Irresponsabilité au sommet du Faso

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Le Président de la Transition vient de se démettre par irresponsabilité avérée et incapacité notoire. Notre vaillante Armée dont le sens de l’honneur et du respect de la hiérarchie n’a jamais été démentie, vient de perdre son Commandant en Chef. L’Institution vient de constater, à son corps défendant, qu’elle ne dispose plus de Chef suprême conformément à la Constitution. Michel kafando l’a désavouée pour ne pas dire humiliée alors même que cette Armée, dirigée par des Généraux, des officiers, et composés des braves soldats du rang n’a jamais désobéi à son Commandant en Chef démissionnaire. Oui, effectivement il a démissionné de ses responsabilités et s’est caché derrière un comité des sages, hormis le juge Moussa Sanogo et l’Avocat Pacéré Titinga, est addictif aux perdiems. L’Armée lui demandait de jouir de ses prérogatives présidentielles que l’intérim lui confère, pour faire droit  à sa requête unanime de retrait de tous les personnels militaires des organes de la Transition. Kafando a trahi l’intérêt supérieur de la Nation qui reste la cohésion au sein des Armées, le respect de la hiérarchie et donc de la discipline militaire, et refus d’exécuter les consignes du Haut Commandement par la bande du Lt Colonel milliardaire Zida, désireux de devenir Général, sans en avoir le mérite.

Kafando a préféré abandonner ses responsabilités en rase campagne, incapable de trancher. Soit obtenir la démission séance tenante desdits personnels de l’Armée, soit les remettre à leur Institution d’origine pour emploi. Politiquement, depuis 1966, le Burkina Faso allait ainsi connaître une ère de jeu politique et démocratique démilitarisé. La Transition allait pouvoir dans le cadre des institutions tenues uniquement par des civils, rétablir la légalité républicaine. Kafando a préféré rester dans la logique des putschistes d’octobre : la militarisation du politique. La prévalence du principe de force que la minorité violente a établi. Désormais tous les arbitraires sont possibles. Une Chance historique est ratée par l’IRRESPONSABLE Kafando.

Kafando s’est débiné et a, soit disant coupé la poire en deux, là où son honneur et celui de l’institution militaire imposait de trancher dans le vif. Que devient une Armée sans son Commandante n Chef ? Elle doit impérativement s’en donner, un, d’autorité. Kafando a laissé le poste vacant, invitant l’Armée à y pourvoir. Que l’Armée qui n’a jamais désobéi s’offre dès lors le Commandant en chef de son choix, puisque la discipline et le respect de la hiérarchie ont foutu le camp avec ce pouvoir de zinzins.

Incapable d’incarner l’intérêt national, sitôt la loi d’exclusion invalidée, Kafando et ses soutiens militaires activent la mise en accusation des autorités légitimes et légales de l’ancienne majorité. Motif : attentat à la Constitution en son article 37. Or le même article assure la possibilité légale de sa modification. Même aujourd’hui encore. Pourquoi ? Précisément pour que Le MPP, coute que coute, tchogo, tchogo, remporte l’élection présidentielle au moyen de l’exclusion réintroduite par les poursuites. Gravissime Déviation de la Transition pour la partialité, le bidouillage des votes. Vive la raison du plus fort du moment au Faso piraté par des zinzins !!!

Finalement, il n’est pas possible de contenir cet état de non droit de se prévaloir de sa force, de sa cécité politique au service de la division des Burkinabè, de sa force de nuisance contre la paix et la stabilité de l’Etat, que par un autre principe de force. Le sort en est jeté !!!

Le diable ne change jamais sa façon éhontée de trancher !!!

Vive l’Armée soudée

Vive la République

Vive le Burkina Faso

22 CENSURE ET DELATION, LES DEUX MAMELLES DE L’APARTHEID ELECTORAL, ET DE LA DICTATURE BURKINABE !

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21 juin 2015 : MORT DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

En son alinéa 1er, l’article 68 bis du code électoral de la transition, en réalité « de circonstance », énonce, « Est interdite, quatre-vingt-dix jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée. »

A l’alinéa 2 du même article, il est précisé que « Le cas échéant, toute personne ayant intérêt, peut saisir le Conseil supérieur de la communication (CSC) garant du principe d’égalité entre les parties en compétitions. »

Voir annexe ci-jointe

Voici donc formellement et clairement énoncés les deux principes hypocrites qui fondent les dictatures, les régimes d’exception et les « apartheids électoraux » !

