URGENT!!!! DECLARATION DES SOLDATS PATRIOTIQUES DU RSP

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Peuple Burkinabè Ami du Burkina Faso Communauté Internationale

L’heure est grave! Nous, soldats patriotes du Régiment de Sécurité Présidentielle du Burkina Faso, rassemblés et solidaires face à la haine et l’animosité bestiales qui nous sont imposées par le pouvoir ingrat de messieurs Kafando et Zida, en parfaite symbiose avec le peuple profond du Faso que nous ne confondons pas avec les groupuscules manipulés par la Transition MPP, venons devant l’opinion nationale et la communauté internationale faire la déclaration suivante:

Considérant les recommandations pertinentes du projet d’accord de sortie de crise proposé le 21 septembre 2015 par la CEDEAO, agissant en médiateur après le coup d’Etat du 16 septembre 2015, déposant le gouvernement fantoche de la Transition discriminatoire de messieurs Kafando et Zida; recommandations qui prescrivaient la fin immédiate des hostilités militaires entre la Transition déchue et le CND; la remise de la question du statut du RSP aux responsabilités du prochain Chef de l’État démocratiquement élu du Faso; l’inclusion sans discrimination de tous les partis politiques aux élections présidentielles et législatives en préparation; l’amnistie sur les faits de résistance liés à l’action dénonciatrice et patriotique du CND contre une transition dévoyée; le retour de l’ensemble des forces armées à leur mission de sécurisation du territoire et des institutions, notamment;

Considérant la violence, la traîtrise et la félonie avec lesquels, une fois libérés par le CND, messieurs Kafando et Zida, avec le soutien de leurs amis du CPP et du Balai citoyen, se sont empressés de piétiner tous les termes du pré-accord proposé par la CEDEAO; se permettant de proclamer unilatéralement et illégitimement une dissolution précipitée du RSP qui met en danger nos vies, celles de nos familles et la sécurité de l’État; mettant délibérément la main sur les avoirs et moyens de subsistance de nombreux citoyens innocents, après avoir organisé l’incendie impuni de leurs biens depuis octobre 2014; poursuivant la surenchère des déclarations enflammées et criminogènes, afin de jeter des Burkinabè les uns contre les autres, dans une fratricide guerre civile; tentant d’organiser dans l’humiliation et le mépris, le désarmement unilatéral de notre régiment, sans la moindre considération pour le processus de paix dans lequel nous nous étions engagés;

Considérant les déclarations malveillantes, hostiles, criminelles et génocidaires de Messieurs Kafando, Zida, Sy, et leurs alliés envers le RSP, ses Chefs historiques, leurs familles, proches et l’ensemble des compatriotes qui se reconnaissent dans la résistance à l’exclusion politique qui a motivé notre action du 16 septembre 2015; tenant en outre compte de toute la campagne mensongère organisée dans la presse burkinabé, africaine et internationale contre notre combat pour la justice, la fraternité et la démocraties authentiques au Burkina Faso;

Considérant que la Transition Kafando-Zida-Sy-MPP, dans ces conditions, a clairement affiché son caractère partial, corrompu, mensonger et indigne de confiance dans la conduite du processus de paix et du renouvellement démocratique des institutions du Burkina Faso;

Nous, soldats patriotes du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) du Burkina Faso venons par la présente annoncer nos résolutions que voici:

Nous informons l’opinion nationale et la communauté internationale que , nos vies étant mises à prix par la Transition et nos droits bafoués sans vergogne, nous nous opposerons farouchement à tout acte du gouvernement fantoche de Transition qui ne découlerait pas de l’accord de sortie de crise abouti des négociations entamées sous l’égide de la CEDEAO, que nous invitons à reprendre la main, afin d’éviter à notre pays, une confrontation plus violente encore que toutes les précédentes; On nous impose de choisir entre nos vies dans la dignité et une mort dans le mépris et l’arbitraire. Nous nous défendrons!

Nous n’accepterons aucun désarmement de notre régiment dans les conditions indignes, honteuses, violentes et méprisantes que la Transition Kafando-Zida-MPP croit pouvoir nous imposer; nous prévenons à cet égard tous nos frères d’armes de l’ensemble des forces armées du Burkina Faso que nous ne tolèrerons aucune agression, ni injonction de quiconque envers notre régiment, d’où et de qui qu’elle vienne. Toute tentative d’agression contre notre régiment se soldera par une riposte claire, nette et décisive, comme toujours!

Nous prévenons l’ensemble des populations du Faso que nos revendications, loin d’être purement corporatistes, concernent l’intérêt général de notre peuple, car ce que nous demandons, c’est un Burkina Faso pour tous, à travers des élections réellement démocratiques (justes, inclusives, transparentes, certifiées internationalement, incontestables), mais aussi des réformes institutionnelles faites par des autorités vraiment légitimes et légales, motivées par une analyse objective et impartiale des besoins de notre pays et non par le simple désir de vengeance envers l’ancien régime; le RSP est donc parfaitement prêt à suivre les instructions que lui donnera un gouvernement légitime, impartial et consensuel, dans l’intérêt supérieur de notre pays, que nous ne voulons pour rien au monde, déstabiliser ou sacrifier. Et par conséquent nous dénonçons avec la dernière énergie la propagande haineuse et mensongère faite par le régime de Transition contre l’image de notre corps militaire d’élite, qui a plusieurs fois sauvé ce pays du pire;

Nous réitérons au peuple burkinabé, à la CEDEAO, à l’UA, à la France, aux USA, à l’ONU, notre volonté d’oeuvrer pour la paix, la sécurité, la république et la démocratie dans notre pays, à condition qu’aucun de nos droits ne soit bafoué et qu’aucune de nos vies ne soit livrée à l’arbitraire, comme le régime Kafando-Zida-Sy-MPP le fait allègrement depuis sa remise sur selle grâce à notre bonne volonté; nous demandons par conséquent à la communauté internationale d’intercéder pendant qu’il est encore temps entre nous et ce gouvernement arbitraire!

