DECLARATION AU MEDIATEUR DE LA CEDEAO

Considérant la non conformité de la Transition conduite en son temps par l’ancien Président Michel Kafando avec le verdict de la Cour de Justice de la Cedeao invalidant la loi d’exclusion du 7 avril 2015 votée par le CNT caporalisé par les bolchéviques à la Sy Chérif,

Vu que ce refus de se conformer à un jugement de justice consacre une culture d’Etat voyou,

Alors même que le Président de la Transition avait estimé que comme Nation civilisée, le Burkina Faso allait se conformer à ce verdict de la Cour, il ne fit rien. Il est apparu qu’il a consacré une catégorisation des burkinabè en deux vagues, l’une, frappée d’inéligibilité pour avoir pris l’option politique de la modification de la Constitution, notamment l’article 37, tandis que l’autre dite insurgée jouissait de tous ses droits civiques.

Cette injustice consacre l’inégalité de traitement des citoyens que la Constitution de 1991 interdit formellement.

Il s’ensuit que l’ancien Président de la Transition Michel Kafando a commis un parjure en sa qualité de Commandant en Chef de l’Armée et protecteur des libertés individuelles, humilié ses homologues de la CEDEAO et commis une forfaiture inqualifiable parce qu’attentatoire à l’unité nationale.

La proclamation du CND du 17 septembre se fonde et se justifie par ces écarts des autorités de l’ancienne Transition avec la règle de Droit.

En les déclarant dissoutes (CNT, Présidence et Gouvernement de Transition), le CND renoue avec la règle de Droit valable pour tous les citoyens et se conforme avec un jugement d’une Cour de justice, au surplus celle de la norme supérieure qu’est le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO.

La Constitution sur laquelle M. Michel Kafando a juré lui intime l’ordre d’être le garant de l’unité nationale. La Transition qu’il a conduite a dévoyé le principe démocratique, les valeurs de justice et d’égalité des citoyens devant la Loi.

Or, précisément, M, Kafando n’a jamais été oint de la légitimité democratique. Le consensus fabriqué par les vainqueurs d’octobre et qui a présidé à sa nomination à ce poste, fait de lui un homme coopté par les rapports de force prépondérantes à ce moment-là. Il ne peut donc se prévaloir d’aucune légitimité démocratique pas plus qu’aucune autre autorité de l’ancienne Transition.

Une nouvelle Transition s’ouvre pour les burkinabè. A eux de construire un nouveau consensus pour un gouvernement civil démocratique et inclusif.

 

Association des Etudiants de Droit citoyens de la CEDEAO

Le Président Hollande a perdu son pari sur le Burkina Faso

Recevant et adoubant son collègue du Burkina Faso, Michel Kafando, le Président français, François Hollande avait demandé des « élections incontestables » comme gage de stabilité politique d’ancrage démocratique. Pour François Hollande, l’ « exemplarité » du Burkina Faso l’était pour avoir fait bruler les institutions de la République et donc, il fallait maintenant des élections incontestables, oubliant d’ajouter, opportunément, qu’elles le seraient si elles étaient inclusives et transparentes. Or les élections de 2015 ne seront ni inclusives, ni transparentes, a fortiori démocratiques.

Hollande a perdu son pari tout comme celui d’inverser la courbe du chômage en France. Maintenant que les putschistes d’octobre ont décidé de piper les dés pour transmettre le pouvoir d’Etat à Roch Kaboré en excluant tous les candidats redoutables comme Eddie Komboïgo, Noël Ouédraogo et bientôt Yépinè Bassolé, Yacouba Ouédraogo et Salvator Yaméogo en raison uniquement de leur option politique de souscrire à la modification de l’article 37 querellé, les carottes sont cuites pour le progrès démocratique. Le Conseil Constitutionnel est une annexe du CNT sy chériffien, sankariste revanchard tenace qui tient absolument au bidouillage du processus électoral, minoritaires, comme ils sont.

La Transition échouée de Kafando-Zida, de connivence avec Roch Kaboré du MPP dont l’éligibilité est fortement contestée, cet élu avant la lettre et allié de la Conférence des Evêques, va où ? Exclure des adversaires politiques pour se prévaloir d’une légitimité en trompe-l’œil, est perçu au Burkina Faso par les opposants comme une déclaration sourde de guerre. La Transition burkinabè comme celle ivoirienne de Guéi hier file droit dans le mur, emportant la paix sociale avec elle, dans une allure folle tout en tricotant des textes au CNT comme si ce ramassis de délinquants politiques, bolchéviques attardés, avait droit de vie sur le Burkina Faso. La paix est aux enchères !

La CEDEAO a pris acte de l’engagement solennel de Michel Kafando de se conformer au verdict de sa Cour de Justice, l’instance sous-régionale suprême. Or Michel Kafando en laissant faire, hypocritement, soit disant parce que la Justice est indépendante, a menti. Il est désormais sans parole comme Gbagbo, sans honneur comme Zida qui a snobé la hiérarchie militaire. Le Président Maky Sall ne s’y est pas trompé. Il a entendu que les tambours de la ruine de la paix sociale tonnent au Burkina. Il nomme le Président Yayi Boni comme Médiateur. Pendant ce temps, les autorités françaises et la communauté internationale restent bouche bée. L’orage va –t-il éclater au Burkina Faso ? Il est acquis que les transitoires ont sacrifié la paix des braves et donc la réconciliation par leur renoncement au principe démocratique. Le bolchévisme n’est pas la démocratie représentative. Nous en avons désormais la preuve. La paix est hypothéquée gravement et l’instabilité politique est actée par une crise pré ou post électorale. Le cul de sac électoral et sectaire risque de noyer les acquis démocratiques du Président Compaoré.

Sanfo Abdoul Karim

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La Cour Constitutionnelle de Kambou est incompétente toujours ad vitam aeternam

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L’incompétence perpétuelle de la Cour Constitutionnelle du Président Kassoum Kambou est un jugement d’opportunité politique. Pour valider la loi sy chérfienne scélérate qui a porté en épingle l’exclusion politique de citoyens burkinabè non jugés et donc jamais condamnés, les juges constitutionnels n’ont pas daigné recalé cette loi en raison même qu’elle est confiscatoire des droits civiques de Burkinabè. Quelle atteinte gravissime plus que le retrait des droits civiques est-elle alors, la pire atteinte aux droits constitutionnels des citoyens et subséquemment à la Constitution, le socle du droit, le consensus général pour régenter la vie de la cité ?

