VOICI LE VRAI VISAGE DE CELUI QUI A ASSASSINE DABO BOUKARY

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ZOODOACTU.« Je connais Salif, on a travaillé ensemble à la présidence même s’il est arrivé un peu plus tard. Je l’ai connu lorsque je travaillais à la RAN grâce à Blaise alors Ministre d’Etat délégué à la Présidence, Ministre de la Justice, qui l’envoyait me faire des commissions, demander certaines informations. Salif est une bête politique. C’est le plus aguerri depuis l’université de Dakar. Il est téméraire et courageux. C’est un battant. Politiquement, il fait partie des hommes politiques du Burkina les plus fins, les plus raffinés. Salif est au niveau où il considère que la politique, on l’a fait ou l’on ne l’a fait pas. Il est fort et futé ». Cette description du 1er vice président chargé de l’orientation politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) Salif Diallo est de l’ancien conseiller à la présidence du Faso Demba Fofana dans un entretien accordé à l’hebdomadaire L’opinion en aout 2009. De son passage au pouvoir à l’opposition à travers le Groupe des communistes burkinabè (GCB), à l’Organisation démocratique pour le progrès mouvement du travail (ODP/MT) au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en passant par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Salif Diallo fait figure d’éminence grise et l’un des acteurs politiques les plus redoutés des 30 dernières années au Burkina Faso.

Salif Diallo et l’affaire Dabo Boukary

Pourtant jamais Salif Diallo n’a été autant égratigné en l’espace de deux semaines. L’affaire Dabo Boukary du nom de cet étudiant de 7è année de médecine arrêté et qui n’a jamais été retrouvé vivant. Comme chaque année, le 19 mai plus précisément, l’Association nationale des étudiants burkinabè (Aneb) de l’Université de Ouagadougou a commémoré l’anniversaire de la disparition de leur camarade avec une présence remarquée dans les médias. A cette occasion, les anciens camarades du défunt et ceux d’aujourd’hui avec des activistes tels que l’avocat Me Prosper Farama et le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (Mbdhp) ont soutenu qu’il n’est pas question que ce crime passe par pertes et profits et que l’homme qu’ils estiment être la pièce maitresse de l’enlèvement de Dabo Boukary, Salif Diallo, ne peut se payer une virginité politique en assumant pas sa part de responsabilité dans ce crime. L’accusé se défend et dit avoir fait même libérer des étudiants lors de la répression de mai 1990 sur le campus.

Salif Diallo et les djembé bourré d’argent

Et ce n’est pas tout, le 23 mai c’était au tour du collectif citoyen pour l’agro écologie de donner de la voix en dénonçant l’introduction des OGM au Burkina du temps où Salif Diallo était ministre de l’agriculture. Salif Diallo en tant que ministre de l’agriculture aurait fait du coton OGM son cheval de bataille. L’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), dirigée à l’époque par François Traoré aujourd’hui membre du bureau exécutif du MPP en tant que secrétaire adjoint chargé du monde rural, après avoir montré des signes d’inquiétudes a changé de position. Depuis septembre 2011, le nom de Salif Diallo est aussi collé à celui de transporteur de djembé bourré d’argent. Dans une interview accordé au journal français le journal du dimanche l’avocat Robert Bourgi, successeur de Jacques Foccart, qui a fait cas de financements occultes en provenance d’Afrique et le nom de Blaise Compaoré a été cité comme faisant partie des chefs d’Etat qui ont financé la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002. « Un exemple qui ne s’invente pas, celui des djembés (des tambours africains). Un soir, j’étais à Ouagadougou avec le président Blaise Compaoré. Je devais ramener pour Chirac et Villepin 3 millions de dollars. Compaoré a eu l’idée, « connaissant Villepin comme un homme de l’art », a-t-il dit, de cacher l’argent dans quatre djembé. Une fois à Paris, je les ai chargés dans ma voiture jusqu’à l’Élysée. C’est la seule fois où j’ai pu me garer dans la cour d’honneur ! C’était un dimanche soir et je suis venu avec un émissaire burkinabè, Salif Diallo, alors ministre de l’Agriculture. Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé, devant les gendarmes de faction… Les tams-tams étaient bourrés de dollars » témoignait Robert Bourgi dans les colonnes du journal français. Sur le plan politique, Salif Diallo a été au cœur du système Compaoré.