Nous demandons à l’ensemble des soldats du Burkina Faso de faire confiance au RSP, et à l’ensemble des soldats du RSP, de faire confiance à la justesse de nos revendications, et de faire corps solidairement, afin que les armées burkinabé ne soient pas sacrifiées à l’autel de la politique politicienne et que l’exclusion politique ne reçoive la caution d’aucun de nos camps militaires; et dès lors, le RSP confirme qu’il ne se laissera surprendre par personne!

Nous affirmons fermement que la soi-disant dissolution du RSP, proclamée unilatéralement par le gouvernement sans légitimité démocratique de Messieurs Kafando et du Lieutenant-Colonel Zida, est nulle et non avenue et que nous ne lésinerons sur aucun des moyens à notre disposition pour faire respecter tous les droits que ces messieurs croient pouvoir bafouer!

Oui, nous nous déclarons disponibles pour la suite du processus de sortie de crise sous l’égide de la CEDEAO! Oui, nous nous déclarons prêts à aider à la paix, la sécurité et la sérénité de nos populations! Oui, nous nous déclarons prêts, à toute heure et en tout lieu dans le territoire du Faso, à nous défendre si jamais on ose nous agresser ou nous spolier!

Vive le Faso démocratique!

Vive l’union des armées républicaines du Faso!

Que Dieu Bénisse le Burkina Faso!

Ouagadougou, ce lundi 28 septembre 2015

NB: Contrairement a ce que raconte des radios d’intox, tout le monde est au camp Naaba Koom et pret pour le combat

Un pour tous, tous pour Un!

LES SOLDATS DU RSP.

QUAND SMOKEY BAMBARA ESSAIE DE S’EXPLIQUER SUR SA SORTIE HONTEUSE A L’ENCONTRE DU MORHO NAABA

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LA QUESTION DU JOURNALISTE

Le rôle du Mogho Naba, roi des Mossis et autorité traditionnelle très respectée au Burkina Faso, n’a-t-il pas été plus décisif que celui des manifestants ?

Ce n’est pas lui qui a mené l’insurrection du 30 et 31 octobre 2014 contre le régime de Blaise Compaoré. Il n’a pas non plus, ces derniers jours, appelé le RSP à rendre les armes. Le Mogho Naba, chez qui les militaires de tous bords se sont rendus pendant la crise, a toujours servi d’abri. Il pourrait jouer un rôle de pacificateur, mais son action relève surtout du copinage. Il sert les intérêts des anciens caciques du régime, qu’il connaît très bien.
Source: http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/24/burkina-faso-on-a-vraiment-frole-la-catastrophe_4770539_3212.html#VHGL6PsAr5G6G3pd.99


TENTATIVE DE CLARIFICATION DE SMOKEY BAMBARA
j’ai reçu qq messages de personnes qui auraient mal perçus mes propos parus dans le journal le monde au sujet du Mogho Naba.
Je tiens à expliquer ici que mes propos (incomplets dans l’interview en question) ne tendaient nullement à minimiser le rôle et l’impact que peut avoir le Mogho dans la résolution de nos crises, bien au contraire. Et s’ils ont été compris comme tel, c’est que je me suis fais mal comprendre et pour cause:

  1. D’abord le contexte. C’est une interview qui était bouclée avant que la journaliste ne revienne sur cette question par la suite avec insistance, question qui m’a été posée à plusieurs reprises tendant à affirmer que le sacrifice du peuple en lutte n’aurait servi à rien comparativement à l’intervention seule salvatrice du Mogho Naba.
    Permettez moi d’être choqué par une telle analyse au regard de l’effort populaire consenti. De plus cet interview n’était pas terminé et j’ai cru que la journaliste m’aurait rappelé pour le finaliser mais elle a préféré le publier comme tel laissant mon explication inachevée à la merci de toute interprétation.
    Je respecte le Mogho Naba à l’instar de tous les chefs et autorités traditionnelles de ce pays ne serait ce que pour le maintien de notre identité culturelle forte et le rôle qu’ils peuvent jouer dans la résolution des conflits et c’est justement ce que j’aurais dis si on m’avais laissé terminer.
  2. Ce que j’ai voulu dire:
    Les résolutions de ces conflits prévisibles et souvent récurents sont plus éfficaces en amont qu’en aval. Autrement dit, il est plus facile d’empêcher que ça se « gâte » plutôt que de nettoyer ce qui est gâté. Vu l’influence que ces autorités coutûmieres ont en général sur nos dirigeants oppresseurs, il serait plus judicieux que ces médiations aient lieu avant que ceux ci ne nous pondent des catastrophes telles que celles que nous venons de vivre, nous poussant à la résistance au point d’offrir nos poitrines nues à leurs canons meurtriers, pour ensuite aller s’y réfugier et bénéficier d’une quelconque clémence ou même d’un jugement. Je souhaiterais donc que l’on puisse prévenir plutôt que guérir. Cette mission pourrait même être institutionnalisée et systématisée pour éviter à notre peuple de toujours payer le prix fort lorsque survient une crise et de préserver la stabilité de notre pays chère à tous.
    Encore une fois si mes propos en ont choqué certains qu’ils m’en excuse, c’était loin d’être mon objectif. Nous vivons dans un pays où cohabite plus d’une soixantaine d’ethnies et je ne suis pour la prédominance d’aucune autre dans le souci évident de préserver la paix et le ciment social d’une même communauté à laquelle nous sommes tous attachés : le peuple Burkinabè.
    Mea-culpa donc si certains se sont sentis blessés.
    Que la sagesse nous habite tous…

VOUS AVEZ COMPRIS SON EXPLICATION???? EUH …LUI NON PLUS!!!!

ON SE DEMANDE CE QU’IL FUME DEPUIS UN CERTAIN TEMPS???

LE GROS MENSONGE D’ÉTAT!