Il fallut que le CDP aille à Abuja pour obtenir l’invalidation de ce code électoral liberticide, scélérat et inutilement haineux parce que divisionniste des Burkinabè sur le sol de leurs ancêtres.  Mais, les revanchards n’ont que faire du respect du droit. Alors, à peine cette loi invalidée par Abuja, que le gouvernement des transmetteurs actionne les sy chérifiens pour sortir l’artillerie lourde, toujours contre les soutiens politiques du Président Compaoré et des membres de son parti, le CDP. La mise en accusation pour « attentat à la Constitution » que les putschistes ont suspendu (ça n’est pas l’attentat horrible) et haute trahison, toujours contre les mêmes. La raison du plus fort revanchard est en marche au Faso. Une opinion est-elle un crime ou même une tentative de commettre un crime ? Une option politique prise par un gouvernement légal et légitime est-elle un attentat ou une tentative d’attentat contre la Constitution ? A l’évidence non. Excepté au Burkina Faso de Zida et Sy Cherif. Surtout que ceux-là, sont les auteurs de l’incendie de l’Assemblée, actionnés par les forces sankaristes, les RSS et le putschiste de dernier recours, l’UPC. Somé Valère nous a édifiés sur ces multiples complots ourdis par lui-même, Roch Kaboré et Zéphirin Diabré et cette inquisition contre les libertés publiques.

Qu’est-ce que les citoyens ainsi jetés dans la gueule de l’arbitraire peuvent-ils faire ? Retourner à Abuja pour la Cour de Justice de la CEDEAO invalide encore cette histoire d’attentat contre la Constitution, contre l’esprit de quoi encore, encore et encore jusqu’à ce que la hautement politique Haute Cour de Justice dont l’avocat général est pressé contre la sérénité convenue du juge judiciaire,  cette cour où siègent des Ruecrates, non élus et qui tiennent en horreur les élections ouvertes et transparentes, commencent le jugement des Suppliciés de l’arbitraire des Transmetteurs. C’est la foire des arbitraires. Même les Yaards de Ouaga ne voient pas autant d’injustice en plein jour. Enfin, la Cour Constitutionnelle inclinée comme la Tour de Pise, viendra prendre acte pour retirer sur la liste des citoyens autorisés à  prendre part à l’élection présidentielle de 2015. Foutaise à la Yao N’dré !!!

La Transition du milliardaire illuminé Zida est lancé comme un train fou contre le Terminus en béton armé. Le Choc frontal va être inouï. Les survivants n’iront pas voir le Pasteur pour se confesser.

Redevenons frères, adversaires loyaux et patriotes pour la paix et la tranquillité démocratique au Burkina Faso. Attention !!!

Dieu sauve notre pays.

Une Citoyenne Burkinabe

Ouaga

L’Ambassadeur de France dans son rôle de nouveau Commandant en Chef des Armées

1301445389_Militaires_2_BurkinaPauvre Burkina Faso !

L’honneur de tes armées a été bafoué par l’ancien Commandant en Chef, Monsieur Kafando. En attendant que l’Armée s’en donne un d’autorité. Issoufou du Niger se vante d’avoir appelé le Président Hollande pour lui dire que l’Armée Burkinabè n’a plus d’officiers capables de faire un Coup d’Etat. Donc la France en profite pour instruire son insolite candidat, non Burkinabè, de mener le bal masqué. Pensant que la colonisation est de retour pointe et ce nouveau Commandant en chef cale une rencontre avec certains officiers de notre Armée. La troupe demande le retrait de Zida. Et c’est normal au regard de la division et des mercenaires que Zida cherche à recruter pour frapper le Burkina Faso et ses enfants. Le vieillard diplomate s’est débiné en ne renvoyant que la cheville ouvrière de la technologie électorale concoctée par les experts ex fraude électorale, Salif, Simon et Barry avec la création ex nihilo de villages fictifs dans notre pays pour frauder avec la caution de

la France officielle, acquise à Roch Kaboré pour Kosyam. Tchogo, tchogo !

Villages fictifs habités par des électeurs fictifs ! Plus de vol d’urnes. Inventer des villages pour tricher ! Voilà le médicament. Pour que le complot ne soit pas éventré, le messager de Hollande met ses mains, lui-même dans le cambouis pour voler le vote en orchestrant la fraude massive. La France veut imposer Roch Kaboré par la fraude électorale. Aussi, sitôt un technicien de la fraude renvoyé le sieur du barrystan que le commanditaire français en embuscade se dévoile et demande à voir les officiers pour les amadouer, et à défaut, les menacer de CPI comme M’Ba, le démissionnaire. Espérons que ces officiers burkinabè ne trahiront pas la confiance que la troupe a mise en eux. Cette même troupe qui les a soutenus et ramenés quand les transitaires putschistes les avaient renvoyés comme de vulgaires pestiférés. Le sacrifice de la troupe pour ses officiers est brave. Ces officiers ne doivent pas trahir la troupe pour que le choix de la France s’impose à tous les Burkinabè.  Ce serait la pire trahison et de la troupe et de l’intérêt national. L’Armée subirait coup sur coup deux humiliations horribles : le blâme de Kafando, l’irresponsable et démissionnaire commandant en chef et la corruption menaçante que le père blanc brandit, contre notre intégrité, contre notre don de soi pour la patrie. Depuis quand, trahir son serment de défendre son pays, l’intérêt national et être solidaire de la troupe est une solution de sortie de crise ? La sortie de crise digne de l’honneur des Armées et de l’intégrité décisionnelle du Faso, c’est le départ de Zida et de ses compères. Un point, un trait.

L’Ambassadeur de France n’est pas le Préfet militaire du Burkina Faso.

Cette irruption flagrante dans nos affaires nationales est intolérable. Où est notre intégrité nationale? On espère que la France qui est toujours indexée dans la survenue du génocide du Rwanda ne se rendra pas coupable d’une autre guerre civile en Afrique en se mêlant des problèmes internes de nos pays. Maurice Yaméogo, notre premier Président avait dit qu’il ne confierait jamais la garde de sa case à l’enfant d’autrui. Il a vu juste. Pourquoi se faire conter leur pays par les enfants d’autrui qui poursuivent des intérêts inavoués ? Pourquoi les transitoires déboussolés et leurs commanditaires nationaux et étrangers aux abois veulent-ils cette reprise en main pour enfin réaliser leur exploit de tricheurs indécrottables?

Basta !