Salif Diallo, bête politique

Aux côtés de Blaise Compaoré depuis le coup d’Etat d’octobre 1987, l’ancien directeur de cabinet du Président du Faso serait celui qui était le gestionnaire des fonds secrets du régime. Ces fonds seraient alimentés essentiellement par les caisses des sociétés d’Etat telles que la Société nationale burkinabè d’hydrocarbure (Sonabhy), la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel), la Loterie nationale burkinabè (Lonab), la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), la Société des fibres et textiles (Sofitex). L’autre pratique selon certaines sources est qu’il y avait comme un rançonnage des opérateurs économiques. Le système consistait selon des informations a obligé les opérateurs économiques à verser des commissions pour alimenter la caisse noire. De l’argent qui contribuait à créer des partis politiques de toutes pièces et semer la division pour provoquer des scissions. Cette pratique politicienne axée sur le favoritisme et les cooptations qui empiètent sur les questions éthique et de morale serait ce qui a été utilisé pour casser le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques en appâtant les formations politiques qui ont accepté participé au gouvernement d’union nationale et à participer à l’élection législative de 2002 alors que le collectif prônait le boycott. Salif Diallo aurait été au cœur des tractations et de la marchandisation. Justement ceux qui l’ont connu, reconnaissent que c’est un redoutable politique et il vaut mieux l’avoir en ami qu’en ennemi conseille un ancien conseiller à la présidence du Faso. L’ancien ministre en charge de l’enseignement supérieur, auteur du discours d’orientation politique (DOP) du Conseil national de la révolution (CNR) et considéré comme l’idéologue de la révolution d’aout 1983 ne disait pas autre chose dans une interview accordée au journal Le Quotidien en juillet 2012. « Que tu l’aime ou pas, c’est une bête politique et je le respecte », avait affirmé Valère Somé à propos de Salif Diallo.

Henry BOLI/Zoodomail

CNT (Conseil National de Transition)… Ou Confiscateurs Niais de Téléphones !

M8

On connaissait l’illégitimité de ce comité Théodule, groupement d’incapables notoires, et de démagogues patentés…

Enfin « pas tentés » c’est vite dit !

En effet lors de la réunion de la CEDEAO, un « députaillon auto-proclamé », Aboubakar Balima, que la terreur interdit de nommer – trop tard  c’est fait – volait des portables mal surveillés par d’honorables membres de la CEDEAO.

Plus terrible encore…Ce n’était pas son premier forfait !

Son premier forfait (au sens forfaiture) :

Aboubacar Balima est aussi le secrétaire à l’organisation de la société civile  (on comprend mieux !) et membre du Collège de désignation du président de la transition (on comprend encore mieux !).

Le sieur Balima est l’éminent représentant du « Brassard Noir »…Ne me posez surtout pas de questions sur sa représentativité, lui-même ne saurait vous répondre !

Le Premier Ministricule Zida aurait déclaré :

« Qui vole un portable pourrait me voler mes millions non déclarés… » !

Et pendant ce temps-là, à défaut de se creuser les méninges pour éviter le naufrage politique et économique, on creuse la tombe de « Saint-Kara »…

Il serait encore vivant ? Ou bien ?

source: Chroniques d’un Burkina Faso désintégré

CODE ELECTORAL SCELERAT: « LA REVISION OU LA MORT »

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On connaissait « la Patrie ou la mort… ».

Il va falloir que les partenaires internationaux s’habituent à « La révision ou la mort ! ».

La Paix et la concorde sont maintenant entre les mains des partenaires internationaux.

Si ces partenaires n’exigent pas un retour strict à la Démocratie, et à l’application des dispositions de la Constitution de 1991, le Burkina Faso s’enfoncera dans le chaos de la violence et de la guerre civile !