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Le dernier developpement de la situation dans notre pays est inquietant. L’espoir retrouvé apres quelques jours de crise cède la place à la peur, à la haine et à la vengeance. Les ingredients d’une situation explosive sont entrain d’être reunis au Burkina. La crise, politique au depart est entrain de prendre une dimension politico-militaire. Pour qui connait les conséquences d’une telle crise sur un pays aussi pauvre que le Burkina doit priviligier le dialogue et toute initiative allant dans ce sens n’est pas de trop. Grace à la mediation de la CEDEAO en vue d’une sortie de crise sur le plan politique et celle de Mogho Naba en vue de desamorcer les velleités de guerre fraticides entre les elements de notre armé, le General Gilbert Dienderé s’est plié aux attentes des uns et des autres en acceptant tous les points des accords aussi bien politiques que militaires. Retour à la legalité, dépot des armes, cantonment, abandon de ses positions en ville, l’evaluation de son arsenal militaire, il faut preciser que ce dernier point ne devrait pas aboutir au desarmement. Nulle part il était question de desarmer le RSP, c’est donc tout à fait normal que ce point non discuté crèe des resistances et des interrogations. Malgré le gage de bonne foi donné par le General pour preserver le pays du spectre du K.O, les autorités de transition, 24 h après avoir été remises sur selle, ont choisi de jouer la carte de la vengeance et du reglement de comptes par des mesures hatives, deviantes et defiantes. Dissolution du RSP avec à la clé affectation tous azimuts, Gel des avoirs des membres de l’ex majorité et de partis politiques pour une durée de 3 mois exactement durant la periode electorale, desarmement,etc. Diantre! A quoi rime cette batterie de mesures? L’objectif affiché de ce gouvernement censé être impartial est de destabiliser des adversaires politiques pour permettre à ses amis d’acceder au pouvoir par tous les moyens. Comme si cela ne suffisait pas le Gouvernement de transmission, dans son equilibrisme politicien et dans sa soif de vengeance a choisi de jouer un vieux disque tant affectionné par Laurent GBAGBO. Le mensonge d’Etat. En effet, en pleine crise Ivoirienne, l’ex president Ivoirien avant affirmé la main sur le coeur que son pays etait attaqué par une puissance exterieure. Son seul objectif etait de faire activer les accords de defense avec la France pour faire mater les rebelles Ivoiriens qui avaient mis en deroute les FANCI de GBAGBO. C’est exatement ce que le Gouvernement KAFANDO veut faire à travers cette declaration aussi ridicule que mensongère. La thèse de complicité avec une puissance etrangère et des groupes terroristes n’est qu’un alibi pour demander aux puissances occidentales de venir l’aider à mater le RSP car visiblement notre armée ne semble plus controler la situation apres d’interminables mises en demeure. Le Gouvernement mesure bien l’interêt que les occidentaux accordent à la lutte anti terroriste. La seule evocation d’une complicité avec des terroristes suscite une mobilisation de la communauté Internationale au chevet de notre transition malade. Quel mensonge d’Etat? Du reste, si une puissance etrangère est derrière nos 2 Generaux certainement accusés à tort, il y’a des instances regionales et internationales chargées de ses questions. Il est temps qu’on cesse cette fuite en avant et qu’on se retrouve autour d’une table, qu’on se regarde dans les yeux pour regler definitivement les questions essentielles pour l’avenir de ce pays. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai salué la clairvoyance et le sens de responsabilité d’Ablassé OUEDRAGO pour sa proposition de sortie de crise. Rien ne sert de prendre des mesures populistes empruntes de vengeance et de haine dans la precipitation car la gestion de l’Etat requiert ponderation, impartialité maitrise de soi, écoute et magnanimité et visiblement c’est ce qui manque aux autoritiés actuelles. Pour ma part, je suis de ceux qui pensent que le General a tout concedé mais n’a rien réçu en retour et pire lui et d’autres accusés ont ecopé de sanctions inacceptables à visées politiques. J’accuse les organes de transition qui, au lieu de travailler à reunir tous les Burkinabè pour des elections transparentes et inclusives conformement à l’esprit de la charte, a pris partie pour une formation politique resolument inscrite dans une logique de succession organisée et planifiée au sommet de l’Etat. Monsieur le President vous serez tenu responsable de tout ce qui adviendrait à notre pays car vous devez non seulement incarner la sagesse et l’autorité mais aussi être garant de l’accès equitable aux droits reconnus à tous les Burkinabè. Des gens, dans votre Gouvernement, et pas les moindres travaillent à creer des Burkinabè de 1ère et de seconde zone. Cette situation est prejudiciable à la Concorde nationale et à la democratie . A bon entendeur, salut.

Vu sur facebook par Belem Amade

QUAND LE SERVICE D’INFORMATION DU GOUVERNEMENT (SIG) S’ESSAIE A L’INTOX

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L’unite de mensonge est le pinnochio, 10 pinocchios etant le maximum

Peuple du Burkina Faso (10 pinocchios )

Notre cher pays traverse une situation particulièrement grave. Depuis le coup d’Etat du 16 septembre 2015 que vous avez massivement rejeté, les institutions de la Transition que vous avez librement mises en place sont de retour. Elles se sont investies immédiatement à normaliser la situation et à consolider la paix et la stabilité dans notre pays, après la signature d’un accord entre les forces armées nationales et les éléments putschistes de l’ancien RSP.

Après toutes les garanties de sécurité données à ces derniers et à leurs familles, plusieurs éléments de l’ancien RSP se sont rendus et ont rejoint le camp de la raison (10 pinocchios).

Cependant, malgré les gages de bonne foi, le processus de désarmement commencé samedi 26 septembre et qui se poursuivait normalement (???) a été brutalement remis en cause hier 27 septembre par le général Diendéré, qui a fait savoir à ses éléments que le RSP ne saurait être dissout par la Transition et qu’il valait mieux résister(9 pinocchios)

Cette résistance s’organise actuellement autour d’une poignée d’éléments putschistes, instrumentalisés par le général Diendéré, appuyé désormais par le général Djibril Bassolé (50 pinocchios – aie on a depasse 10).