Irresponsabilité au sommet du Faso

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Le Président de la Transition vient de se démettre par irresponsabilité avérée et incapacité notoire. Notre vaillante Armée dont le sens de l’honneur et du respect de la hiérarchie n’a jamais été démentie, vient de perdre son Commandant en Chef. L’Institution vient de constater, à son corps défendant, qu’elle ne dispose plus de Chef suprême conformément à la Constitution. Michel kafando l’a désavouée pour ne pas dire humiliée alors même que cette Armée, dirigée par des Généraux, des officiers, et composés des braves soldats du rang n’a jamais désobéi à son Commandant en Chef démissionnaire. Oui, effectivement il a démissionné de ses responsabilités et s’est caché derrière un comité des sages, hormis le juge Moussa Sanogo et l’Avocat Pacéré Titinga, est addictif aux perdiems. L’Armée lui demandait de jouir de ses prérogatives présidentielles que l’intérim lui confère, pour faire droit  à sa requête unanime de retrait de tous les personnels militaires des organes de la Transition. Kafando a trahi l’intérêt supérieur de la Nation qui reste la cohésion au sein des Armées, le respect de la hiérarchie et donc de la discipline militaire, et refus d’exécuter les consignes du Haut Commandement par la bande du Lt Colonel milliardaire Zida, désireux de devenir Général, sans en avoir le mérite.

Kafando a préféré abandonner ses responsabilités en rase campagne, incapable de trancher. Soit obtenir la démission séance tenante desdits personnels de l’Armée, soit les remettre à leur Institution d’origine pour emploi. Politiquement, depuis 1966, le Burkina Faso allait ainsi connaître une ère de jeu politique et démocratique démilitarisé. La Transition allait pouvoir dans le cadre des institutions tenues uniquement par des civils, rétablir la légalité républicaine. Kafando a préféré rester dans la logique des putschistes d’octobre : la militarisation du politique. La prévalence du principe de force que la minorité violente a établi. Désormais tous les arbitraires sont possibles. Une Chance historique est ratée par l’IRRESPONSABLE Kafando.

Kafando s’est débiné et a, soit disant coupé la poire en deux, là où son honneur et celui de l’institution militaire imposait de trancher dans le vif. Que devient une Armée sans son Commandante n Chef ? Elle doit impérativement s’en donner, un, d’autorité. Kafando a laissé le poste vacant, invitant l’Armée à y pourvoir. Que l’Armée qui n’a jamais désobéi s’offre dès lors le Commandant en chef de son choix, puisque la discipline et le respect de la hiérarchie ont foutu le camp avec ce pouvoir de zinzins.

Incapable d’incarner l’intérêt national, sitôt la loi d’exclusion invalidée, Kafando et ses soutiens militaires activent la mise en accusation des autorités légitimes et légales de l’ancienne majorité. Motif : attentat à la Constitution en son article 37. Or le même article assure la possibilité légale de sa modification. Même aujourd’hui encore. Pourquoi ? Précisément pour que Le MPP, coute que coute, tchogo, tchogo, remporte l’élection présidentielle au moyen de l’exclusion réintroduite par les poursuites. Gravissime Déviation de la Transition pour la partialité, le bidouillage des votes. Vive la raison du plus fort du moment au Faso piraté par des zinzins !!!

Finalement, il n’est pas possible de contenir cet état de non droit de se prévaloir de sa force, de sa cécité politique au service de la division des Burkinabè, de sa force de nuisance contre la paix et la stabilité de l’Etat, que par un autre principe de force. Le sort en est jeté !!!

Le diable ne change jamais sa façon éhontée de trancher !!!

Vive l’Armée soudée

Vive la République

Vive le Burkina Faso

Le Président Hollande sera à Cotonou. Viendra-t-il embrasser l’ « exemplarité démocratique burkinabè » dont il s’enticha depuis Paris ?

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Le Président Hollande de France a des yeux de Chimène pour les Ruecrates burkinabè. Monsieur Hollande taxe les insurgés et brûleurs d’Assemblée Nationale d’exemples démocratiques, seulement pour les Africains. Viendra-t-il vendre ce programme aux Béninois et au nouveau Premier Ministre, le Franco-Béninois, Lionel Zinsou ?

Ou plutôt, continuera –t-il, puisque c’est la porte d’à côté, à Ouaga pour récupérer ses soldats, inculpés de pédophilie aggravée sur de pauvres enfants burkinabè de moins de 5 ans ? Je reste convaincu que l’exemplarité démocratique dont il gratifiait les autorités de facto du Burkina le conduira à accepter que cette exemplarité démocratique produise la confiance judiciaire en lui pour que ses compatriotes soient jugés en terre démocratique africaine. A la limite entres démocrates parisiens bien- pensants et ruecrates burkinabè, adeptes de la pensée unique et des auto-complots pour reserrer les derniers boulons de la dictature tropicale, la courtoisie exige que l’on ne rue pas dans les brancards, ceux qu’on a adulés hier à paris. Les Burkinabè en retour se garderont bien de demander la démission de leur camarade social-démocrate en raison de son taux de popularité qui frise le ridicule.

A Paspanga la torride hier nuit, dans un cabaret, un ivrogne s’interrogeait à haute voix pourquoi le grand blanc ne viendrait –il pas à Ouaga pour jouir un peu de l’exemplarité démocratique aux fins de pouvoir mieux vendre cette précieuse marchandise aux Africains durant son séjour ? Ses amis ruecrates lui diront que le Tambour Sacré de Wemtenga, prédit son éclatante réélection si tant est qu’il consent à adouber et sacrer le Rococo comme le Président nommé du Faso en acceptant que tous les redoutables adversaires soient recalés par la Cour Constitutionnelle, toujours penchée à gauche, comme la Tour de Pise.

Maintenant que le Colonel Yacouba Zida complote contre Isaak Zida pour jeter l’honneur de ses camarades soldats aux chiens et à la vindicte populaire, obtenant ainsi le moyen de taire toutes contestations à la prolongation de son mandat de facto, que dira le Président français à ses nouveaux amis fascisants de Ouaga ?

Vraiment, nous avons été ahuris d’entendre que Hollande, un président élu et légal, se mette à défendre des détenteurs de mandat de facto sans exiger l’application, pleine et entière de la Constitution adoptée par référendum par le peuple souverain en 1991 et rangée au magasin des accessoires juridiques par la force brutale militaire de Zida-Barry.