Aucun Peuple ne saurait accepter passivement la privation de ses droits fondamentaux.

CEDEAO: Si la France ferme les yeux, si Bruxelles s’interroge, heureusement l’Afrique veille !

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La Communauté Economique des Etats de lʼAfrique de lʼOuest (CEDEAO) a tenu sa 47ème  session ordinaire, mardi, à Accra au Ghana. De retour de la capitale ghanéenne, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a fait le point du sommet insistant particulièrement sur la situation au Burkina Faso.

« En matière de paix et de sécurité, nous avons abordé les questions au Mali, au Burkina-Faso et en Guinée-Bissau. En ce qui concerne le Burkina-Faso, le sommet a demandé la tenue dʼélections inclusives, sans discrimination dans les meilleurs délais, c’est-à-dire comme prévu par les Burkinabé eux-mêmes, le 11 octobre 2015. »

Le président ivoirien s’est voulu plus insistant « sur le fait que lʼexclusion ne sera pas acceptable. Nous considérons que tout ce qui doit être fait doit être conforme à la constitution du Burkina- Faso».

On ne peut être plus clair !

Europe/Bruxelles : Prudence et méfiance ?

M6

Alain Holleville

Représentant de l’Union Européenne

L’Europe est à ce jour, avec la CEDEAO, un des partenaires les plus vigilants sur le respect des principes démocratiques.

L’Europe, comme la CEDEAO, ne fléchit pas sur le caractère inclusif des élections et donc conteste, avec bon sens, le code électoral scélérat mis en place par Zida et Kafando en complicité avec  le MPP.

C’est pourquoi le trajet diplomatique « Paris & Bruxelles »  sera amputé de Bruxelles jusqu’à nouvel ordre.

Bruxelles, en effet, n’envisage de recevoir Kafando que s’il revoit le code électoral, et lui donne deux à trois semaines de réflexion(deuxième quinzaine de juin 2015) !

Si l’on s’en tient aux déclarations de Kafando devant les partenaires internationaux, lors d’une conférence organisée en début de semaine, on est mal parti !

Provocation, stratégie, ou bêtise abyssale, Kafando a réitéré clairement son intention de ne rien changer aux dispositions électorales excluantes ! 

source: Chroniques d’un Burkina Faso désintégré

Transition, de la Démocratie à la dictature ! (Deuxieme partie)

Kafando ira, ou ira pas ?

 M4

Le président « forfait » Michel Kafando

aux côtés de son ami le « démocrate » Gbagbo

Il semblerait que le « présidenticule » forfait Kafando soit invité par le président français Hollande du 1er au 2 juin 2015 !

Le combat secret que se livraient le PS et l’Internationale socialiste semblerait donc avoir tourné à l’avantage de cette dernière!

Une nouvelle fois le népotisme a terrassé la Démocratie…

 

M5

Gilles Thibault (du Principe de Thibault)

Accessoirement ambassadeur de France au Burkina Faso

La « France à Fric »  de gauche va donc, peut-être, recevoir :

–         le représentant d’une forfaiture,

–         d’un Etat où la Constitution est bafouée quotidiennement,

–         d’un pays où il n’y a quasi plus d’eau, ni d’électricité,

–         où il n’y plus aucun élu en poste,

–         où la liberté de la presse est gravement menacée (voir  article precedent),

–         où les arrestations arbitraires sont légion (on estime à plus de 250 le nombre des  prisonniers politiques),

–         où le CNT (Conseil National de Transition – Assemblée sans aucune légitimité) abrite des voleurs de portables (voir ci-dessous),

–         où l’Apartheid Electoral règne par l’exclusion des votes des burkinabè de l’étranger, et l’interdiction de participer aux élections pour les partisans du Président, toujours légitime, Blaise Compaoré!   

 

Source: Chroniques d’un Burkina Faso désintégré…

Transition, de la Démocratie à la dictature ! (1ere partie)

Et, bien sûr, la liberté du droit à l’information bafouée…

On s’y attendait mais on se demandait sous quelle  forme hypocrite cela allait arriver !