Ainsi, cette poignée d’irréductibles a pris en otage non seulement les membres de l’ancien RSP désireux de rejoindre le camp de la raison, mais aussi le personnel des forces armées nationales chargé de l’enlèvement des armes(10 pinocchios).

Mais plus grave encore, le Gouvernement a connaissance de la mobilisation de forces étrangères et de groupes djihadistes qu’ils ont appelé à leur secours dans la réalisation de leur funeste dessein (100000000000000 pinocchios).

Face à de tels actes, qui démontrent encore une fois de plus qu’une poignée d’individus est prête à sacrifier l’avenir de notre pays sur l’autel de ses intérêts égoïstes, le Gouvernement de la Transition en appelle à la mobilisation et à la vigilance.

Peuple du Burkina Faso (10 pinocchios),

Maintenons et renforçons la mobilisation générale et le patriotisme dont nous avons toujours su faire preuve dans les moments critiques de notre histoire (3 pinocchios).

Ensemble, défendons les acquis de notre insurrection populaire, préservons les biens publics et privés, évitons les actes de représailles et la vengeance privée, rassurons les membres de l’ancien RSP et leurs familles (10000 pinocchios).

Ne cédons ni à la panique, ni à la haine, ni au désespoir.

Nous avons déjà démontré par le passé que nous sommes un peuple vaillant capable de surmonter les pires épreuves (10 pinocchios – pas vous mais le vrai peuple silencieux jusqu’a present).

Que Dieu bénisse le Burkina Faso (10 pinocchios – il veule bruler le Burkina).


Ouagadougou le 28 septembre 2015

UN JOUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE FUT BRÛLÉE, ET PLUS RIEN NE FUT PAREIL !

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Assemblée Nationale Burkinabe 31 octobre 2014           Assemblée Nationale Allemande Février 1933

« Après l’incendie de l’Assemblée Nationale, le vieux patron, censé incarner la sagesse,a procédé à la promulgation de décrets au nom du Peuple et  «pour la protection du peuple et de l’État», abrogeant en partie les libertés individuelles, discriminant et chassant les sorcières censées déstabiliser son pouvoir.
Les résistants et les intellectuels sont arrêtés, les journalistes menacés indirectement par la fermeture de leurs éditeurs s’auto-censurent, les biens des opposants sont saisis. Les appels à la délation rémunérée se succèdent. La peine de mort est introduite à titre rétroactif. Décret qui est d’ailleurs resté en vigueur jusqu’en …, marque la fin de la démocratie maintenue à bout de bras par… »

Non ce n’est pas du Burkina Faso post 31 octobre 2015, mais de l’Allemagne en 1933!

Le Vieux « faux sage » n’était pas Kafando mais Hindenburg, le décret est resté en vigueur jusqu’en 1945, et la démocratie de la République de Weimar agonisa dès 1933, ouvrant une voie royale à la pire dictature du XXeme Siècle, celle de Adolphe Hitler.

Il y avait à cette époque les bons allemands qui votaient, et les mauvais privés de leurs droits et souvent arrêtés arbitrairement qui finissaient par mourir dans des camps de concentration.

On EXCLUAIT déjà à cette époque!

Bien sur il ne faut comparer que ce qui est comparable!

Bien sur celui ci écrit ces lignes ne souhaitent surtout pas cela pour le Burkina Faso!

Mais l’histoire n’est souvent qu’une sinistre comédie qui se répète!

Après Compaore, sur qui vous pouvez tout dire, mais dont l’Histoire retiendra qu’il a maintenu la Démocratie à bout de bras, développé son Pays jusqu’à en faire un modèle de bonne gestion tant pour la Banque Mondiale que pour l’OMC, promu les libertés d’expression en faisant, entre autres progresser son pays de 80 places dans le classement de RSF, et dont le Référendum si contesté prévoyait pérennisation de la Constitution ( et pas son maintien personnel au pouvoir ), l’abolition des délits de presse, la suppression de la peine de mort et la criminalisation des mutilations sexuelles… qui maintiendra maintenant à bout de bras la Démocratie Burkinabé?

Veillons donc, nous Peuple des Hommes Intègres, à respecter les sages recommandation de SM l’Empereur des Mossi, le Mogho Naba, en donnant à tous les Burkinabé les mêmes droits à commencer par celui de voter par l’inclusion!

LA TRANSITION KAFANDO-ZIDA VEUT JETER LE BURKINA DANS LA GUERRE CIVILE!

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Par Chrysostome Tampaalga

Démocrate et républicain engagé 

Ouagadougou, ce 28 septembre 2015

Il y a des choses franchement incroyables dans ce monde. Lorsqu’on se prétend démocrate, républicain, progressiste, humaniste, comme la quasi totalité de la classe politique rassemblée dans le clan du CNT au Burkina Faso, comment peut-on accepter de défendre les thèses suivantes: 

  1. Pour avoir soutenu une réforme non-violente, référendaire d’un article de la constitution, des citoyens burkinabé doivent être exclus des futures compétitions électorales par d’autres citoyens burkinabé s’autoproclamant peuple du Burkina Faso; 
  2.  Parce que l’ancienne majorité au pouvoir a encore des assises puissantes dans les campagnes surpeuplées du pays et dans la population civilisée des villes, il faut absolument exclure tout candidat significatif de cette majorité de la compétition électorale; 
  3.  Parce que le Régiment de Sécurité Présidentielle, force d’élite de la nation, demande à ce qu’on le réforme éventuellement dans un contexte de légitimité démocratique et d’impartialité morale irréprochables, il faut livrer tous les soldats du RSP à la vindicte populiste des Balais Citoyens, à l’indignité médiatique internationale et à la déchéance de leurs droits militaires et professionnels; 
  4.  Parce que l’Internationale Socialiste, sous l’influence notoire du Parti Socialiste Français, veut placer tous ses pions dans les palais présidentiels africains, il faudrait mener contre vents et marées une campagne d’intronisation des sicaires du CPP, Roch Kaboré et Salif Diallo, au palais présidentiel du Faso, comme on a oeuvré en 2000 pour Gbagbo en Côte d’Ivoire, pour Alpha Condé et pour Mahamoudou Youssoufou en Guinée et au Mali ensuite, etc?  
  5. Non. Trois fois non! Moi, Chrysostome Tampaalga, citoyen burkinabé libre de conscience et de bonnes moeurs, je viens ici sur la place publique et je proteste! Je viens ici sur la place publique et j’accuse les défenseurs des quatre thèses ci-dessus évoquées d’être les génocidaires et les incendiaires de mon pays, qu’ils ont mis en coupe réglée depuis octobre 2014, par haine vengeresse, par ignorance, par naïveté, par condescendance et par innommable mépris pour le peuple souverain de mon pays!

