MEMOIRE ET BLANCHISSERIE

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Le 15 octobre à été célébré à OUAGADOUOU avec la sortie de la grosse artillerie médiatique de blanchiment des faits. La mémoire du CNT est d’abord celle de la fin des libertés, du pullulement des milices révolutionnaires dites CDR et de l’interdiction des libertés syndicales et des exécutions suite à des procès bidon. Que l’on mette l’accent sur les réussites du fait médiatique du Président Thomas Sankara en compagnie du Président Kenneth, vieux lion du nationalisme africain, c’est bien. Mais les réalités du progrès de l ‘homme africain sont ailleurs. Que l’on porte en épingle le verbe politique, c’est parfait sauf que le progrès économique à trait à la stabilité et aux libertés fondamentales des citoyens et des investisseurs. Or la Révolution Démocratique et Populaire était amoureuse de diktat et donc confiscatoire de droits démocratiques.
Il est indécent de passer son temps à regarder dans le rétroviseur lors même que c’est l’inclusion de tous les Burkinabè dans le processus politique qui est constitutif de la paix des coeurs et de la réconciliation pour engager le pays sur les rails du progrès économique. Blanchir les manquements graves du CNT contre les droits et libertés tout en noircissent les acquis économiques obtenus sous le Président Compaoré, c’est l’enfermement dans le rejet et l’intolerance sous prétexte de quête de justice. Nous allons seulement emmures dans l’impasse. Une impasse mortelle! Pardonnons-nous et entrons dans la démocratie représentative vraie.
Toe Michel
Instituteur dégagé par le CNT.

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