupeur, qu’il va falloir inévitablement composer avec eux lors des prochaines élections, leurs bases électorales respectives étant restées presque, intactes!

Qu’à cela ne tienne, avant d’en arriver à cette extrémité, il faut poursuivre les coups bas, pour les diaboliser, ce qui permettra très certainement de les mettre définitivement sur le banc de touche!

Alors, vous aurez remarqué que, comme par hasard, c’est au lendemain du récent congrès ordinaire du CDP, clôturé de façon éclatante, que circule la rumeur infâme sur « le recrutement par des proches du président déchu Blaise COMPAORE, d’ex-combattants de l’ancienne rébellion ivoirienne » (sic!).

Ensuite, comme pour renforcer cette piste du complot, l’on n’a trouvé mieux que de s’en prendre à une entreprise dite proche de l’ex – régime, donc pourvoyeuse de ses finances, qui s’est vue attribuée au dernier conseil des ministres, un marché de construction de routes.

L’on s’irrite, jusqu’à la suffocation, que l’entreprise aie bénéficié de ce marcher public, ses propriétaires n’étant pas en odeur de sainteté avec les « transitaires »!

Ah oui? Rien que ça? Et puis quoi d’autre? Mdr.😂. Sérieux!

A – t – on perdu de vue le népotisme qui a cours depuis sous cette transition?

Huuuummm, sacrés « transitaires », en mal de la « complotite »! Mdr.😂 ‪#‎allons‬ ‪#‎seulement‬!