I

Le projet de réforme de l’article 37 par référendum ne fut pas un crime et elle ne le sera jamais!

Il faut que les démocrates républicains du Faso cessent de faire contrition pour un crime imaginaire dont on les affuble. Vouloir réformer la constitution, par référendum ou par vote parlementaire, c’est légal, en vertu même de la constitution du Faso, en ces articles 161 à 168!

Fini les mea culpa creux et stupides, mesdames et messieurs du CDP et de l’ADF-RDA! Finies les suppliques que personne n’écoutera! L’heure est à la résistance, à la résistance, à la résistance! Si vous comptez sur la pitié des assoiffés du CNT, vos libertés vaudront bientôt moins que le pain beurré aux sardines!

Nous ne nous excuserons jamais d’avoir voulu, pacifiquement, consulter la totalité des citoyens électeurs du Faso sur une question qui les concerne. Nous mêlons nous des affaires américaines quand Roosevelt se fait élire 4 fois à la tête des Etats-Unis dans les années 30-40? Nous mêlons nous des affaires françaises quand de 1945 à 1969, soient plus de 21 ans, De Gaulle gouverne la France en sollicitant chaque fois l’avis du peuple par référendum? Nous mêlons nous des milliers d’amendements de la constitution de la république fédérale d’Allemagne par les allemands? Demandons-nous aux Britanniques de se débarrasser de leurs institutions politiques royales, qui datent littéralement du Moyen-Âge et qui prévoient qu’une Reine soit encore Chef de l’Etat après plus de 50 années de règne?

Les ennemis de la démocratie burkinabé, ce sont les ennemis du référendum sur l’article 37! Les ennemis de la démocratie burkinabé, c’est la Transition Kafando-Zida-Kaboré-Diallo-Sy et consorts, qui ne veut consulter le peuple burkinabé qu’après avoir exclu la majorité des burkinabé de la consultation!  Non, si le projet de réforme de l’article 37 était à refaire, nous le referions, nous le referions, nous le referions!  A une nuance près: nous suggèrerions fortement au gouvernement de mettre la durement main sur tous les comploteurs qui ont saboté le processus démocratique dans notre pays, depuis l’incendie du parlement le 30 octobre 2014! 

II

Toute élection burkinabé, sans le CDP, l’ADF-RDA, et tous les partis de l’ancienne majorité, sera une élection nulle et non avenue, un gâchis pour le pays! 

Instrumentalisant les drogués des Balais Citoyens pour servir de chair à canon dans la provocation et la violence envers les forces de sécurité, les transitionnistes n’ont en réalité qu’une seule peur depuis octobre 2014: rencontrer l’ancienne majorité présidentielle dans des élections réelles, inclusives, transparentes, internationalement certifiées, démocratiques! Ils ont mobilisés tous les artifices de l’arbitraire, fabriqué une Charte sans queue ni tête pour s’assurer des pouvoirs anticonstitutionnels, trompé l’opinion internationale sur leur haine de la compétition démocratique! Oui, eux tous, anciens ennemis déclarés de Sankara et du gauchisme, semblent soudain aujourd’hui s’éplorer sur la tombe de celui qui fit exécuter une dizaine d’officiers burkinabé le 11 juin 1984 à Ouagadougou, sans clémence, sans pardon ni pitié! Où sont-ils, nos exhumateurs de fortune, pour retrouver les tombes des premières victimes de la dérive gauchisante de Sankara à la tête de l’Etat du Faso? Où sont-ils, nos moralistes à deux sous, pour nous parler de l’étrange ressemblance entre le régime totalitaire de Sankara et la dérive arbitraire du CNT qui s’inspire massivement de son dirigisme émotionnel?  Ceux qui veulent à tout prix nous conduire à une élection truquée, étriquée, haineuse, tordue et tortueuse en 2015 veulent livrer mon pays à la guerre! Notre devoir sera de les combattre par tous les moyens de défense  légitimes! 

III

La résistance du Régiment de Sécurité Présidentielle et du CND est légitime et doit se poursuivre!

Dieu, que c’était une bonne occasion d’en finir avec ces pseudo-démocrates du CNT…Les raisons qui ont poussé les patriotes du RSP et du CND a débarquer Kafando et Zida le 16 septembre 2015 sont intactes! Mieux encore, ces raisons  se sont aggravées: arrestations arbitraires, destructions de biens, blocages d’avoirs bancaires, tentatives de désarmement unilatéral, lynchage médiatique, dressage des militaires les uns contre les autres, bradage du système sécuritaire du pays pour assouvir les ambitions présidentielles de la bande à Kaboré et Salif Diallo, exclusion politique de la majorité de l’électorat burkinabé; etc.

Nous ne pouvons dès lors que demander à l’ensemble des forces armées burkinabé de s’abstenir de cautionner l’exclusion politique en cours. De concourir aux côtés du RSP faire respecter les termes du pré-accord engagé devant la CEDEAO, qui prévoyait la fin de la belligérance, l’inclusion de tous les partis politiques, la remise à l’après-élections de la question de la réforme du système sécuritaire national, l’organisation d’élections irréprochables aux regards de tous les standards internationaux!  Pourquoi diantre des gens qui se disent démocrates et républicains procèderaient-ils à la hussarde?  Nous soutenons le RSP dans son refus de désarmer dans les conditions ubuesques imposées ! Nous soutenons les forces armées qui n’ont pas agressé le RSP et qui n’ont pas l’intention de le faire! Nous soutenons tout le peuple burkinabé conscient, qui a refusé de s’associer aux hordes incendiaires et provocatrices lobotomisées de la Transition antidémocratique.