Un décret du CSC (Conseil Supérieur de la Communication), remanié par la forfaiture « transitoire » pour qu’il soit aux ordres,  est tombé il y a 10 jours interdisant les émissions en direct, sauf pour les feuilletons sentimentaux et les émissions de santé.

Mais si vous lisez bien !

On en est là dans un Pays qui en 20 ans, grâce à Blaise Compaoré, a gagné 80 places dans le classement de Reporters Sans Frontières, et se trouve classé largement devant les USA…

Le 27 mai 2015, les hommes et femmes de communication, courageux et démocrates, organiseront un « sit-in » devant le CSC… (Le sit in a bel et bien eu lieu comme prevu)

Les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias rappellent à l’intention de l’opinion publique, du CSC et des autorités nationales, que le sit-in prévu pour le mercredi 27 mai 2015 est bel et bien maintenu.

Par ailleurs, les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias regrettent les manœuvres du CSC qui visent à maintenir, aussi longtemps que possible sa décision impopulaire et illégale, dont la levée serait soumise à la signature d’une éventuelle « charte de bonne conduite » des émissions interactives.

Contrairement aux déclarations et communiqués du CSC qui évoquent des « concertations fructueuses », nos organisations sont au regret de signaler que ces concertations n’ont point été fructueuses et que bien au contraire, le CSC use de ses « concertations » pour espérer diviser les professionnel(le)s des médias.

C’est pourquoi les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias réitèrent leur appel à l’endroit des professionnel(le)s des médias, des promoteurs, des auditeurs, des lecteurs, des téléspectateurs, des démocrates, des défenseurs des libertés, à se mobiliser ce mercredi 27 mai de 8H à 10H pour le sit-in devant le siège du CSC.

Ouagadougou, le 26 mai 2015

Ont signé :
·
Pour le Comité de pilotage du Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ), le président Justin COULIBALY ;
·
Pour L’Observatoire burkinabè des médias, (OBM), le président Jean-Baptiste ILBOUDO ;
·
Pour l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA), le président, Charlemagne ABISSY ;
·
Pour l’Association des Journalistes du Burkina (AJB) Guézouma SANOGO ;
·
Pour le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC), Siriki DRAME ;
·
Pour la Société des Editeurs de Presse privée (SEP), Lookman SAWADOGO ;
·
Pour l’Association des Télévisions Privées du Burkina (ATPB), Rémis DANDJINOU ;
·
Pour Reporter du Faso, Abdoulaye TAO ;
·
Pour l’Association des Médias Communautaires (AMC), André Eugène ILBOUDO ;
·
Pour l’Association des Editeurs de Journaux et de Presse en Langue Nationale (AEJPLN), Evariste ZONGO ;
·
Pour l’Association des Retraités de la Communication et de l’Information (ARCI), Paul Ismaël OUEDRAOGO ;
·
Pour l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP-Burkina), Alexandre Le Grand ROUAMBA ;
·
Pour l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC), Bénédicte SAWADOGO ;
·
Pour l’Association des Radios et Télévisions Privées du Burkina (ARTPB), Moustapha L. THIOMBIANO.

BURKINA FASO: À L’ÈRE DE LA TRANSITION « INCLUSIVE – EXCLUSIVE »!

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Par Mahamoudou Soula

C’est véritablement sous ce signe de « l’inclusion – exclusion », que vit le pays des hommes intègres – au fait, l’intégrité a foutu son camp il y a bientôt 28 ans dans ce pays avec la disparition prématurée du Capitaine Thomas SANKARA – sous la transition en cours actuellement au lendemain des événements d’octobre dernier.

« Inclusion – exclusion », une bizarrerie burkinabe, caractéristique de cette période transitoire!

Une trouvaille sortie du génie des acteurs du « régime chauve souris actuelle » – régi à la fois par la Constitution nationale du 2 juin 1991 (quand ça arrange les « transitaires »), la charte de la transition, et les règlements dignes des régimes d’exception que le pays a jadis connus -, trouvaille qui leur permet en toute quiétude de dire le droit selon leurs intérêts!