QUAND LA TRANSITION EST COMPLICE DES IMPLANTATIONS DU MPP A BOBO

Duc

Chers amis internautes, bonsoir.
Une certaine dame salamandre du nom de Safiatou Lopez s’est transformée en une vraie mécène du PM ZIDA et de Barry Auguste. J’espère qu’elle ne menace pas également les autres activistes de la liberté en inbox. Elle avance toujours des paroles du genre « Zida n’est pas content de toi » et encore « pour le salut de la mémoire des martyrs rejoins le peuple en mouvement ». Cochonnerie wèhhhh…
Certains aussi chantent que « le PM est sévère et il déteste les critiques ». De sources sures c’est vrai mais le PM n’est pas plus Burkinabé que moi. En plus de tout cela je ne mange pas sur la même table que les faux dignitaires de la transition. C’est eux qui souffent woooo.. Mdrrrrr.
Ces autorités de la transition doivent savoir que c’est le peuple libre, qui les a placé la bas. En plus un « ministre de la transition » est un « ministre de transition ». Évitez de faire l’amalgame de vos attributions (comme les conseillés du CNT se prennent pour de vrais députés élus mdrrrrr) pour vous déguiser en des citoyens « supers Burkinabé ».
La transition doit être impartiale et doit nous aider à faire la lumière sur les crimes de sang et les crimes économiques de l’ère Compaoré. Malheureusement les autorités de la transition se sont trouvés un nouveau « business »: Aider des partis politiques à s’implanter en troublant leurs adversaires. Elle va souvent jusqu’à vouloir diviser les militants de certains partis politiques comme la CPR, arrêter des leaders d’opinion de certain comme la NAFA, et le comble la transition bafoue les droits civiques de certains Burkinabé à l’image de Salia Sanou, en les incarcérant pendant des semaines sans audition, toute chose contraire à la procédure. Je m’attarde un peu sur ce dernier cas parce que depuis hier les nouvelles du Faso nous informent que le Monsieur a été transféré à Ouagadougou avec Karim Barro.
Interpellés et incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, Seydou Sanou et Karim Barro ont été transférés hier à Ouagadougou, où ils séjourneront désormais à la Maison d’arrêt et de correction de la même ville. Les raisons officielles de ce transfèrement n’ont pas été communiquées.
Les trois détenus de Bobo-Dioulasso dans cette opération partiale « mains propres » des autorités de la transition devraient être auditionnés ce matin même à Ouagadougou. Si on doit tenir compte de ce qui a été dit plus haut, on peut dire qu’ils n’ont donc jamais été auditionnés depuis leur incarcération.
De quoi accuse t-on Salia Sanou? De malversation financière, d’enrichissement illicite et de malversation dans ces histoires de lotissement (Super).
Je ne défens pas l’impunité, au contraire. J’ai jamais été dans le parti des assassins du CDP, je ne connais physiquement pas le DJ Salia Sanou donc ne voyez pas en cette publication un engagement partisan, mais plutôt un déni des montages politiques.
Le scenario est le suivant: Salia Sanou, quelqu’un qui a la grosse bouche (parle trop), est un maire qui a conquis Bobo Dioulasso par ses paroles terre à terre, sa proximité des populations et son appartenance à la région. Salia Sanou, selon mes sources, a destitué (vaincu) le phacochère Celestin Koussoubé grâce à l’appui de Salif Diallo, envoyé spécialement par le CDP la nuit du 22 avril 2006, la veille des élections municipales, pour corrompre en masse les leaders religieux et coutumiers de la ville de Sya. Ceci parce que Célestin Koussoubé avait quitté les rangs du CDP pour rejoindre l’ADF/RDA.
Salif aurait, après l’insurrection, adulé Salia Sanou pour rejoindre le MPP. Toute offre que Salia refusa. Le MPP connaissant bien la force politique du bavard Salia « ordonne » aux autorités de la transition d’arrêter le Sieur pour leur permettre de s’implanter bien à Bobo Dioulasso. L’absence de Salia faciliterait la corruption des petits conseillers et des autres maires. Cette stratégie est soutenue par Barry et ses paires, malheureusement. Il a été dit à la convention des femmes moutonnes du MPP « N’ayez plus peur, le CDP est tombé à Bobo. Seul le MPP domine, les plus belles femmes du Burkina Faso sont du MPP, les femmes les plus intelligentes sont du MPP ». Je ne sais pas qui l’a dit mais je suis sûr qu’il n’a pas toutes ses facultés ; Ce langage est digne des délires des petits toxicomanes et des nouveaux proxénètes. Mdrrrrr en tout cas vos femmes sont belles woooo, il y a des femmes « albinos circonstancielles » au MPP, il ya des femmes « salamandres » au MPP, il ya des femmes « tout couleur » et il parait même que vous avez des types de femmes très belles qui, juste au simple toucher, elles écartent les (…), ehhhhhh vous êtes chanceux woooo, Dieu vous a vraiment fourni en femmes.
Mdrrrrrrr!!! Tous ces chefs d’accusation contre Salia sont minuscules devant les milliards fêtés de Simon Compaoré, lui qui a été interpellé à 15h30mn et relaxé à 18h30mn. Rien n’oblige quelqu’un à croire que la transition est pro MPP mais seuls les « idiots » diraient le contraire. On permet à un maire pygmée de se justifier à la RTB pendant 30mn, on le laisse parler en désordre tout en menaçant la journaliste, on le laisse faire des déclarations lapidaires avec son visage de drogué, on enferme 04 jeunes sous prétexte que Simon les a reconnu pendant son agression du 07 Avril, ensuite il sort avec son visage de fantôme pour dire « venez me chercher je bois tranquillement bouillie de ma vieille femme », on fait semblent de l’interpeller à 15h30mn pour duper les gens puis on le relaxe à 18h30. Soubahanalayyy Dieu va vous punir ici!! Dieu va vous punir piannnnn. Dieu va punir Zida pour son infidélité envers le peuple, lui qui est complice de la fuite de Blaise Compaoré, lui qui charge discrètement des personnes pour faire des dons avec l’argent du contribuable au Balai Citoyen et aux autres OSC vendues, lui qui confectionne les tee-shirts pour les marches de soutien à la transition, lui qui fait la promotion des nominations de copinage, Dieu va te punir Zida!!! Tu trahis notre idéologie et Dieu va te punir. Maintenant il nomme les pasteurs… Mdrrrr je change de métier je deviens protestant peut-être que y’aura poste après pour moi.
La transition traine des casseroles, on le savait et on a dit nul n’est parfait. Michel Kafando traine des casseroles, on avance seulement. J’ai publié la veille de la mise en place du collège de désignation du PF un article sur ses malversations financières quand il était aux affaires aux USA. Le petit bandit de Zida en traine ; Lui qui n’a ni compte bancaire ni véhicule (selon sa déclaration) et lui qui a refusé de faire face à la justice, d’après le syndicat des magistrats. Tout ceci doit être mis au clair. Nous ne voulons pas des ministres déguisés en militants, chargés de l’implantation d’un parti politique. Ceci est un péché que tôt ou tard les intéressés payeront. Le MPP ne peut pas gagner ces élections sans une corruption en masse des leaders des autres partis car le MPP, en terme de taux d’implantation, n’atteint pas la cheville de l’UPC, ni du CDP. Laissez les gens aller librement aux élections et que le meilleur gagne. Libérez Salia Sanou, sinon vous allez en payer le prix fort. Pourquoi ce sont les seuls détenus de Bobo qui sont toujours en prison ? Le MPP pense avoir Ouagadougou donc il veut la ville de Sya et sa stratégie est celle que je viens de vous « dévoiler ».
A la jeunesse de la ville de Sya, évitez ce parti de poltrons et de traitres de la liberté. Sams’K a bien dit « Celui qui a bu, boira et celui qui a trahi, trahira ». Refusez la compromission des hommes qui ont fait la force de Blaise Compaoré. N’ayez pas peur de revendiquer, soyez sur vos gardes car un parti veut prendre par force le pouvoir et nous empêche déjà par des menaces de nous exprimer. Ce parti ne doit jamais être à Kosyam, et, ce parti ne sera jamais à Kosyam au soir du 11 Octobre. Pour cela demandez la libération de Salia Sanou et compagnie pour les empêcher de conquérir Bobo. La liberté n’a pas de prix et la compromission a toujours un gôut amer. Il n’y a pas de supers Burkinabé. Un maire qui dit toucher 190 000F et qui fête ses milliards n’est qu’un assassin, un vampire financier, un grand voleur. Les vrais voleurs doivent être arrêtés sinon libérez les prisonniers politiques. Nous ne voulons pas de justice partiale dans notre chère Faso.
Maintenant que mon jeune frère Souleymane Ouédraogo (Basic Soul) transmette mon message comme il se doit. Mdrrrrr comme c’est eux qui désignent maintenant qui doit être arrêté, qui est propre, qui est sale, alors transmets mon bonsoir à Zida et évites de manger sur la table du MPP. J’évite de m’attaquer au Balai Citoyen pour avoir porté ses couleurs, mais ça viendra et même assez tôt apparemment. Vous qui n’êtes financés par personne mais qui recevez des « dons » de tous les leaders, vous avez vraiment réussi votre vie wooooo. Entre un financement et un « don » il ya vraiment un pas. Mdrrrr le français est très élastique heinn!!!
Vive la liberté, vive la démocratie. Non Non, et Non au MPP et à ses complots. Nous sommes plus que jamais éveillés.
NOUS VOULONS UNE TRANSITION IMPARTIALE ALORS LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES
NON A LA MANIPULATION DES OSC ET DES AUTORITES DE LA TRANSITION
VIVE LE CHANGEMENT, LE VRAI CHANGEMENT