IV

La France, la CEDEAO, l’UA et l’ONU seront responsables de l’escalade burkinabé qu’ils favorisent par leur complicité passive ou par leur laxisme envers les dérives du CNT!

Oui, l’arrogance de Kafando et de Zida s’explique par le fait qu’il se font chouchouter par l’ambassadeur de France au Burkina Faso! Après avoir été cueilli, et alors que le RSP lui a assuré un traitement digne et responsable, Kafando a couru chez les Français comme un enfant privé de ses jouets de Noël. La France de Tonton Hollande, après celle de Tonton Mitterand, la condescendance socialiste connue depuis le temps du dévoiement de la social-démocratie européenne sont de retour!  L’arrogance de Kafando et Zida s’explique aussi par la tranquille indulgence dont les arrose l’ambassadeur des Etats-Unis, qui laisse l’exclusion des burkinabé se poursuivre, comme aux temps de l’esclavage des noirs américains dans les siècles passés! La France, patrie fière des droits de l’Homme, ne peut pas nous dire qu’elle se fiche pas mal de savoir qu’une soi-disant transition démocratique exclut des burkinabé de la jouissance de l’entièreté de leurs droits civiques et politiques, au motif qu’ils ont sollicité un référendum populaire! L’Amérique, ce pays de la liberté dont parlait Hegel, ne peut s’embourber dans les magouilles de la junte Kafando-Zida, sans sacrifier le peu de crédit qui lui reste dans la défense des libertés démocratiques à travers le monde,  où son action est loin d’être toujours exemplaire! Nous le disons: si le Burkina Faso descend encore davantage aux enfers, la France, la CEDEAO, l’UA et l’ONU auront des comptes devant l’Histoire! 

Le CNT de Kafando et Zida veut brûler le Burkina Faso. Le laisserons-nous faire? Je vous en conjure! Citoyens, républicains, démocrates authentiques de ce pays, de quelque corporation que vous soyez, notre devoir est de stopper la dérive en cours! Oui, aux élections démocratiques, inclusives, transparentes,  internationalement certifiées au Burkina Faso! Non, aux exclusions, aux mesures arbitraires, aux harcèlements contre nos troupes d’élite,  au mépris de nos libertés fondamentales!  Luttons courageusement contre l’imposture pseudo-démocratique! N’abandonnons pas nos libertés au bon vouloir de ces haineux! Relevons la tête, assumons nos valeurs! Et ce ne sera que justice…

Le PDC demande à la communauté internationale « d’éviter toute médiation dévoyée ou vicieuse »

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sara« Il se joue dans notre pays depuis l’après midi du 16 septembre 2015, un épisode des plus dramatiques et honteux de l’histoire de notre peuple. En effet, une soldatesque en courroux a perpétré un hold up sur les institutions burkinabé par un guet apens au scénario banal et affligeant.
Sur cette situation à la fois ubuesque et tragique, le Parti pour le Développement et le Changement (PDC) et sa candidate, la Présidente Saran SERE SEREME par la présente déclaration, voudraient adresser au peuple burkinabé et à tous les peuples frères d’Afrique et du monde épris de paix et de justice, le message qui suit :


L’Armée burkinabé a été créée dans un élan patriotique et nationaliste et ses fondements en ont fait l’une des toutes premières armées africaines post coloniales pouvant se targuer d’être véritablement nationale c’est-à-dire trans-ethnique trans- culturelle et trans-clanique. C’est sur ce solide socle fédérateur que les Forces armées voltaïques puis burkinabé ont su préserver peu ou prou leur intégrité et forcé l’estime des autres armées.Cette armée qui a secrété en son sein des hommes d’une grande valeur militaire et morale (Moumoumi OUEDRAOGO, Guillou KOUSSOUBE etc.,) et même un homme à envergure exceptionnelle et universelle (Thomas SANKARA) n’avait jamais jusqu’à une date récente(30-31 octobre 2014) retourné les armes contre son peuple..


Dans le programme politique de notre candidate nous écrivons (page32-section 1ère-paragraphe 2: « Depuis l’accession au pouvoir de Blaise COMPAORE, l’Armée burkinabé souffre d’un grave déficit d’image non de son fait propre, mais de l’injection en son sein, d’un corps étranger à vocation mercenaire : le RSP ». Ce corps n’a été qu’un épiphénomène de ce que devait être la nature intrinsèque du régime COMPAORE. Notre programme de gouvernement règlera la question de l’Armée burkinabé de façon globale et non segmentée.


Le PDC au pouvoir définira et appliquera dès les quinze (15) premiers jours de sa mandature une thérapie lucide, clairvoyante efficace et définitive.


Au vu de la désinvolture avec laquelle ce pronunciamiento anachronique a été commis au mépris de notre Peuple et de notre Patrie, le PDC s’interroge sur les objectifs réels de ceux qui semblent avoir un ascendant sur le commandement du RSP. En perpétrant des crimes contre la République (attentat contre les institutions de transition et le processus démocratique en cours de normalisation) et des crimes contre la Nation par le sang de ses fils versé depuis le 30 octobre 2014, que recherchent les promoteurs de cette aventure aussi stupide qu’hallucinante ?
Le PDC se désole de ce que le RSP se fait lui-même harakiri alors même que le programme de sa candidate lui réservait un destin plein de perspectives au terme d’une réforme institutionnelle et technique d’excellente qualité.


