Que le Gouvernement du Fiasco National soit dissout et qu’on en finisse !

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Zida a fait un premier coup d’Etat avec l’aide des OSC de vénalité démentielle contre les institutions de la République et contre le Général Nabéré Traoré. Hier nuit, il récidive avec un auto-coup d’Etat pour démanteler le RSP, notre corps d’élite commis à la Sécurité du pays. Si le premier coup d’Etat a réussi, le chef de gouvernement du Fiasco National risque fort de plonger la Nation burkinabè dans des divisions militaires aux conséquences terribles.

Comment se fait –il qu’un gouvernement, celui du fiasco et du coup d’Etat de Zida, incompétent et illégitime qui se moque des préoccupations des populations burkinabè, puisse s’auto-infliger un autre coup d’Etat lundi nuit sous prétexte qu’on veut l’arrêter ? Parce que ce gouvernement illégitime et incompétent cherche des boucs émissaires à son échec à rassembler les Burkinabè dans un Burkina pour tous.

N’est-ce pas le même RSP, avant-hier voué à la dissolution par le même Zida, manipulateur et diviseur de la troupe, hier il se dédie pour manipuler la même troupe avec de l’argent en lui trouvant des utilités nationales et subitement, hier nuit, le même contorsionniste sans foi ni loi, se dédie de nouveau et crie au complot contre sa personne ? C’est le même RSP qui l’a fait roi devant un Général. Il n’est point le plus bel homme de l’armée, encore moins le plus intelligent. Pourquoi ? Pour rassembler les Burkinabè, sans vengeance, dans des élections claires et ouvertes pour tous pour que le peuple départage les politiciens, voilà la feuille de route que la nation lui a confiée. Mais il viré au service de politiciens machiavéliques.

Le Gouvernement illégitime de Zida nous a conduit au Fiasco National. Même le vieux bolchévique Valère Somé le reconnaît désormais. Que fera le Président Kafando ? Son âge fait de lui le sage qui doit trancher, au-dessus de tous les intérêts partisans et au service de l’intérêt général. Sinon les convocations bidon d’officiers loyaux à la République par Zida devant une gendarmerie de plus en plus partiale, finiront par de vrais crépitements des armes. Attention ! Que Zida parte avec son gouvernement failli. On veut la paix !

L’échec est sanctionné partout dans le monde, à ce niveau, par la démission. Mais le Colonel Zida, l’Enfarineur impénitent comme Koudou Gbagbo, diviseur des enfants du faso, n’est pas un officier ayant le sens de l’honneur. Il ne va pas Démissionner pour mettre fin à la polarisation dangereuse des Burkinabè.

Au nom de la cohésion au sein de la troupe et de l’intérêt national,

Le Président de la Transition doit le démettre et procéder à la Dissolution du Gouvernement du Fiasco National, de l’inquisition contre les citoyens libres pour la sauvegarde de l’Unité National.  Monsieur le Président Kafando a le destin de l’unité nationale et de la tranquillité des Burkinabè entre ses mains. Que va-t-il faire ?

Le pays a besoin du RSP, de son épée, en temps de terrorisme transfrontalier. Zida est un Colonel parmi cent autres plus valeureux et moins polarisant, moins diviseur de la troupe.

L’Etat bâtard de ni constitutionnel, de ni charté doit finir. Le Gouvernement illégitime doit être dissout. Pour la Concorde nationale, pour le bien du Burkina Faso, notre Patrie.

Seule la légitimité républicaine garantit la paix civile au service de processus électoraux démocratiques et transparents. Seule vaut la Constitution de 1991 pour la République.