Oser s’extasier devant un vieillard tenant un micro présidentiel comme preuve de maturité démocratique est surprenant voire décevant de la part d’un démocrate français, la France revendiquant orbi et urbi être la patrie des droits de l’homme. Mais les Burkinabè ne comptent que sur eux-mêmes, eux qui savent incarner l’intérêt général en tout temps et dont l’ancien Président démissionnaire, Blaise Compaoré, a éduqué aux exigences de respect de leur honneur.

Ces Burkinabè patriotes et républicains ont du ressort. Ils vont surprendre le monde.

Wait and see !

Comité des Patriotes et Républicains

Zogona

22 CENSURE ET DELATION, LES DEUX MAMELLES DE L’APARTHEID ELECTORAL, ET DE LA DICTATURE BURKINABE !

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21 juin 2015 : MORT DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

En son alinéa 1er, l’article 68 bis du code électoral de la transition, en réalité « de circonstance », énonce, « Est interdite, quatre-vingt-dix jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée. »

A l’alinéa 2 du même article, il est précisé que « Le cas échéant, toute personne ayant intérêt, peut saisir le Conseil supérieur de la communication (CSC) garant du principe d’égalité entre les parties en compétitions. »

Voir annexe ci-jointe

Voici donc formellement et clairement énoncés les deux principes hypocrites qui fondent les dictatures, les régimes d’exception et les « apartheids électoraux » !

D’abord on censure les manifestations des opposants et leurs droits de diffuser leurs idées, en particulier ceux qui contestent, à juste titre, la forfaiture que constitue ce nouveau code électoral, puis on incite à la délation auprès d’un Conseil bien peu supérieur de la communication qui a déjà, rappelons-le, interdit les émissions en direct sur les médias audio et audio-visuel, privés et d’Etat !

Que veut dire « campagne électorale déguisée » ?

La liberté d’expression n’est pas un déguisement !

rockiEn revanche on peut s’interroger sur les masques de «transitoires » que portent les membres du MPP de Roch Kaboré pour manipuler la transition à son avantage !

Quant à la délation, ce n’est pas vraiment nouveau… Le « ministre » auto-proclamé, Auguste Denise Barry, de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité, avait déjà encouragé à la délation rémunérée de personnes suspectes (le spectre est large), le jeudi 16 avril 2015, précisant, au sujet des arrestations arbitraires, que « tout le monde était concerné et que tout le monde pouvait se faire arrêter… ».

Et il y en a du monde derrière les barreaux de la transition… Selon notre évaluation il y aurait près de 300 personnes toujours détenues, arbitrairement et sans décisions judiciaires !

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LES SANKARISTES DEJA DIVISES !
SAINT-KARA N’A PAS FAIT DE MIRACLE…

Les Shadocks pompaient…

Les Sankaristes creusent !

A ce jour ils n’ont pas trouvé de pétrole et c’est bien dommage.

Ils auraient d’ailleurs eu plus de chance de trouver du pétrole que de trouver leur unité !

Il est vrai que les Sankaristes ne sont bons qu’en gestion morbide de cadavres.

Toutefois soyons juste, il existe une exception, celle de la « veuve » qui gère plutôt bien, depuis 28 ans, le trésor de guerre dissimulé à Montpellier !

Moins de 15 jours après le départ de la Madone Maryam, et l’unité proclamée des Sankaristes autour de Maître « Benêt » Sankara, qui est de la famille sans en être tout en étant, tout a volé en éclats.

Boukary Kaboré dit le lion, de la tendance sankaro-édentée, fait cavalier seul avec son Parti de l’unité nationale pour le développement (PUND),

Jean Baptiste Natama, un bébé Compaoré de la tendance sankaro-opportuniste avec sa Convergence pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) est déjà candidat,

Nana THIBAUD (rien à voir avec Gilles Thibault ambassadeur de France en sursis dit-on !!!) et son RDP (Rassemblement Démocratique et Populaire), de tendance sankaro-capitaliste, soutient Djibrill BASSOLE et le NAFA.

Cerise rouge sur le gâteau, le Front des forces sociales (FFS), du défunt Norbert Michel Tiendrébéogo se dit « n’être plus tenu par les résultats issus de la convention» …de l’unité !

Le CDS, l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), l’Espoir et de l’Unité d’action des Mouvements Sankaristes (URD/MS) – Morts de rire diraient les adolescents sur les réseaux sociaux – ont suivi le mouvement de la « désunité ».

J’en conviens c’est compliqué à suivre et cela donne le tournis, des maux de tête, mais c’est normal…Enfin chez les gens normaux, ce que ne sont pas les Sankaristes !

En fait l’unité des Sankaristes est comme la ligne de l’horizon, elle s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche !

En attendant ils creusent… et ils ont du pain sur la planche si demain ils doivent déterrer les centaines de victimes de leur idole !!!

Pour être plus réaliste, et pour « conscientiser » leurs erreurs, je leur suggère de modifier l’ex devise révolutionnaire

« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » en

« La zizanie pour un mort, nous creuserons » !

FRANCE-AFRIQUE OR NOT ? C’EST BIEN LA QUESTION !

Encore un mot sur l’incohérence de ces gens, qui vilipendent tous les jours l’ex-colonisateur français, et se gargarisent à tous moments de l’anti France-Afrique, ils viennent de déposer une demande d’enquête parlementaire…Devinez où ?

A l’Assemblée nationale française bien sûr !!!

LE RSP NE SERA PAS DISSOUT…
UN NON-EVENEMENT !

Finalement, après mille et une tergiversations, insultes, accablements… le RSP (Régiment de sécurité présidentielle) est utile à la Nation, a reconnu Zida, le Premier ministre de la transition-forfaiture, et ce régiment ne sera pas dissout.

Quel acte de bravoure !

Quel vent !

Tout ça pour donner encore raison à Blaise Compaoré !

En fait un non-événement, puisque lors de son voyage aux Etats-Unis, où Zida avait en vain essayé de faire « passer la pilule » de la réforme électorale « excluante »…et faute d’avoir convaincu, il avait assuré aux Américains qu’il ne dissoudrait pas le RSP, garantie pour eux d’une relative stabilité et d’une protection anti-terroriste.

On s’interrogeait alors pour savoir qui allait dissoudre Zida !!! Aujourd’hui on le devine…

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Zida prépare sa retraite dorée et ménage ses « arrières » !

ENTRE GENOCIDE ET « ETHNISME »,
LA RESPONSABILITE DES PARTENAIRES OCCIDENTAUX,
ET FRANCAIS EN PARTICULIER, EST ENGAGEE !