Par la volonté des nouveaux hommes forts du Burkina, « l’inclusion », ce terme si vertueux – d’où toute l’importance à lui donnée dans la charte de la transition en tant que valeur référentielle ayant présidé à sa rédaction, et reprise expressément dans une de ses dispositions comme étant le socle de l’actuelle transition – a été galvaudé, vidé de toute sa substance, chemin faisant!

Relevez vous – mêmes le hiatus né, à l’épreuve du terrain, de la mise en oeuvre de « l’inclusion »:

1 – Au nom de « l’inclusion », l’ex-majorité a été conviée dans sa portion « congrue », au regard des circonstances du moment, à siéger au Conseil National de la Transition (CNT), l’organe législatif de l’heure.

Une présence totalement de principe, pour faire bien, se donner bonne conscience vis-à-vis de la Communauté Internationale qui a imposé la prise en compte strictu sensus de cette valeur référentielle « inclusion » dans la marche normale de cette transition.

Parce qu’en réalité, l’ex-majorité au CNT est quantité négligeable!

2 – En vertu de « l’inclusion », l’ex-majorité a entrepris, comme c’est ainsi de bonne guerre, de panser ses plaies, pour se réorganiser en vue des futures élections présidentielles et législatives.

Voilà que les « transitaires » lui sautent dessus à bras raccourcis, l’accusant d’entraver par ses actions de réorganisation de sa base électorale, la bonne marche de la transition!

Sine die, la suspension des deux partis politiques leaders de l’ex – majorité est prononcée le 15 décembre 2014.

Mais, quelque temps après, l’on découvre toute l’iniquité de la mesure, qui se trouve être en contradiction flagrante avec … « l’inclusion » prônée dans la charte de transition.

Alors, le 31 décembre de cette même année 2014, la suspension est levée! Bravo!

3 – Partant de cette marque de bonne volonté exprimée, c’est tout naturellement que les acteurs politiques déchus reprennent leurs actions de réorganisation suspendues.

L’occasion est ainsi donnée aux « transitaires », de se rendre compte que malgré toutes les actions destinées à saper le moral de ces politiques et celui de leurs bases respectives, ceux-ci demeurent en parfaite symbiose avec leur électorat!

Comme il fallait s’y attendre, cette preuve de vitalité ne pouvait nullement rassurer les hommes forts du moment, qui ne peuvent la concevoir autrement qu’en tant que menace pour leur maintien au pouvoir en cas d’élections libres et transparentes, tenues dans les règles de l’art.

Pris de panique, la loi modificative de notre code électoral est élaborée et promulguée, avec en ligne de mire, de lui conférer, contre tous les principes généraux gouvernant la règle de droit pénal, des effets rétroactifs!

4 – Malgré cela, les acteurs politiques de l’ancien régime ne s’en laissent ni impressionnés, encore moins intimidés.

Ainsi, récemment, l’ex – parti ultra dominant au pouvoir, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) tient son 6e congrès ordinaire qui a connu un succès très éclatant, en ayant réussi à éclipser la convention des scolaires et étudiants du MPP qui se tenait le même jour à quelques pas du lieu où se déroulait le congrès du CDP.

Même la tournée du président Roch Marc Christian KABORE, du MPP, n’a pu échapper à cette éclipse!

La claque ainsi assénée aux « transitaires », finit par durcir la tension déjà vive palpable sur la scène politique nationale.

5 – Mieux, pour enfoncer le clou dans la crispation des positions, le Général Djibril BASSOLÉ, au nom de « l’inclusion », entreprend avec brio dans le sahel burkinabe, une tournée aux allures de campagne présidentielle où il annonce sa candidature aux prochaines élections, avec la ferme certitude de les remporter.

La panique qui avait déjà gagné les « transitaires », cette fois-ci, les cloue littéralement!