Pour le Comité Patriotique et Républicain

Ouédraogo Moussa Moïse

Zogona

Le Colonel Zida viendra nous rendre visite

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Viendra-t-il avec une besace crevée comme l’est sa transition essoufflée et cacophonique ? Sait-il que la diaspora burkinabè fait presqu’un pays ? Le sait-il assez pour lui dénier le droit citoyen constitutionnel de vote aux prochaines échéances électorales ? Pourquoi, diable, interdit-il ce droit constitutionnel à ses compatriotes, lui l’autorité de facto, sans légitimité ? Ce pourrait-il que le Colo riche comme Crésus le fait pour biaiser les résultats au profit du MPP qui a mis ses militants violents dans la rue durant son coup d’état contre les institutions de la république ? Pis, pourquoi le Colo putschiste avec saint cheriff, ci-devant autoproclamé député ruecrate, ont-ils concocté une loi électorale sur mesure pour exclure comme leurs amis du FPI et le Général Guéi le firent en 2000 en Côte d’Ivoire, les adversaires redoutables et redoutés du CDP? Qui a donc peur de la démocratie et des valeurs de la république ? Sinon la clique des putschistes, minorité violente (comme le FPI pendant les elections de 2000), marxistes attardés, incompétents notoires pour faire face aux préoccupations des populations.

Vient-il, l’échoué transitoire chef kaki félon, demander la tenue de la rencontre au sommet traditionnel entre les deux gouvernements ivoirien et burkinabè ? Se peut-il qu’un gouvernement légitime et légal, celui du Président Alassane Ouattara accepte s’asseoir avec un gouvernement de facto, ruecrate violent et confisquant les libertés constitutionnelles des Burkinabè, celui du Colo Zida ? L’Union africaine a refusé de lui adresser un carton d’invitation pour la dernière rencontre à Addis-Abeba. Parce que ce gouvernement, non élu et illégitime est frappé du manque de respectabilité démocratique et républicaine. La Constitution burkinabè de 1991 est rangée aux calendes grecques au profit d’un papier écrit par des marxistes qui rêvent de révolution ruecrate, où seule  la pensée unique et la cooptation au sommet par le centralisme démocratique sied pour obtenir un linga de deux ans de privilèges indus. Je suis sûr que la réunion du TAC est impossible à tenir avec un tel conglomérat marxiste, sectaire et rêvant de vengeance contre les républicains de l’ancien régime.

Zida vient-il demander pardon à tous ceux de ses amis ivoiriens qui pouvaient l’aider à mener une transition, impartiale, et équitable pour une sortie pacifique de crise institutionnelle au Faso ? Vient-il récupérer les titres fonciers des propriétés du vieil homme qui a renié ses amis d’Anyama le 6 janvier dernier ? Que de questions qui l’attendent s’il accepte donner une conférence de presse ? Mais Zida a trahi. Qui a trahi, trahira !

Que vient-il faire au bord de la lagune Ebrié ? Faire ses emplettes ou planquer une partie de son pactole ramassé avec l’aide des balayeurs de feuilles de banque de Kosyam?

Citoyens burkinabè,

Réservons-lui un accueil revendicatoire !

Moumouni Moïse Pograwa

Port-Bouët

Abidjan

Monseigneur Ouédraogo : Politicien putschiste en soutane

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Cette transition a échoué à réconcilier les Burkinabè. Copter Monseigneur Ouédraogo, ou l’amoureux du fauteuil présidentiel, candidat malheureux  pour présider la Transition car recalé par le Pape Himself pour soit disant réconcilier les Burkinabè est une insulte au peuple. Depuis quand ce politicien en soutane a-t-il prononcé le nom d’une seule victime de pillages des insurgés, a-t-il demandé à entendre les DAF sur les pillages et incendies des biens publics, notre mairie a brûlé, notre palais de justice, a-t-il entendu un seul citoyen burkinabè victime de la folie furieuse des voleurs d’octobre ?   Vraiment on a perdu le bon sens au point de nommer des activistes, comme le sieur Hervé Kam, comme facilitateur de dialogue. Exactement comme Ibriga, activiste et comploteur en chef, Inspecteur Général. Ridicule ! De qui se moque-t-on ? Une réconciliation en trompe-l’œil puisqu’il a lui, le prêtre, sans crainte de Dieu, sans le cœur rempli de justice,  a validé comme une pure normalité la loi qui exclue et qui nomme Rock Kaboré, riche de ses 52 camions citernes, président de nous ne savons quoi. Pourquoi pas des Burkinabè considérés par Kafando comme des canards sauvages. Monseigneur Ouédraogo tient une boutique de blanchisserie de crimes des insurgés d’octobre. Blanchisseur de crimes sans être passé par le Confessionnal où l’armée de prophètes illuminés compte ses sous. Son supérieur est venu se vanter au centre Laurier d’avoir avec son armée de communautés chrétiennes de base dirigé par le petit frère de Kafando, plaqué au sol le Président Compaoré, président légal et légitime, abâtardi et ruiné la République, infantilisé les révolutionnaires athées que sont les marxistes qui ont failli prendre le pouvoir le 31 octobre.

