MPP: LE SOCIALISME AFRICAIN NOUS ENDORT POUR MIEUX NOUS LIVRER A LA CUPIDITE DU NEOLIBERALISME

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Lu sur facebook par Kader Niaone

Le socialisme, c’est la solidarité, c’est la justice sociale, c’est l’école pour tous, c’est la santé pour tous. Et patati patata.
Le socialisme, au plan théorique, surfe sur des mots dont la connotation renvoie a nos valeurs traditionnelles. Mais dans la pratique c’est de l’illusion. Et cela dure depuis plusieurs décennies, au moins depuis 1987.
Ici, nos socialistes africains ne font que chanter et vanter leur conception populiste de l’Etat providence. Sans le vouloir peut être, et avec l’aide d’un système éducatif d’échec, ils ont installé un état d’esprit peu favorable à notre expansion. On attend toujours de l’aide. On a peu confiance en nous-mêmes et on n’ose pas prendre des risques encore moins innover. L’école fabrique des diplômés sans sens de l’initiative et qui n’attendent le salut que par le fonctionnariat étatique. Les travailleurs ne savent que grever chez nous pendant qu’au Japon c’est la surproduction qui est la sanction infligée à l’employeur.
Pire, parce que nos socialistes ne croient pas au potentiel de l’Homme, leur système politique a consisté au dictat d’un Etat centralisé géré par une élite restreinte versée dans l’autoritarisme, le culte de la personnalité, le confinement des libertés. Leur conversion malicieuse à la démocratie libérale n’a fait qu’aggraver le chaos. Les vraies questions sont délaissées pour mieux se consacrer aux manœuvres de conservation vaille que vaille du pouvoir: fichier électoral, commission électorale, code électorale, découpage électoral, etc. Rien que du théâtre. Les populations ont compris la supercherie. Finalement personne ne croit en rien. On vote des lois que personne n’applique. Finalement on baigne dans l’indiscipline généralisée. Aucun développement n’est possible avec un tel état d’esprit.
Au plan économique, au nom de l’égalité des classes, nos socialistes et se sentent toujours obligés de diaboliser le détenteur de capital. Ils ont noyé l’initiative privée et l’ont spoliée pour la collectivité publique providentielle. Ils ne se sont guère préoccupés sérieusement de la mise en place de conditions de compétitivité de notre économie. Pauvres de nous ! Pendant ce temps, les socialistes occidentaux proclament <my government is pro-business> et se promènent pour vendre des rafales ou acquérir des parts de marché pour Total, vivendi, areva, etc.
Nos socialistes nous endorment. Et voilà que notre situation ne s’améliore guère. Les industries se sont effondrées. Les produits manufacturés qui représentaient plus de 50% des exportations dans les années 1960 ne représentaient que 10% des exportations en 2001. Notre haricot vert, nos fruits et légumes croulent. Nous produisons et vendons à l’état brut de l’or, du coton et du bétail. Notre économie est une économie de la brocante ou du yougouyougou et autres aurevoir la France. Maintenant nous vivons au rythme de l’extérieur: toyota, sharp, Mercedes-Benz, Samsung, Peugeot, Citroën, hundaii, Philips, riz taillandais, pâte italienne, lait hollandais, chocolat suisse et belge, pagne hollandais, vêtements et téléphones et motos chinois, etc.
Certains, pour nous dédouaner, disent c’est le néo-libéralisme international. Ils oublient que c’est le produit direct de notre socialisme dévoyé et utopique qui n’a jamais mis en place les conditions pour que nous puissions peser sur l’économie mondiale en notre faveur. Esclavage, colonisation, néolibéralisme :c’est toujours nous les victimes ! Mais pourquoi ?
Après plus de 30 ans de sur place, voire de recul, avec le socialisme, je vous invite à essayer le social-libéralisme avec l’UPC. Et si ça ne marche pas, nous aurons aurez le loisir de le bouter hors de la scène.

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