Ils en sont renversés, sonnés qu’ils sont par l’assurance du Général BASSOLÉ, qui a pris le soin par ailleurs de préciser dans son adresse aux « transitaires » lors de sa tournée de campagne, qu’il n’est point concerné par la loi modificative récemment promulguée de notre code électoral, tout en soulignant au passage, et l’iniquité de cette loi, et l’indécence de la démarche des « transitaires » consistant à écarter des élections à venir tout burkinabe susceptible de les inquiéter très sérieusement dans leur volonté de conquête et conservation du pouvoir d’Etat!

En réaction naturelle à ces vérités proclamées de façon martiale, une véritable campagne de communication destinée à dénigrer le candidat de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA), que constitue le Général BASSOLÉ, est automatiquement initiée.

Il y est traité de tous les noms d’oiseaux, vilipendé véritablement et copieusement, à un tel point que même les coups en – dessous de la ceinture, il y a eu droit!

Et pourtant! Et pourtant, qu’est-ce que toutes ces actions de Djibril BASSOLÉ et du CDP sont en tous points conformes à la charte de la transition qui, en rappel une fois de plus, prône, de concert avec la Communauté Internationale dont notre pays dépend pour sa survie, « l’inclusion »!

CONCLUSION: « l’inclusion » sous cette transition n’est en réalité qu’une simple vue de l’esprit, parce qu’il s’agit en fait d’une EXCLUSION maquillée en INCLUSION, tout comme le putsch d’octobre dernier a été maquillé en insurrection!

Alors, il sied mieux que désormais l’on parle « D’INCLUSION – EXCLUSION » pour qualifier la transition actuelle! Merci.

VOYEURISME ET SENSATIONNEL SUR L’EXHUMATION DES RESTES DU PRESIDENT SANKARA

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Poursuit-on la justice ou fait-on de la diversion pour escamoter ou jette-on un voile émotionnel et sensationnel sur les vraies préoccupations des populations et la demande des jeunes générations? la justice civile peut elle prendre en charge les différends et règlements sanglants de jeunes  militaires conspirateurs de 1983 et engagés dans la lutte pour se soustraire, chacun pour soi,  à la mort dont le nom est: ou bien c’est moi qui meurs ou bien c’est lui qui passe l’arme à gauche. Voilà, l’atmosphère de la RDP en octobre 1987 tant les contradictions politiques étaient étalées au grand jour, approfondissant ainsi les sillons de la suspicion généralisée qui opposaient les 4 dirigeants de cette révolution. Les révolutions sont des processus violents tantôt contre les adversaires politiques, Dieu seul sait combien cette RDP de Sankara a pris comme vies burkinabè et comme désolation, et tantôt les révolutions, c’est une constatation universelle, se mettent partout à bouffer ses propres enfants. Seuls les plus miraculeux survivent. Deng Xiaoping a survécu pour ensuite impulser l’essor économique prodigieux  de la Chine populaire. Au Burkina Faso, Blaise Compaoré est le survivant de la folie meurtrière dont les révolutions ont le don d’incarner à tout moment.

C’est pourquoi, l’Etat sémi-révolutionnaire de Zida, confronté aux difficultés socio_économiques presqu’insurmontables tant l’incompétence et la cacophonie sont ses denrées, cet Etat Zida inventa l’opération billetage pour traîner le paiement de salaires des fonctionnaires sur un 3 semaines (véritable cache-sexe de la nudité financière du Burkina Faso actuel) et aussi, le dressage du piège compassionnel qu’est l’exhumation des restes des victimes de la folie du processus révolutionnaire imposé par les armes. Pourquoi? Pour attraper ou apaiser la minorité sankariste, ces révolutionnaires bolchéviques décadents, abonnés au cycle de la violence politique.

La transition de zida est essoufflée  aussi fait-elle cette gestion médiatique des difficultés liées et induites par sa gouvernance chaotique. D où le billetage pour étirer les délais de paiement des salaires au risque d’en rajouter au surendettement des fonctionnaires et l’exhumation comme la vindicte de zida contre le bon sens et l’apaisement des coeurs. l’incompétente gouvernementale est la mère de toutes les vaines tentatives de divertissement là où l’honneur des morts, la dignité des morts sont requis.

