31 octobre 2014 La Démocratie burkinabè est assassinée, tout va bien !!!!!!!!!

31 octobre 2014

La Démocratie burkinabè est assassinée,

tout va bien !!!!!!!!!

 

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Un coup d’Etat violent, avec la complicité d’un Etat voisin, met fin à l’ordre constitutionnel,

La Constitution est suspendue pour être mieux violée ! L’ambassadeur de France Gilles Thibault se réjouit de la destruction de l’Assemblée nationale symbole de la démocratie et de la démission du Président démocratiquement élu Blaise Compaoré (à qui le Président Hollande avait proposé, par écrit, en mars 2014, le poste de Secrétaire Général de l’OIF), oubliant que les totalitarismes religieux détruisent les symboles culturels et que les totalitarismes politiques détruisent les symboles de la Démocratie !

Les chefs de partis politiques sont emprisonnés dans certaines casernes militaires,

Les mandats de tous les députés de l’opposition comme de la majorité, démocratiquement élus, sont annulés.

Tous les élus, nationaux, régionaux, communaux sont renvoyés chez eux et leurs mandats annulés !

 

L’épuration commence…

La « transition », chargée uniquement de préparer les élections fin 2015, sème la division, attise les haines, organise la « chasse aux sorcières »… et procède, toutes les semaines, à plus de 100 nominations !

 

Aujourd’hui le Burkina Faso c’est :

–         Une pénurie d’eau sur tout le territoire,

–         Des coupures permanentes d’électricités,

–         Un manque généralisé des biens de première nécessité,

–         Des capitaux qui désertent le Pays,

–         Des grèves généralisées,

–         Un PIB en baisse de près de 3 points en 4 mois,

–         Des projets de lois absurdes et sans intérêts qui menacent les libertés, même sexuelles,

–         Des arrestations arbitraires,

–         L’interdiction aux partis politiques qui furent proches de Blaise Compaoré de participer aux prochaines élections,

–         Depuis le 1er avril le Premier Ministre a annoncé son intention de réprimer toutes les manifestations…même celles non annoncées!

–         Des interdictions de sortie du territoire aux responsables politiques non soumis à la « transition »,

–         Une « épuration » des diplomates « mal-pensants »,

–         L’interdiction de voter aux Burkinabè de l’extérieur, au prétexte qu’on ignore s’ils voteront « bien » !

–         Une remise en cause des droits des femmes…

–         Le pays de fait n’est plus géré, et toutes les conditions sont, hélas, réunies pour favoriser les exactions externes des vautours islamistes qui veillent !