D’abord on censure les manifestations des opposants et leurs droits de diffuser leurs idées, en particulier ceux qui contestent, à juste titre, la forfaiture que constitue ce nouveau code électoral, puis on incite à la délation auprès d’un Conseil bien peu supérieur de la communication qui a déjà, rappelons-le, interdit les émissions en direct sur les médias audio et audio-visuel, privés et d’Etat !

Que veut dire « campagne électorale déguisée » ?

La liberté d’expression n’est pas un déguisement !

rockiEn revanche on peut s’interroger sur les masques de «transitoires » que portent les membres du MPP de Roch Kaboré pour manipuler la transition à son avantage !

Quant à la délation, ce n’est pas vraiment nouveau… Le « ministre » auto-proclamé, Auguste Denise Barry, de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité, avait déjà encouragé à la délation rémunérée de personnes suspectes (le spectre est large), le jeudi 16 avril 2015, précisant, au sujet des arrestations arbitraires, que « tout le monde était concerné et que tout le monde pouvait se faire arrêter… ».

Et il y en a du monde derrière les barreaux de la transition… Selon notre évaluation il y aurait près de 300 personnes toujours détenues, arbitrairement et sans décisions judiciaires !

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LES SANKARISTES DEJA DIVISES !
SAINT-KARA N’A PAS FAIT DE MIRACLE…

Les Shadocks pompaient…

Les Sankaristes creusent !

A ce jour ils n’ont pas trouvé de pétrole et c’est bien dommage.

Ils auraient d’ailleurs eu plus de chance de trouver du pétrole que de trouver leur unité !

Il est vrai que les Sankaristes ne sont bons qu’en gestion morbide de cadavres.

Toutefois soyons juste, il existe une exception, celle de la « veuve » qui gère plutôt bien, depuis 28 ans, le trésor de guerre dissimulé à Montpellier !

Moins de 15 jours après le départ de la Madone Maryam, et l’unité proclamée des Sankaristes autour de Maître « Benêt » Sankara, qui est de la famille sans en être tout en étant, tout a volé en éclats.

Boukary Kaboré dit le lion, de la tendance sankaro-édentée, fait cavalier seul avec son Parti de l’unité nationale pour le développement (PUND),

Jean Baptiste Natama, un bébé Compaoré de la tendance sankaro-opportuniste avec sa Convergence pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) est déjà candidat,

Nana THIBAUD (rien à voir avec Gilles Thibault ambassadeur de France en sursis dit-on !!!) et son RDP (Rassemblement Démocratique et Populaire), de tendance sankaro-capitaliste, soutient Djibrill BASSOLE et le NAFA.

Cerise rouge sur le gâteau, le Front des forces sociales (FFS), du défunt Norbert Michel Tiendrébéogo se dit « n’être plus tenu par les résultats issus de la convention» …de l’unité !

Le CDS, l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), l’Espoir et de l’Unité d’action des Mouvements Sankaristes (URD/MS) – Morts de rire diraient les adolescents sur les réseaux sociaux – ont suivi le mouvement de la « désunité ».

J’en conviens c’est compliqué à suivre et cela donne le tournis, des maux de tête, mais c’est normal…Enfin chez les gens normaux, ce que ne sont pas les Sankaristes !

En fait l’unité des Sankaristes est comme la ligne de l’horizon, elle s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche !

En attendant ils creusent… et ils ont du pain sur la planche si demain ils doivent déterrer les centaines de victimes de leur idole !!!

Pour être plus réaliste, et pour « conscientiser » leurs erreurs, je leur suggère de modifier l’ex devise révolutionnaire

« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » en

« La zizanie pour un mort, nous creuserons » !

FRANCE-AFRIQUE OR NOT ? C’EST BIEN LA QUESTION !

Encore un mot sur l’incohérence de ces gens, qui vilipendent tous les jours l’ex-colonisateur français, et se gargarisent à tous moments de l’anti France-Afrique, ils viennent de déposer une demande d’enquête parlementaire…Devinez où ?

A l’Assemblée nationale française bien sûr !!!

LE RSP NE SERA PAS DISSOUT…
UN NON-EVENEMENT !

Finalement, après mille et une tergiversations, insultes, accablements… le RSP (Régiment de sécurité présidentielle) est utile à la Nation, a reconnu Zida, le Premier ministre de la transition-forfaiture, et ce régiment ne sera pas dissout.

Quel acte de bravoure !

Quel vent !

Tout ça pour donner encore raison à Blaise Compaoré !