Deux déclarations, très inquiétantes pour l’avenir, ont marqué la vie politique burkinabè ces semaines passées.

ETHNISME ET TRIBALISME

Il s’agit, tout d’abord, des propos irresponsables de l’éphémère et maladroit ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré,

Ablassé Ouedraogo, passé avec la même incompétence dans le clan de l’opposition radicale et populiste qui, en réponse à Jeune Afrique à la question : « Quelles sont vos chances d’accéder au palais de Kosyam ? », a répondu qu’il avait trois « atouts » qui, selon lui, le distinguaient des autres candidats : « être mossi, être musulman, et enfin avoir eu une longue carrière dans différentes organisations internationales… ».

GENOCIDE

Ensuite ce fut au tour de Yamba Malick du MPP de Roch Kaboré d’appeler carrément au génocide le 10 juin lors d’une réunion au Marché central de Ouagadougou !

«Préparez vos fusils, vos munitions, vos couteaux pour accompagner Roch Kaboré à Kosyam. Le MPP, c’est la force… ».

Rien d’étonnant de la part d’un comparse de Salif Diallo dont tout le monde au Faso a connu, connait ou connaîtra, à ses dépens, les méthodes violentes et malsaines !

INDIFFERENCE DE LA « TRANSITION » ET DES PARTENAIRES INTERNATIONAUX

Que la « transition » n’ait pas réagi à l’égard de ses complices n’a rien d’étonnant !

En revanche que la France (mais y-a-t-il encore quelqu’un dans l’avion ?), l’Europe, les Etats Unis, la Francophonie, les institutions inter africaines n’aient pas réagi est pour le moins surprenant.

Demain, si l’exclusion et l’apartheid électoral sont maintenus, les violences seront hélas inévitables.

Qui sème l’exclusion récoltera la guerre et la contre-révolution !

Tout le monde versera alors des larmes de crocodile, mais il sera trop tard…

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Ouagadougou le 21 juin 2015

 

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SORTIE DE KAFANDO SUR LA CANDIDATURE DE ROCH KABORE: LE MPP REPOND A L’UPC

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Ceci est une opinion d’un militant du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) sur le commentaire du Président Michel Kafando sur la candidature de Roch Marc Christian Kaboré.

Lorsque le président de la transition Michel Kafando lors de son séjour en France a soutenu, s’agissant de Roch Marc Christian Kaboré, qu’ « à partir du moment où quelque huit mois avant il a changé de camp en reconnaissant qu’il avait commis une erreur, vous ne pouvez pas le poursuivre au même titre que ceux qui sont restés dans leur entêtement ! » ; nombreux sont ceux qui ont vite fait de jeter l’opprobre sur cet homme qui honore bien la mission qui lui a été confiée à savoir conduire la transition.

Un homme qui conduit une transition née d’une soif de changement peut-il se comporter avec la langue de bois du passé ? Non ! Bien au contraire il nous doit la vérité et surtout s’il la connait autant qu’une grande partie de notre peuple.

Si à mon sens il n’y a pas lieu de nourrir quelque polémique que ce soit au sujet de ces propos combien justes du président de la transition, il sied cependant que nous fassions recours aux faits et à l’histoire afin de combler cette amnésie sélective que certains étalent ça et là.

C’est le cas de Nathanaël Ouédraogo, le secrétaire chargé des questions électorales de l’UPC qui soutient qu’on ne change pas de nature parce qu’on a changé de veste. Est-ce à dire que son président Zéphirin Diabré n’a pas changé de nature car il faut rappeler que c’est lui qui a conduit la mise en œuvre de bon nombre de privatisations au Burkina ? Est-ce à dire que les déclarations passées de son président Zéphirin Diabré à propos du MPP et de ses leaders sont mensongères ?

Quand on prend par exemple le discours prononcé par Zéphirin Diabré à l’occasion du premier congrès ordinaire du MPP, on retrouve certaines déclarations qui sont nettement à l’opposé des propos équilibristes sinon carrément contradictoires des seconds couteaux de l’UPC tel que Nathanaël Ouédraogo.

En effet Zéphirin Diabré himself déclarait lors de ce congrès « c’est le lieu pour moi de vous féliciter, vous et vos camarades, pour avoir, par votre acte courageux et historique de rupture, porté une estocade décisive au CDP, et élargit de manière considérable, la perspective d’un changement démocratique dans notre pays ».

L’on voit bien que dès la naissance du MPP, Zéphirin Diabré lui-même qualifie cette dernière « d’estocade décisive au CDP » et « d’acte courageux et historique de rupture ».

Peut-on ne pas être de l’opposition et porter une estocade décisive au CDP ? Peut-on ne pas être de l’opposition et faire preuve de rupture courageuse et historique ? Certainement que NON.

Il y a lieu d’affirmer ici que quand l’histoire parle, la mauvaise foi se tait.

Bien plus encore, le même Zéphirin dans le même discours affirmait « Puisse ce congrès renforcer votre détermination et vos capacités à contribuer à cette alternance et à ce changement, afin qu’il soit dit le moment venu, que, avec le concours inestimable du MPP, l’opposition politique Burkinabè à écrit une nouvelle page de l’histoire de notre pays ».

On peut retenir de ces propos que c’est Zéphirin lui-même qui dit que « le moment venu », il faut dire au peuple et à la face du monde que le changement porté par l’opposition est arrivé « avec le concours inestimable du MPP ». Si ce n’est un opposant comment comprendre que son concours soit inestimable pour le succès de l’opposition ?

Disons simplement que le moment dont a parlé Zéphirin Diabré est bel et bien arrivé. Il est temps de se montrer digne de ses propres déclarations, de se montrer honnête vis-à-vis de l’histoire et des faits.

Ablassé Ouédraogo, président du parti « Le Faso Autrement » quant à lui, s’illustre ces dernières semaines par un reniement surprenant de ces déclarations passées. Heureusement que si les paroles s’envolent, les écrits eux restent pour témoigner.

C’est ainsi qu’au lendemain de la démission de Roch Marc Christian Kaboré et de ses camarades, Ablassé Ouédraogo déclarait « Nous accueillons ces démissions de façon satisfaisante et nous disons que les motivations qui ont été présentées dans la déclaration qu’ils ont adressée à Assimi Kouanda, secrétaire exécutif du CDP, sont les mêmes que les nôtres au sein du CFOP. A partir du moment où ils acceptent de déménager et venir renforcer les rangs de l’opposition, nous accueillons ces démissions avec beaucoup de plaisir ».