Les crimes ci-dessus évoqués sont imprescriptibles car insolubles dans le temps. Ils sont inacceptables car attentatoires au devenir de la Nation. C’est pourquoi notre parti souhaite que dans un ultime sursaut, les frères burkinabé impliqués dans cette opération apatride viennent à résipiscence en accomplissant sans délais les actes suivants :
– déposer immédiatement les armes détenues auprès des autorités militaires habilitées à cet effet ;
– remettre aux autorités compétentes les éléments reconnus comme ayant tiré à balles réelles sur les populations ;
– faire une déclaration solennelle de demande de pardon au peuple burkinabé.


S’agissant du Général DIENDIERE maître d’ouvrage ou maître d’ouvrage délégué de ce sombre projet, le PDC est absolument au regret que cet officier aux qualités militaires exceptionnelles ait pu sombrer dans une forme de schizophrénie à fixation sur ses problèmes existentiels. Quels que soient les crimes commis, l’aveu de culpabilité et la demande de pardon aux victimes et à leurs ayant-cause peuvent toujours alléger la forfaiture et l’ignominie.


A contrario, les escalades dans la confusion et l’amalgame visant à diviser notre peuple ne peuvent engendrer que chaos et désolation et complexifier au demeurant, la dimension des forfaitures personnelles de sorte à rendre impossible tout pardon. Nous en appelons à ce qu’il lui reste de patriotisme et d’humanisme afin qu’il mette fin de son propre chef à cette aventure et s’en remette aux autorités de la transition pour les dispositions à prendre pour un retour à l’ordre constitutionnel normal.

En tout état de cause, le PDC et sa présidente-candidate appellent tous les militants, tous les sympathisants et l’ensemble du peuple burkinabé dans toutes ses composantes, à s’armer de courage et de persévérance pour accélérer le cours de l’histoire et consacrer dans les plus brefs délais la débâcle de cette aventure criminelle. Le PDC lance un vibrant appel au sursaut patriotique des forces politiques de l’ancien régime afin que celles-ci évitent le piège primitif de la « division pour régner » en se démarquant résolument des arguties et autres fadaises servies comme prétextes à ce pronunciamiento qui marquerait s’il n’est éradiqué, un coup d’arrêt à toute entreprise démocratique dans notre pays.


Tout en étant reconnaissant à la communauté internationale pour toute initiative de soutien à notre peuple et à la restauration de sa démocratie, le PDC l’invite dores et déjà à la vigilance afin d’éviter toute médiation dévoyée ou vicieuse qui tendrait au travers des décisions à la Ponce Pilate, à ménager et le peuple et ses bourreaux.
Vive le PDC


Vive les partis politiques respectueux du processus démocratique en cours d’édification
Vive le peuple burkinabé
La restauration du système COMPAORE ne passera pas

La patrie ou la mort nous vaincrons »

Saran SERE SEREME

DECLARATION DE LA COALITION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE POUR LA DEMOCRATIE ET LA PAIX ( CODP)

De part sa définition, la démocratie est le Régime politique, système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l’ensemble des citoyens..

Ainsi définie, la démocratie se présente exclusivement comme la voix du peuple, la volonté du peuple et non celle de quelques individus.

L’exclusion des personnalités politiques dans les élections en Afrique ont engendrés des conflits post électoraux avec son cortège de frustration et le triste bilan funèbre des innocentes personnes manipulées.

Heureux sommes nous donc, en notre qualité d’Organisations de la Société Civile de constater à l’instar des autres d’organisations non gouvernementales sœurs, que le régiment de sécurité présidentiel ai pris la bonne mesure en mettant fin à la parodie d’élection qui devrait avoir lieu le octobre 2015.

En mettant fin au régime déviationnisme du Colonel ZIDA, l’armee comme à son habitude montre son attachement au principe de la démocratie, et au droit de chaque citoyen à la liberté.

Nous, Coalition des organisations des organisation de la société pour la démocratie et la paix (CODP) , appelons donc le peuple à la raison et les invitons à faire confiance à notre vaillante armée pour qu’elle puisse organiser des élections inclusives et apaisées, pour assurer la stabilité du Burkina et de la sous region.

A l’attention du ballet citoyen, nous disons que l’attitude qui a consisté à soutenir une partie des fils de ce pays contre un autre est à la base de la crise actuelle. Nous les invitons à faire preuve de maturité, en se départissant de toute idée d’exclusion des fils du Burkina à des élections présidentielles. Nous rappelons que le rôle d’une organisation de la société civile est de travailler au coté de l’Etat pour le bien être du peuple. Les organisations de la société civile sont apolitique et devrait apporter leur contribution pour la cohésion sociale.

Nous apportons notre soutien sans faille au régime actuel pour toutes les actions qu’il entreprendra pour organiser des élections apaisées et inclusives. Nous les invitons à travailler avec tous les fils du pays et à ne pas confisquer le pouvoir d’Etat.

A tous les fils et filles du Burkina, nous appelons à l’union et au travail pour que l’espoir qui est née de la révolution ne soit remis en cause par le clientélisme et la volonté de confiscation des efforts de tous par un clan ou un groupe.

 

Pour le Collectif des Organisations de la Société Civile Ivoirienne

Fait à, le 2015 09 15

Le porte-parole.

Jeux africains 2015: une finale Sénégal-Burkina Faso inédite

Jeux africains 2015: une finale Sénégal-Burkina Faso inédite

© DR / Autre Presse

Jeux africains 2015: une finale Sénégal-Burkina Faso inédite

L’équipe du Sénégal des moins de 23 ans s’est qualifiée pour la finale des Jeux africains 2015, où elle affrontera celle du Burkina Faso le 18 septembre à Brazzaville. Les Sénégalais ont battu les Congolais 3-1 en demi-finale, tandis que les Burkinabè ont écarté les Nigérians sur le même score.
L’équipe du Congo rêvait de reconquérir l’or à domicile, cinquante ans après la première édition des Jeux africains à Brazzaville. Mais les moins de 23 ans Congolais devront se contenter au mieux de la médaille de bronze, le 17 septembre, face aux Nigérians.