En fait un non-événement, puisque lors de son voyage aux Etats-Unis, où Zida avait en vain essayé de faire « passer la pilule » de la réforme électorale « excluante »…et faute d’avoir convaincu, il avait assuré aux Américains qu’il ne dissoudrait pas le RSP, garantie pour eux d’une relative stabilité et d’une protection anti-terroriste.

On s’interrogeait alors pour savoir qui allait dissoudre Zida !!! Aujourd’hui on le devine…

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Zida prépare sa retraite dorée et ménage ses « arrières » !

ENTRE GENOCIDE ET « ETHNISME »,
LA RESPONSABILITE DES PARTENAIRES OCCIDENTAUX,
ET FRANCAIS EN PARTICULIER, EST ENGAGEE !

Deux déclarations, très inquiétantes pour l’avenir, ont marqué la vie politique burkinabè ces semaines passées.

ETHNISME ET TRIBALISME

Il s’agit, tout d’abord, des propos irresponsables de l’éphémère et maladroit ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré,

Ablassé Ouedraogo, passé avec la même incompétence dans le clan de l’opposition radicale et populiste qui, en réponse à Jeune Afrique à la question : « Quelles sont vos chances d’accéder au palais de Kosyam ? », a répondu qu’il avait trois « atouts » qui, selon lui, le distinguaient des autres candidats : « être mossi, être musulman, et enfin avoir eu une longue carrière dans différentes organisations internationales… ».

GENOCIDE

Ensuite ce fut au tour de Yamba Malick du MPP de Roch Kaboré d’appeler carrément au génocide le 10 juin lors d’une réunion au Marché central de Ouagadougou !

«Préparez vos fusils, vos munitions, vos couteaux pour accompagner Roch Kaboré à Kosyam. Le MPP, c’est la force… ».

Rien d’étonnant de la part d’un comparse de Salif Diallo dont tout le monde au Faso a connu, connait ou connaîtra, à ses dépens, les méthodes violentes et malsaines !

INDIFFERENCE DE LA « TRANSITION » ET DES PARTENAIRES INTERNATIONAUX

Que la « transition » n’ait pas réagi à l’égard de ses complices n’a rien d’étonnant !

En revanche que la France (mais y-a-t-il encore quelqu’un dans l’avion ?), l’Europe, les Etats Unis, la Francophonie, les institutions inter africaines n’aient pas réagi est pour le moins surprenant.

Demain, si l’exclusion et l’apartheid électoral sont maintenus, les violences seront hélas inévitables.

Qui sème l’exclusion récoltera la guerre et la contre-révolution !

Tout le monde versera alors des larmes de crocodile, mais il sera trop tard…

Volt’R

Ouagadougou le 21 juin 2015

 