La question qu’on pourrait poser est celle de savoir comment on peut « venir renforcer les rangs de l’opposition » si l’on est pas opposant ? Ceci d’autant plus que c’est Ablassé Ouédraogo lui-même qui affirme que les motivations de ces démissions « sont les mêmes que celles du CFOP ». Etrange ! N’est ce pas ?

Il est clair que cela ne se peut aucunement et que toute déclaration contraire aujourd’hui, pour des raisons électoralistes ne saurait que mettre en évidence un choix volontaire de nier les faits historiques.

On peut être concurrent dans le cadre d’une élection politique sans pour autant nier la véracité des faits historiques ainsi que l’a fait Me Bénéwendé Sankara qui bien que concurrent politique du MPP n’a pas cherché à jouer les équilibristes.

Il a affirmé haut et fort que « J’ai retenu que le président Michel Kafando dit qu’on ne peut pas mettre Roch Marc Christian Kaboré sur le même pied d’égalité que ceux qui se sont entêtés. Cela est si vrai que le MPP a été membre du Chef de file de l’opposition politique. La loi 009-2009/AN portant statut de l’opposition politique dit en son article 2 que « est considéré comme parti politique de l’opposition, tout parti légalement constitué, se déclarant opposé au parti ou au groupement de partis participant au gouvernement ou soutenant l’action gouvernementale ».

Dans le Burkina que nous ambitionnons de construire pour le triomphe des idéaux de notre peuple, nous ne pouvons nous permettre des faux fuyants. Non, ce comportement est incompatible avec des déclarations qui ignorent volontairement la vérité historique.

Saibou Ouédraogo

Chargé de la communication de l’Union Nationale des Jeunes du MPP

ZEPHIRIN DIABRE ET L’UPC ONT ILS FINALEMENT COMPRIS CE QUI SE PASSE DANS LE BURKINA DE LA TRANSITION?

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extrait de l’interview de Nathanael  Ouedraogo dans l’obs.

NATHANAËL OUÉDRAOGO, SECRÉTAIRE AUX QUESTIONS ÉLECTORALES DE L’UPC, AU SUJET DES LEADERS DU MPP : «ON NE CHANGE PAS DE NATURE PARCE QU’ON A CHANGÉ DE VESTE»
Le président du Faso, Michel Kafando, en visite officielle à Paris, a déclaré sur RFI que Roch Marc Christian Kaboré, pour avoir quitté le CDP avant l’insurrection populaire, ne peut pas être considéré au même titre que ceux qui ont soutenu la modification de l’article 37 jusqu’au soir du 30 octobre. Quel commentaire en faites-vous ?

Le président Kafando, je l’aime beaucoup, je le respecte beaucoup, surtout maintenant qu’il est à la tête de l’Etat. Nous sommes tous ressortissants de la commune rurale de Komsilga. Mais je trouve que sa sincérité et son bon cœur lui jouent parfois des tours. Je pensais en fait que la loi telle qu’elle a été votée excluait ceux qui ont soutenu ouvertement le projet de modification de l’article 37 qui a entraîné une insurrection populaire.

Je ne savais pas qu’il y avait une liste secrète. Je sais bien qu’il n’y en a pas, mais comme je le dis, il est d’une sincérité touchante. Mais c’est une déclaration mal venue ; c’est plutôt à la justice de montrer qui a soutenu et qui ne l’a pas fait, pour quelle période, etc. Et lui-même, il l’a dit dans la même interview. Le président Kafando n’est pas juge et il faut laisser le soin aux juridictions compétentes de travailler comme il le faut.
Octobre n’est plus loin, et votre parti ainsi que les autres sont actifs depuis sur le terrain. Au MPP, on parle de gagner la présidentielle au ¼ de tour, c’est-à-dire haut la main. Comment on reçoit ce message à l’UPC ?

Vous savez, on ne change pas la nature fondamentale des hommes parce que tout simplement ils ont changé de veste. Il y en a qui croient que la démocratie, c’est comme un tour de passe-passe : ils sont d’un côté aujourd’hui parce que le vent souffle là-bas et se rendent de l’autre demain en fonction de la direction du vent.

Mais, de toutes les façons, leur passé les rattrapera. Nous savons qu’au Burkina, jusque-là, les élections n’ont jamais été transparentes, il y a toujours eu des fraudes massives. Des gens ont mis en place un système qui s’appelle le Tuk Guilli. Et on sait qui l’a prononcé.
Qui est-ce ?
C’est Simon Compaoré. Et il a eu à déclarer que si les populations ne les votent pas, les caïlcédrats le feraient. Et ça c’est grave. C’est une injure au peuple, et aujourd’hui dire aux Burkinabè qu’il n’y aura qu’un quart de tour à la prochaine présidentielle, c’est leur manquer de respect. Personne n’a de nombre de tours à imposer, c’est le peuple souverain à travers ses votes qui en décide.

Nous continuons à dire que ce sont des insultes faites en permanence parce que ces gens-là n’ont pas changé. Ils ont changé de manteau, mais fondamentalement ce sont les mêmes personnes. Ils vont donc encore utiliser les mêmes méthodes, les mêmes fraudes. Sinon, pourquoi ces déclarations?

On peut parler en espérant qu’on va gagner les élections, mais on ne peut pas décider du nombre de tours. Mais ils sont habitués, comme par le passé, à transporter des urnes, de l’argent dans des djembé, à fêter leurs milliards… Mais je sais que le peuple aujourd’hui sera vigilant.

C’est pourquoi nous avons installé des commissaires antifraude. Nous plaçons jusque dans les communes, des personnes qui vont pister systématique la fraude. Nous travaillons donc avec les bailleurs internationaux, la CENI à ce que ces élections soient les plus transparentes possibles. C’est dire que ceux qui parlent de quart de tour ou de demi-tour vont se retrouver à la MACO s’ils continuent ainsi, parce que le jeu démocratique a des règles.

Et aujourd’hui, je suis convaincu que le peuple saura faire la part des choses. On ne peut pas vomir quelque chose et revenir le manger après. Si aujourd’hui, on a chassé Blaise, je vois mal comment Roch peut revenir. Il est au cœur de ce système. Eux qui ont été artisans pendant 26 ans de ce système. Et si on parle de paternité, on ne peut pas dire qu’ils ne partagent pas la paternité du CDP, ses déboires et, malheureusement, ses crimes.
Mais une faute avouée est à moitié pardonnée…

Oui, mais pas un crime. La faute de gestion, c’est quand les gens font leur travail avec honnêteté. Mais c’était un système bien huilé, qui est criminel sur les plans économique, humain et social. Ce sont des crimes terribles qui ont été commis par ce système et ses acteurs ; ce ne sont pas des fautes. Il s’agit de choses planifiées savamment.