Mais c’est bien de faire l’exhumation pour ensuite faire les sépultures  et aller se confronter, enfin, enfin aux difficultés des populations.  Dommage que les restes de l ancien président servent de gadget commercial pour les journalistes étrangers, de fond de commerce pour les minorités révolutionnaires sankaristes, de divertissement pour le gouvernement zida, de sensations médiatiques pour masquer son incompétence et impéritie, du destin du pays sous  les projecteurs du voyeurisme sensationnel.

Tout ça pour espérer faire durer une existence gouvernementale fatiguée, essoufflée et de médiocrité généralisée.

Réservons un traitement digne aux restes du père de la révolution burkinabè et allons, enfin, enfin sur les chantiers du développement et de la cohésion nationale.

Mais ne laissons pas le consortium des veuves et le moribond gouvernement zida prendre la justice burkinabè comme l’instrument de leur vindicte, le chiffon rouge pour se faire peur, inutilement. Les vrais enjeux sont ailleurs.

LA SAGA DES ASSASSINS DE LA DEMOCRATIE

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Comme déjà évoqué, nous rappelons que les événements des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso, n’ont rien d’une révolte populaire spontanée !

Il s’agissait d’un Coup d’Etat intérieur, organisé avec la complicité de puissances étrangères, politiques, religieuses et financières.

Sans le sang-froid et la sagesse de Blaise Compaoré ces événements auraient pu tourner au carnage !

Sans une vigilance accrue des partenaires internationaux, et une plus grande exigence du respect des principes démocratiques,  la transition conduira fatalement à l’affrontement et aux violences.

 

Aujourd’hui nous évoquerons le cas SOROS, et l’éternelle connivence entre les Américains et l’Internationale socialiste ! 

SOROS: MANIPULATEUR ET MANIPULES

Y’en a marre et Balais Citoyen… Révolutionnaires-marionnettes !

Depuis les élections au Sénégal, où l’ex-président Wade a tenté de se maintenir au pouvoir, un mouvement citoyen appelé  « Y’en a marre» est né.

Le même modèle sera reproduit au Burkina Faso sous l’appellation « Le balai citoyen», mouvement qui sera le principal « cache-sexe » du MPP, des Sankaristes, et de la nébuleuse OSC (organisation de la société civile).

Depuis, deux mouvements  similaires ont également vu le jour en RD Congo, le « Lucha » et le « Filimbi. »

Génération spontanée et financements occultes

Vecteurs d’une nouvelle image de la jeunesse africaine luttant pour l’établissement d’une vraie démocratie dans leurs pays respectifs, ces mouvements ne réussissent pas à tromper les spécialistes des questions politiques en rapport avec l’Afrique.

Il suffit de s’interroger sur le financement des activistes, pour percevoir une télécommande occidentale, pilotant à distance ce qui parait une « génération spontanée».

L’USAID et OXFAM bras armés de la CIA

L’actualité récente en RD Congo nous montre que la rencontre entre les mouvements « Y’en a en Marre », « Filimbi » et « Balai Citoyen » à Kinshasa, où nombre de ces jeunes activistes ont été arrêtés et jetés en prison, était le fruit de l’organisation et du financement, d’ailleurs revendiqués comme tels de l’USAID (United States Agency for International Development) !

Il est de notoriété publique que tous ces organismes, dont OXFAM,  sont des bras armés des USA, au service de leur diplomatie souvent hégémonique en direction des pays généralement pauvres.

 Soros, un paravent de la CIA

Parvenir, par d’autres moyens plus fins, aux objectifs que la CIA a atteints par le sang, dans la désapprobation ou le déshonneur, c’est la finalité de la création de tous ces réseaux  d’organismes « révolutionnaires » manipulés.

Tout cela coûte cher, très cher !

C’est là qu’intervient l’homme-orchestre de ces systèmes d’organisation au service de la puissance  américaine, le financier et « philosophe de couverture » Georges Soros.

