L’Ambassadeur de France dans son rôle de nouveau Commandant en Chef des Armées

1301445389_Militaires_2_BurkinaPauvre Burkina Faso !

L’honneur de tes armées a été bafoué par l’ancien Commandant en Chef, Monsieur Kafando. En attendant que l’Armée s’en donne un d’autorité. Issoufou du Niger se vante d’avoir appelé le Président Hollande pour lui dire que l’Armée Burkinabè n’a plus d’officiers capables de faire un Coup d’Etat. Donc la France en profite pour instruire son insolite candidat, non Burkinabè, de mener le bal masqué. Pensant que la colonisation est de retour pointe et ce nouveau Commandant en chef cale une rencontre avec certains officiers de notre Armée. La troupe demande le retrait de Zida. Et c’est normal au regard de la division et des mercenaires que Zida cherche à recruter pour frapper le Burkina Faso et ses enfants. Le vieillard diplomate s’est débiné en ne renvoyant que la cheville ouvrière de la technologie électorale concoctée par les experts ex fraude électorale, Salif, Simon et Barry avec la création ex nihilo de villages fictifs dans notre pays pour frauder avec la caution de

la France officielle, acquise à Roch Kaboré pour Kosyam. Tchogo, tchogo !

Villages fictifs habités par des électeurs fictifs ! Plus de vol d’urnes. Inventer des villages pour tricher ! Voilà le médicament. Pour que le complot ne soit pas éventré, le messager de Hollande met ses mains, lui-même dans le cambouis pour voler le vote en orchestrant la fraude massive. La France veut imposer Roch Kaboré par la fraude électorale. Aussi, sitôt un technicien de la fraude renvoyé le sieur du barrystan que le commanditaire français en embuscade se dévoile et demande à voir les officiers pour les amadouer, et à défaut, les menacer de CPI comme M’Ba, le démissionnaire. Espérons que ces officiers burkinabè ne trahiront pas la confiance que la troupe a mise en eux. Cette même troupe qui les a soutenus et ramenés quand les transitaires putschistes les avaient renvoyés comme de vulgaires pestiférés. Le sacrifice de la troupe pour ses officiers est brave. Ces officiers ne doivent pas trahir la troupe pour que le choix de la France s’impose à tous les Burkinabè.  Ce serait la pire trahison et de la troupe et de l’intérêt national. L’Armée subirait coup sur coup deux humiliations horribles : le blâme de Kafando, l’irresponsable et démissionnaire commandant en chef et la corruption menaçante que le père blanc brandit, contre notre intégrité, contre notre don de soi pour la patrie. Depuis quand, trahir son serment de défendre son pays, l’intérêt national et être solidaire de la troupe est une solution de sortie de crise ? La sortie de crise digne de l’honneur des Armées et de l’intégrité décisionnelle du Faso, c’est le départ de Zida et de ses compères. Un point, un trait.

L’Ambassadeur de France n’est pas le Préfet militaire du Burkina Faso.

Cette irruption flagrante dans nos affaires nationales est intolérable. Où est notre intégrité nationale? On espère que la France qui est toujours indexée dans la survenue du génocide du Rwanda ne se rendra pas coupable d’une autre guerre civile en Afrique en se mêlant des problèmes internes de nos pays. Maurice Yaméogo, notre premier Président avait dit qu’il ne confierait jamais la garde de sa case à l’enfant d’autrui. Il a vu juste. Pourquoi se faire conter leur pays par les enfants d’autrui qui poursuivent des intérêts inavoués ? Pourquoi les transitoires déboussolés et leurs commanditaires nationaux et étrangers aux abois veulent-ils cette reprise en main pour enfin réaliser leur exploit de tricheurs indécrottables?

Basta !

Irresponsabilité au sommet du Faso

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Le Président de la Transition vient de se démettre par irresponsabilité avérée et incapacité notoire. Notre vaillante Armée dont le sens de l’honneur et du respect de la hiérarchie n’a jamais été démentie, vient de perdre son Commandant en Chef. L’Institution vient de constater, à son corps défendant, qu’elle ne dispose plus de Chef suprême conformément à la Constitution. Michel kafando l’a désavouée pour ne pas dire humiliée alors même que cette Armée, dirigée par des Généraux, des officiers, et composés des braves soldats du rang n’a jamais désobéi à son Commandant en Chef démissionnaire. Oui, effectivement il a démissionné de ses responsabilités et s’est caché derrière un comité des sages, hormis le juge Moussa Sanogo et l’Avocat Pacéré Titinga, est addictif aux perdiems. L’Armée lui demandait de jouir de ses prérogatives présidentielles que l’intérim lui confère, pour faire droit  à sa requête unanime de retrait de tous les personnels militaires des organes de la Transition. Kafando a trahi l’intérêt supérieur de la Nation qui reste la cohésion au sein des Armées, le respect de la hiérarchie et donc de la discipline militaire, et refus d’exécuter les consignes du Haut Commandement par la bande du Lt Colonel milliardaire Zida, désireux de devenir Général, sans en avoir le mérite.

Kafando a préféré abandonner ses responsabilités en rase campagne, incapable de trancher. Soit obtenir la démission séance tenante desdits personnels de l’Armée, soit les remettre à leur Institution d’origine pour emploi. Politiquement, depuis 1966, le Burkina Faso allait ainsi connaître une ère de jeu politique et démocratique démilitarisé. La Transition allait pouvoir dans le cadre des institutions tenues uniquement par des civils, rétablir la légalité républicaine. Kafando a préféré rester dans la logique des putschistes d’octobre : la militarisation du politique. La prévalence du principe de force que la minorité violente a établi. Désormais tous les arbitraires sont possibles. Une Chance historique est ratée par l’IRRESPONSABLE Kafando.

Kafando s’est débiné et a, soit disant coupé la poire en deux, là où son honneur et celui de l’institution militaire imposait de trancher dans le vif. Que devient une Armée sans son Commandante n Chef ? Elle doit impérativement s’en donner, un, d’autorité. Kafando a laissé le poste vacant, invitant l’Armée à y pourvoir. Que l’Armée qui n’a jamais désobéi s’offre dès lors le Commandant en chef de son choix, puisque la discipline et le respect de la hiérarchie ont foutu le camp avec ce pouvoir de zinzins.

Incapable d’incarner l’intérêt national, sitôt la loi d’exclusion invalidée, Kafando et ses soutiens militaires activent la mise en accusation des autorités légitimes et légales de l’ancienne majorité. Motif : attentat à la Constitution en son article 37. Or le même article assure la possibilité légale de sa modification. Même aujourd’hui encore. Pourquoi ? Précisément pour que Le MPP, coute que coute, tchogo, tchogo, remporte l’élection présidentielle au moyen de l’exclusion réintroduite par les poursuites. Gravissime Déviation de la Transition pour la partialité, le bidouillage des votes. Vive la raison du plus fort du moment au Faso piraté par des zinzins !!!

Finalement, il n’est pas possible de contenir cet état de non droit de se prévaloir de sa force, de sa cécité politique au service de la division des Burkinabè, de sa force de nuisance contre la paix et la stabilité de l’Etat, que par un autre principe de force. Le sort en est jeté !!!

Le diable ne change jamais sa façon éhontée de trancher !!!

Vive l’Armée soudée

Vive la République

Vive le Burkina Faso