Vous avez vu par exemple comment Norbert Zongo a été brûlé ? Même Dieu a dit que l’âme qui pèche irait en enfer. Il donne le salut, mais il y a châtiment. Dieu est bon, c’est ce qu’on m’a dit. On dit que Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui soit sauvé. Mais celui qui ne croit pas sera condamné.

Ça veut dire qu’il y a une responsabilité de chaque humain dans ce qu’il fait. Si vous choisissez de ne pas avoir pitié de vos concitoyens, de servir dans les crimes et trafics, vous devez en payer le prix. Il faut que l’Afrique sorte un jour de ce carcan de l’impunité. Toute nation aujourd’hui forte démocratiquement est fondée sur une justice implacable.

Il y a tout un livre qui a rapporté plus de 227 crimes au Burkina depuis la Rectification. Vous pensez qu’il faut laisser tout ça impuni ? Non. Les gens ne l’ont pas fait parce qu’ils y étaient contraints, c’est pour l’avidité du pouvoir et de l’argent. Il est temps qu’on paie, pour que les gens comprennent ce qui les attend s’ils commettent des malversations. Et c’est ça qui renforce la démocratie.
Il y a des arrestations qui ont cours actuellement au Faso. On sait notamment que d’anciens maires et d‘autres responsables politiques sont actuellement détenus pour leur gestion ou pour des propos tenus. Quelle lecture faites-vous de cela ?

Ce que moi, je souhaite, c’est que toutes ces actions finissent devant un juge, car c’est la justice qui permet de coexister. La coexistence sociale pacifique dépend de l’outil judiciaire. J’ai vu des anciens ministres qu’on a arrêtés et déférés devant le procureur du Faso qui s’est déclaré incompétent. En effet, un ministre, c’est la Haute Cour de justice qui doit le juger. Pour moi, c’est normal. Le fait qu’on le conduise devant le juge est normal, et le fait que celui-ci se déclare incompétent c’est normal.

C’est pourquoi il faut mettre fin à l’impunité. Parce que si vous êtes au pouvoir et que vous parlez, quand vous n’y serez plus vous allez en répondre. De toutes les façons, les 27 ans du régime Compaoré ont toujours des traces. Je ne peux pas apprécier l’opportunité des arrestations qui ont cours actuellement, mais que ça finisse devant un juge, c’est ce qu’il faut.
Comment entrevoyez-vous octobre 2015 ?
Je pense que c’est une chance historique pour le Burkina Faso. Nous n’avions pas espéré cela, mais tant mieux. Le Burkina Faso est à un moment d’apesanteur politique, nous arrivons à des élections où tout le monde a pratiquement les mêmes chances. Nous souhaitons qu’elles soient propres, justes et transparentes.

Et nous pensons que tous les acteurs vont dans ce sens, autant les membres du gouvernement de la Transition que les partis politiques et la CENI qui est le moteur de ces élections, et en qui nous avons confiance. Nous avons, avec les partenaires techniques et financiers de ces élections, développé de nouveaux outils pour combattre la fraude.

Il va y avoir, par exemple, directement transmission des résultats de n’importe quel bureau de vote à la CENI à Ouaga. Les résultats seront donnés bureau de vote par bureau de vote. Ça veut dire que si vous êtes dans un bureau de vote et que vous constatez les résultats de ce bureau, vous pourrez les comparer à ce qui va être inscrit sur le site de la CENI au compte de ce bureau. C’est ainsi que nous aurons des élections transparentes, et c’est ce que nous souhaitons.
Interview réalisée par Arnaud Ouédraogo
L’Obs

Transition kafkaïenne au Burkina Faso: Les secrets d’Etat sur les antennes de radio ou chez les dolotières bientôt

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Par Mahdi Tahéré Kaboré  a Zaghtouli

Quand un diplomate retraité à qui l’on a tout donné sans le passage au confessionnal, se met à dévoiler les secrets d’Etat sur les antennes de radio, c’est que ça sent le pourri au royaume transi par les spasmes de la Démocratie banana et les célébrations permanentes que seul Ubu sait gaver le bon peuple. Qu’a-t-on donc fait au bon Dieu pour mériter ça ? Et dire que même les chrétiens catho de base coachés par les évêques porteurs soutanes de couleur impériale ont prié pour cette diplomatie fermière. Que notre Michel National monte sur ses grands chevaux pour « faire comprendre à Alassane Ouattara », arrête-moi sinon je vais tout gâter, est déjà assez rude et cela sort des convenances et normes de cordialité protocolaire. Dire sur une radio publique que les oignons seront cuites pour la Côte d’Ivoire « si le plus illustre des hôtes burkinabè de l’Etat ivoirien a des velléités de destabilisation, nous allons agir » est digne des pires déclarations bellicistes inutiles de la part d’un chef putschiste dont l’épée est tordue. Par amour pour le Burkina Faso moderne, son œuvre, le Président Blaise Compaoré a préféré démissionner plutôt que de faire tonner la poudre comme ces machiavéliques du MPP l’espéraient. Et dire que ces sorciers ont célébré ces enfants qu’ils ont offerts en offrande à leur fétiche caché chez les évêques. Au fond, quelle adresse avez-vous cher Kafando Michel le belliqueux ? Sinon comment pouvez-vous combattre avec une virulence verbale, vous l’ancien exilé d’Anyama, pourchassé par les sbires du Président Thomas Sankara, cette même Côte d’Ivoire vous a offert gîte et couvert. Alors, vous devez en savoir un peu pour en dire moins. Que de gaffes le 6 janvier 2015 devant des activistes sortis des cabarets pour s’en aller vous rencontrer, activité qui ne crée pas de richesses pour la Nation. Et maintenant, c’est au Président Alassane Ouattara, l’élu légitime là où votre magistère vous vient du désordre et du putsch que vous vous en prenez, gratuitement. Exactement comme votre idole, vous le révolutionnaire à 72 ans, le Président Thomas Sankara qui taxa en son temps le vieux Houphouët-Boigny de vieux crocodile au regard gluant. Il ne savait certainement pas que le vieux crocodile a survécu à des généraux, a fortiori des capitaines. Vous, votre obsession, c’est le Président Alassane Ouattara. L’aviez-vous jamais vu piper un traitre mot sur vos inconduites, vos sorties villageoisement diplomatiques ? Ne trouvez-vous pas que vous avouez votre forfait puisque vous affirmez « que le Président Blaise Compaoré qui est là-bas en exil » est le Président élu qui a démissionné pour que vos délires de sang innocent n’advienne point ? De quoi avez-vous donc peur ? De vos aveux ? Pensez-vous, vous ex membre du Conseil de Sécurité, en charge de la sécurité et de la paix dans le monde, que vous n’avez rien d’autre à faire que de vous saisir d’un marteau pour casser les droits d’exil ? Et que dire des règles de bon voisinage qui vous dictent une conduite plus responsable. Puisque vous empruntez souvent nos aéronefs d’Air Burkina, (La Compagnie du Bon voisinage) peut-être que leur signature publicitaire vous inspirera la prochaine fois. Exhiber les propos du Président Alassane Ouattara pour flatter votre orgueil de grandeur est une livraison de secret d’Etat et la vampirisation de la dignité de Chef d’Etat.  Le Président Ouattara n’a pas besoin de vous entendre pour savoir qu’un Coup d’Etat est un Coup d’Etat. Quelle évolution de compréhension peut-on obtenir d’une identité du genre A est A ? C’est une simple constatation à la portée de tous. Que par courtoisie et par devoir de gratitude envers le peuple burkinabè pour son apport décisif via L’APO ou Accord Politique de Ouagadougou, le Président Ouattara vous ait mis à l’aise, est un signe de hauteur et de grandeur d’âme. Hélas ! Vous l’aviez compris, comme toujours dans les cabarets de Zabredaga comme des rencontres d’affairage.com.