Les Diablotins rouges se sont en effet inclinés face au Sénégal, ce 15 septembre, et ils le doivent en grande partie à une première période catastrophique. Dès la 30e seconde de jeu, le gardien de but Christoffer Mafoumbi dévie in extremis du pied un tir de l’attaquant Samba Ndiaye. Le portier est en revanche impuissant sur l’ouverture du score signée Cheikhou Dieng (16e). L’attaquant sénégalais réussit une reprise de volée acrobatique aussi superbe qu’inattendue : 0-1.

Loin d’être réveillés, les protégés du Français Claude Le Roy se font encore surprendre sur un corner rentrant d’Elhadji Diaw (34e). La transversale ne sauve que provisoirement les locaux. Car à la 37e minute, sur un ballon en profondeur, l’attaquant Ibrahim Keita jaillit dans le dos de la défense et pousse le ballon au fond des filets : 0-2.

Le Congo se réveille en deuxième période

Les Congolais reviennent ensuite avec d’autres ambitions en deuxième période, comme l’illustre ce tir de l’attaquant Georges Bidimbou sur le montant gauche (46e). C’est même logiquement que le milieu de terrain Merveil Ndockyt réduit le score avec une reprise de demi-volée, alors que le ballon traînait au second poteau (1-2, 55e).

Cette demi-finale peut alors basculer dans un sens comme dans l’autre. Le Sénégal manque ainsi une grosse occasion de creuser l’écart avec un nouvel arrêt de Mafoumbi (55e), tandis que le défenseur des Lionceaux Adama Mbengue dégage sur sa ligne un ballon qui filait vers le but (71e).

Fatigués de courir au score, les Diablotins craquent une troisième fois. A la 81e minute, Keita s’offre le doublé avec un bon coup de tête : 1-3. Un dénouement pas si évident, comme l’explique Sérigné Saliou Dia, le sélectionneur sénégalais : « Le Congo a cette capacité à acculer son adversaire. Mais heureusement, on a tenu, même s’ils ont marqué un but. […] Les joueurs se sont donnés corps et âmes pour avoir cette victoire. »

Une finale inédite

Le Sénégal disputera donc la finale des Jeux africains pour la première fois de son histoire. L’affiche sera même totalement inédite puisque le Burkina Faso n’a jamais atteint ce stade de la compétition. La sélection olympique a écarté son homologue nigériane au cours d’une deuxième demi-finale tout aussi prolifique.

Dans un stade Massemba Deba avec peu de public, les Burkinabè ouvrent le score grâce à un but contre son camp du défenseur Sincere Seth Muenfuh (12e). A la 64e, l’attaquant Omar Kaboré, parti à la limite du hors-jeu « fusille » le portier nigérian Emmanuel Daniel : 0-2.

Les Golden Eaglets réduisent ensuite le score via Daniel Etor Esien (1-2, 76e). Mais Sydney Mohamed Sylla creuse l’écart (79e). Malgré les assauts adverses, le Burkina Faso conserve ce score (1-3) et disputera la finale le 18 septembre.

(Propos recueillis par Antoine Grognet)

DECLARATION DE L’UNION DES FEMMES LEADERS DU BURKINA FASO (UFLB)

Depuis le 24 Octobre 2014, une insurrection populaire a mis un terme à l’ancien régime qui voulait se maintenir au pouvoir par la révision de l’article 37 de notre constitution.

Cette révolution, nous l’avons saluée et soutenue parce que voulant un nouvel ordre politique. Nous avions estimé que le pouvoir politique ne pouvait être l’affaire exclusive d’un clan ou d’un groupe qui doit en jouir indéfiniment. C’est au nom de cela que nous étions descendues dans les rues pour dire NON à cette entorse constitutionnelle et avions exigé à cri et à corps le départ de du régime Compaoré.

Naturellement, nous avons accompagné la transition tout en ayant en esprit que cette phase importante de notre histoire commune allait réunir toutes les filles et tous les fils Burkinabè pour l’avènement d’une ère démocratique nouvelle. Notons tout de même que nous avons commencé à nous inquiéter avec cette manie qu’a eu la transition à ressasser le passé. Que dire de cette propension qu’avait l’équipe de transition à intimider les anciennes pontes du régime Compaoré. Il n’y avait nul doute que les signes sus cités laissaient présager d’un avenir politique incertain et sombre. Pour nous femmes, la démocratie est inclusive et non exclusive. Comprenez donc que grand fût notre désarroi quand le 14 Septembre 2015 la décision du conseil constitutionnel excluait certains candidats sans fondements juridiques. Cette décision, à notre sens, prédestinait le Burkina Faso à un embrasement et à une détérioration de l’environnement politique. Nous avions fait des observations qui ont été balayées du revers de la main. Nous avions entrepris vainement de rencontrer les autorités de la transition d’alors.

Bien évidemment nous avions pas été surpris que ces agissements anti démocratique de l’ex transition ait pu imposer un virement historique.

En effet, le 16 Septembre 2015, des militaires, avec à leur tête le général DIENDERE, met un terme à cette transition aux attitudes anti démocratiques.

Au regard de tout ce qui précède, nous, femmes leaders du Burkina Faso, prenons l’histoire à témoin de notre soutien sans faille aux nouvelles autorités et de notre engagement à ses côtés pour l’aboutissement du processus de démocratisation effective de notre pays.

Par ailleurs nous rejetons avec la dernière énergie les mesures adoptées par la communauté internationale à l’encontre du nouveau régime.

Cependant, nous aimerions nous faire entendre et voir nos propositions prises en compte par l’équipe du général DIENDERE. Ces propositions s’orientent dans le sens de :

  • La pacification de la scène politique burkinabè,
  • Le respect des droits et libertés publiques,
  • l’organisation des élections démocratiques, ouvertes et transparentes dans un bref délai,
  • l’implication de toutes les couches sociales dans la gestion de la transition,

Fait à OUAGADOUGOU, le 17 Septembre 2015

Pour l’UFLB

La Présidente

SOME Yekpouri Isabelle.