 

Soros le manipulateur, la preuve par l’image

Les suspicions de la mainmise de Soros sur ces jeunes activistes africains viennent d’être confirmées, par la publication sur les réseaux sociaux, de la photo explicite, démontrant les accointances du mouvement sénégalais « Y’en a Marre » et celui qu’on accuse d’être un paravent de la CIA.

Une image qui parle d’elle-même.

Soros, l’homme actif dans de nombreux changements de régime, porte le t-shirt estampillé du logo du mouvement  « Y’en a Marre » et en bon « gourou », il enseigne la bonne parole à ses nouveaux disciples.

Le cas du Congo

Dans le cas, de la RD Congo, un pays éminemment important dans la politique géostratégique américaine, l’ambassadeur des USA à Kinshasa a d’ailleurs revendiqué la paternité de la réunion des « activistes » de l’USAID !

Ce qui a soulevé l’ire du gouvernement congolais par l’entremise de son ministre de communication, Lambert Mende.

Lequel trouvera sûrement un motif de réjouissance par cette découverte qui lui donne finalement raison.

Au-delà d’être révélateur sur la vraie nature des mouvements du genre « Lucha »,  « Y’en a marre  » et autres « Balais citoyens », cette photo révèle juste un secret (d’Etat) de polichinelles riches, destructeurs, et si stupides !

Il y en a qui vont se frotter les mains à la découverte de cette image, qui discrédite ces mouvements financés par des officines américaines. Ils doivent aussi avouer tout de même  que la question de la qualité de la démocratie se pose dans ces pays où prospèrent ces mouvements.

Pour mémoire :

L’homme a ses paradoxes. En quarante ans, George Soros, qui gagne de 3 à 5 milliards de dollars par an, a accumulé une fortune estimée à 20 milliards de dollars en 2012, selon le classement du magazine Forbes. Il reconnaît pourtant que le système financier actuel est néfaste pour le développement des pays les plus pauvres, sans pour autant changer sa stratégie financière personnelle.

Soros a plusieurs résidences : il vit à New-York dans un appartement de 16 pièces dans l’Uper East Side, quartier chic, et possède deux propriétés aux États-Unis, l’une à Southampton (Long Island) et l’autre à Bedford (Comté de Westchester).

Il faut savoir, excusez du peu, que Soros en 1992 a fait sauter la Banque d’Angleterre et ruiné la Malaisie en spéculant sur la monnaie locale. 

L’éternelle connivence entre Capitalistes américains et l’Internationale socialiste

Soros condamné pour délit d’initié dans l’affaire de la Société Générale qui avait vu le gouvernement socialiste de la fin des années 1980 fermer les yeux sur la tentative d’OPA menée par Georges Pébereau et Robert Lyon, président de la Caisse des Dépôts sur une banque privée, Soros se pourvoit en cassation. Le jugement est toutefois confirmé. Ayant fait un recours auprès de la Cour européenne des Droits de l’Homme en 2011, en alléguant une violation de l’article 7 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, il en a été débouté.

Qui Soros soutient-il au Burkina Faso ?

D’abord et toujours les intérêts des USA !

Il soutient les sankaristes et surtout les OSC dans un seul but: déstabiliser l’Etat…

Il sait que « Benet » W. Sankara récoltera au mieux ses 4% de voix, quelles que soient ses incantations à « Saint-Kara » !

Mais le profil de ses candidats favoris serait plutôt celui des frères jumeaux politiciens, Zéphirin Diabré et Roch Kaboré.

Le premier, Zéphirin Diabré, en raison de son plan de carrière et de ses intérêts personnels et relationnels avec la Chine de Pékin (à qui les USA doivent six à sept mille millions de dollars),

le second, Roch Kaboré, en raison de son caractère malléable, de sa difficulté à travailler, et de son jeu capitalo-socialiste, genre gauche caviar, qui lui vaut la considération de l’Internationale socialiste.

(D’après Œil d’Afrique – Kerwin Mayizo et Roger Musandji)