Grand papa, là, là, sortez dans ça. Incarnez, même si vous n’êtes ni légitime, ni compétent, notre honneur et notre dignité avec la classe que le Président Blaise Compaoré symbolisait. C’est pourquoi d’ailleurs, il était le leader incontesté de la sous-région que vos délinquants juvéniles et conspirateurs bolchéviques et payeurs MPP méchants ont renversé violement.

Vous êtes le bénéficiaire de ce désordre et vu votre grand âge, même nous qui savions que le doyen Ed Ouédraogo était à la manœuvre pour vous installer au profit de Roch Kaboré et contre les bolchéviques sy chérifiens, pensions que vous pouviez raisonner ces malfrats, à la limite. Que nenni ! Nous vous croyions assez sage et assez compétent. Monsieur le Président Kafando, vous étiez à Paris. Dites-moi, peut-on faire accepter par l’Académie française, l’énoncé suivant : pire sage ? Je ne trouve pas mieux pour vous qualifier.

Et qui vous connait d’ailleurs dans ce vaste monde afin que vos menaces émeuvent un chat ? Votre transition kafkaïenne qui consiste à se prendre pour un régime révolutionnaire là où le gouvernement MPP en place est certes le liquidateur de la IV République mais sans pour autant vouloir autre chose que le fauteuil présidentiel pour le bénéficiaire ou bien Salif (qui croyait le faire rattraper à la dernière minute par le même bâton qui frappera les élus CDP) ou bien Roch (que le juge constitutionnel Kafando vient de déclarer admis à s’asseoir) du processus électoral en trompe-l’œil et autres turpitudes anti-démocratiques en cours. Au fond, Kafando est le visiteur assidu de Kafka puisqu’il ne comprend rien à sa propre situation, ce qui lui est arrivé par le complot des comités chrétiens de base et subséquemment ce qui lui arrive aujourd’hui. Aussi, lui le tout premier bénéficiaire des règles d’hospitalité ivoirienne se comporte en ingrat et par là même conduit le Burkina Faso droit dans le mur. Que vous ne trouviez pas le temps de venir rencontrer le plus gros contributeur à l’essor économique du Burkina Faso,  l’Etat ivoirien et les citoyens burkinabè réunis, est inqualifiable. Vous êtes devenu comme vos alliés objectifs actuels que sont les ivoiritaires du FPI, les persécuteurs des Burkinabè pendant dix ans, les violeurs de leurs droits civiques et l’instauration d’une Banana Republic et qui convoquent tous les jours, les opposants pour peu qu’ils toussent. Telle fut la misère vécue par Léonce Koné. Dites à votre parent Zida, comme il est milliardaire, il n’a qu’à importer pour nous vendre, il est commerçant et non un soldat, les mors en tissus Jean. Les Burkinabè les achèteront et les porteront. Pas pour votre bonheur mais pour ne point vous adresser la parole jusqu’au retour d’exil de son libérateur des lubies sankaristes d’hier et autres nains politiques abâtardis par le violent MPP d’aujourd’hui. Ce libérateur est le Président Blaise Compaoré. Interdire les émissions interactives ne vous seront d’aucune utilité.

Je serai à l’escale de Zaghtouli, c’est chez moi,  pour le saluer. L’ambiance rappellera Soumaoro kanté le dictateur et imposteur que votre gouvernement campe et le libérateur, l’amoureux de la veuve et de l’orphelin, le vaillant Soundiata Kétia dont le retour d’exil fut liberté pour tous.  Finalement, je doute de votre profil de diplomate chevronné puisque si c’est du TAC que vous parlez, vous le ministre putschiste de Saye Zerbo, vous le président putschiste d’Octobre, vous devriez savoir que s’il était en préparation normalement, les experts se seraient déjà rencontrés, les ministres ensuite, les premiers ministres auraient accordé leur agenda et la date de la rencontre au sommet fixée. Rien de tout cela. Pourquoi ? Vous êtes un gouvernement qui refuse de porter son nom : Moi je vais vous le dire, pian. Le gouvernement de facto et incompétent notoire de Monsieur Kafando est en déréliction politique et en cacophonie totales. Pourquoi destabiliser ce qui sent l’implosion imminente? Attendez la rencontre du TAC. Une ombre qui se prend pour un dragon attend d’embrasser une autre bien plus fugace. Voilà un cinéma obscur à voir chez la dolotière du coin!

Le TAC concerne les élus des peuples burkinabè et ivoirien dont  la légalité républicaine est le viatique. Et non ce gouvernement de n’importe quoi, de petits vieux mal causeurs, de putschistes atones et aphones, de MPPiste thanatocrates et de bolchéviques retardataires, adeptes de la réécriture des faits de Coup d’Etat à leur avantage. Allez-y seulement ! Le terminus vous embrasse.