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BARRY EST LE VRAI PRESIDENT DE LA TRANSITION BURKINABE

Depuis que les insurgés et les militaires félons ont mis la IV République sens dessus sens dessous, les incongruités, bizzareries et zizanies à la Zida sont de nationalité barrystanaise. Le Barrystan est un pays sahélien qui, jadis, rayonnait tant que les jalousies de ses voisins du nigeri, du soudan et du mauristan se sont cotisé et mis les fonds à la disposition d’un belliciste impénitent nommé Salf, barrystanais lui-même, pour porter le glaive dans le sein de la mère patrie. Pour lui renvoyer l’ascenseur, ses voisins comploteurs lui assignèrent de brûler l’auguste assemblée des élus, de piller les enfants prospères aux fins de les ramener à zéro, de nommer le bien nommé Barry, Colonel président de facto mais derrière le rideau. Sa mission ? Détruire toutes les institutions représentatives de la population comme l’ancienne formation au pouvoir, les conseils municipaux, faire des conseils de ministres juste pour nommer comme exactement l’on nomme et tapote le cul des vaches à Dori pour mieux humer l’air des temps jouisseurs. Le Colonel est parti annoncer à ses compatriotes des bords de la lagune Ebrié que pour l’exercice de leurs droits constitutionnels à la présidentielle 2015, les carottes sont cuites. Voilà, un berger qui va à la lagune, au lieu d’offrir à boire abondamment à ses compatriotes du petit lait pour assouvir leur soif de participation aux élections, se dédit, se renie et renverse la calebasse ébrié remplie de colas de bienvenue. Droit dans ses bottes, il déclare que seuls les lèche-bottes sont les bienvenus à son meeting. Mêlée générale comme au Rugby. Ses hôtes lagunaires, courtoisie et amitié légendaire oblige, sont obligés d’envoyer deux cargos de policiers. Koutoubou yé ! Pourvu qu’on lui refile la note. Couard, il file à l’anglaise pour se cacher, protégé comme il l’était, dans l’enceinte du Consulat. 4 heures de débats houleux. Echec et mate !
Paradoxe des paradoxes, il retourne à Ouaga et ses obligés dont le sous-chef Zida accourt à l’aéroport pour l’acclamer. Attalaku ! Pour un échec ! Pourvu qu’on dise qu’il s’est passé quelque chose. Il est allé d’esclandre en esclandre pour finir, acclamé comme un héros, un bramogo vindicatif. Au Barrystan, on aura tout vu. Pas de respect de la hiérarchie militaire, pas plus pour les convenances diplomatiques. Y a –t-il un conseiller diplomatique dans ce pays ? Un chef de protocole ? Non. On s’en fout. La banalité rejoint l’historique. Moi je dis l’amateurisme, le désenchantement et la panique à bord régentent la vie au jour le jour au Barrystan. La cacophonie est désormais la symphonie dans le Burkina post- insurrectionnel.
Que fait le vieillard dans tout ça ? Le pauvre, il est rejeté au troisième rang du protocole barrystanais. Puisque son chef est Zida. Zida lui-même vénère Barry. Aussi, se rend-il, presto illico, à l’aéroport pour lui réaffirmer, sa loyauté indécrottable. Au retour, le vieillard lui rendra tout autant ses respects. Des us diplomatiques bâtards.
Paradoxe des paradoxes, ce jeu d’ombres désinvoltes dit plus sur leurs états d’âme que les semblants de sursaut de dignité que la TV barrystanaise diffuse. La question qui taraude l’esprit des braves Burkinabè, ridiculisés par les « hauts faits » de ces barrystanais, c’est de savoir qui commande Barry ? Salf commande Barry. Barry est le valet en chef du MPP qui est au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels. Pauvre Faso, je pleure ton nom. Le MPP des perfides à la Salf t’ont zombifié, mon pays bien-aimé ! T’inquiète, je reviendrai pour te relever !

Les Patriotes

31 octobre 2014 La Démocratie burkinabè est assassinée, tout va bien !!!!!!!!!

31 octobre 2014

La Démocratie burkinabè est assassinée,

tout va bien !!!!!!!!!

 

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Un coup d’Etat violent, avec la complicité d’un Etat voisin, met fin à l’ordre constitutionnel,

La Constitution est suspendue pour être mieux violée ! L’ambassadeur de France Gilles Thibault se réjouit de la destruction de l’Assemblée nationale symbole de la démocratie et de la démission du Président démocratiquement élu Blaise Compaoré (à qui le Président Hollande avait proposé, par écrit, en mars 2014, le poste de Secrétaire Général de l’OIF), oubliant que les totalitarismes religieux détruisent les symboles culturels et que les totalitarismes politiques détruisent les symboles de la Démocratie !

Les chefs de partis politiques sont emprisonnés dans certaines casernes militaires,

Les mandats de tous les députés de l’opposition comme de la majorité, démocratiquement élus, sont annulés.

Tous les élus, nationaux, régionaux, communaux sont renvoyés chez eux et leurs mandats annulés !

 

L’épuration commence…

La « transition », chargée uniquement de préparer les élections fin 2015, sème la division, attise les haines, organise la « chasse aux sorcières »… et procède, toutes les semaines, à plus de 100 nominations !

 

Aujourd’hui le Burkina Faso c’est :

–         Une pénurie d’eau sur tout le territoire,

–         Des coupures permanentes d’électricités,

–         Un manque généralisé des biens de première nécessité,

–         Des capitaux qui désertent le Pays,

–         Des grèves généralisées,

–         Un PIB en baisse de près de 3 points en 4 mois,

–         Des projets de lois absurdes et sans intérêts qui menacent les libertés, même sexuelles,

–         Des arrestations arbitraires,

–         L’interdiction aux partis politiques qui furent proches de Blaise Compaoré de participer aux prochaines élections,

–         Depuis le 1er avril le Premier Ministre a annoncé son intention de réprimer toutes les manifestations…même celles non annoncées!

–         Des interdictions de sortie du territoire aux responsables politiques non soumis à la « transition »,

–         Une « épuration » des diplomates « mal-pensants »,

–         L’interdiction de voter aux Burkinabè de l’extérieur, au prétexte qu’on ignore s’ils voteront « bien » !

–         Une remise en cause des droits des femmes…

–         Le pays de fait n’est plus géré, et toutes les conditions sont, hélas, réunies pour favoriser les exactions externes des vautours islamistes qui veillent !