LES TRANSITAIRES GALVAUDENT LE MOT PEUPLE

Le mot peuple dans tous les systèmes politiques concentrationnaires est dans toutes les sauces. Nos transitoires ne peuvent que s’en donner à cœur, eux qui confondent, peuple et rue, autorité de l’Etat et désordre, justice et chasse aux sorcières, scrutin démocratique et scrutin discrétionnaire MPP.

Sinon, le peuple est d’une vitalité pour tous les peuples du monde depuis les différentes révolutions, américaine et la française de 1789. La Révolution de 1848 est dite celle du peuple et les Burkinabè, peuple discipliné et patient, se sont épris aussi d’un évènement proclamé Révolution Démocratique et Populaire d’Août 1983.  Les insurgés payés et les autres, toujours désargentés, tentent de se rattacher à cet évènement comme à une légitimité. Alors, ils entonnent partout, la volonté du peuple, la loi du peuple, les exclusions voulues par le peuple que même quelques activistes comme le désinvolte inquisiteur national, Ibriga, professeur d’obscurités constitutionnelles, amoureux de Lénine, entonne. Le plus insupportable pour les républicains et les démocrates, c’est que le représentant de l’Oncle Sam au Faso, a mordu à l’hameçon des arnarcho-démocrates.

Dans une République, le peuple est le détenteur exclusif du pouvoir. Mais quand parle-t-on de peuple, puisque de lui seul découle la légitimité en raison du fait qu’il est le seul souverain. Les Révolutions au 18 ème ont érigé les vaillants peuples du monde en Souverains, là où les monarchies de droit divin, l’incarnaient. Mais la République, c’est d’abord, les valeurs de la démocratie, la souveraineté du peuple, l’égalité des citoyens et la liberté pour tous. C’est au nom de ces valeurs que Cicéron s’opposait à Jules César. Aussi depuis la conquête du suffrage universel, seul le vote libre, égal et secret permet de mesurer la volonté générale, majoritaire. Ce vote doit intervenir dans un processus électoral inclusif (ce n’est point le scrutin censitaire jadis en France ou discrétionnaire MPP en cours au Faso), transparent, équitable et crédible. C’est au bout d’un tel processus, que le juge constitutionnel peut valider ceci ou invalider cela parce que telle manœuvre frauduleuse aura été constatée, consignée par les observateurs, les partis politiques et par voie d’huissier commis par le plaignant.

Depuis quand a-t-on organisé un vote universel, transparent et équitable au Faso ? La dernière le fut pour l’élection du Président Blaise Compaoré, de l’ancienne législature et les municipales. Il est donc clair lorsqu’on est républicain, démocrate et de bonne foi, que la volonté majoritaire exprimée et sortie dans les urnes en 2010, violentée et renversée par les putschistes et poujadistes d’Octobre, est l’unique prise de poids de chaque coalition politique jusqu’à preuve du contraire. Personne ne peut aujourd’hui au Faso, se prévaloir de la volonté populaire. La République est morte, saccagée. Il n’y a pas de Président du Faso. Il n’y a qu’un Président de la Transition Révolutionnaire, imposé par les officines du doyen Ed. Ouédraogo et des comités chrétiens de base. La minorité révolutionnaire, dévorée et transie de vengeance, violente et révolutionnaire attardée, qui a pris le pouvoir par la force par l’organisation du désordre, est une minorité liberticide. D’ailleurs, elle viole la Constitution de 1991 pour mieux confisquer le pouvoir d’Etat en assumant sa vindicte abjecte.

La légalité républicaine est tout autre chose, chers compatriotes. La légalité républicaine est différente de l’arbitraire révolutionnaire. L’une est le produit du suffrage universel honnête et sincère tandis que l’autre est l’advenu d’une violente inouïe. Tôt ou tard, le Burkina Faso devra, pour renouer avec son passé de vaillance et de discipline, vaincre la peur des violents et Rétablir la légalité républicaine.

Bénéwendé Mahamoudou Kaboré

Bobo Dioulasso