Les comploteurs du coup d’état d’octobre sont heureux derrière les volets tirés.  Pire, la transition militaro-civile et clientéliste a mis en place une sous-traitance subtile pour obtenir la  nomination de Rock Kaboré comme le prochain président. Le gendarme Bassolé est furieux. Au Mali, il dit que si la transition veut nommer le prochain président, qu’elle le fasse et qu’on en finisse. Hum ! On va voir ce qu’on va voir ! Le partage de la dépouille de la IV République par les commanditaires du Coup d’Etat fait des jaloux. Et demain des cycles de vengeances des gens de cette génération de la Haine.  Ce que le Président Compaoré voulait éviter en passant le témoin directement aux jeunes sans haine, sans rancune. Zida et le MPP exactement comme ils ont nommé Kafando, président de la Transition, veulent rebelotter en nommant Rock Kaboré, le putschiste et profiteur de putsch. Je te nomme, tu me nommes, tout le monde, il est content. C’est notre tour. Des turpitudes contre la cohésion nationale ? Monseigneur tient la blanchisserie pour laver blanc. Or le Président du Faso est élu au suffrage universel direct. Comment peut-on être anti-démocrate et anti-républicain au point de vouloir exclure tous les candidats redoutés pour vider le processus électoral de sa substance pour nommer le fils du Ganzourgou, sans coup férir ? Sa déclaration de victoire au soir du 11 octobre a été rédigée en Avril à Bamako après son séjour infructueux à Abidjan. IBK lui a dit, entre deux verres de Whisky sec, que le président Compaoré est trop fort. Il faut exclure ses partisans, préparer la déclaration de victoire, et surveiller la TV et la Radio pour être, en route pour Kossyam. Les grandes oreilles en parlent. Les déclarations criminelles de Yamba Sawadogo préparent la surchauffe, le cafouillage et avant que la poussière ne retombe, Rock se faufile et s’installe avec sa gracieuse duchesse togolaise. Exactement comme son ami Gbagbo, qui s’est déclaré élu, caché dans le coffre de la voiture de Moïse Lida Kouassi. Dans quel coffre de voiture, Rock va-t-il se planquer après sa déclaration ? Comme si au Nayala traditionnelle, la lutte prépare chacun, chacune à prendre ce qu’il veut prendre au forceps. Le plus fort est roi sous cette transition bidon, avec la bénédiction des grassouillets mes seigneurs Ouédraogo et consorts. Que de corruption ! Les faibles et les patriotes sincères au diable ! Les conséquences aussi au diable ! Ça promet. La Pléthore de vainqueurs d’octobre 2015. Les embuscades électorales en perspectives.

Seule notre Armée tiendra le pays ensemble.

Pour la Coalition des Jeunes Démocrates et Républicains de Bobo

Doukouré Mahamoudou

Lettre d’un citoyen au putschist Zida

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Toi tu as fait coup détat. Et toi tu veux renvoyer tes camarades militaires-là. Tu dis à hervé kam de tout mélanger et tu voyages. L’homme est mauvais. Toi Zida, tu veu mélanger pays-là. Tu es trop petit. On a pas courant, tu cherche palabre. Pas l’argent, tu voyages pour cacher ton argent. Es ce que c est bon ça.

Laisser militaire-là tranquil. Civils n a qu a rester dans commerce, musique et faut pas donner micro –là au menteur hervé kam. Il est fou furieux. Moi je veux pas palabre au Burkina. Ni haine comme ça ! Il ment seulement pour manger avec son patron monseigneur ouédraogo. Moi j étais gardien. Pilleurs-là ont cassé magasin de mon patron. Monseigneur parle, insulte et il vient pas faire enquête che mon patron pour dédomager un peu. Il parlé polontik, polontik. Comment nou on va reconcilier avec putschis là qui on permis de voler mon patron. Mon frère va aider moi à écrire mon lettre.

Voilà que cette manipulation de Hervé Kam et smokey est l’objet de cette bizarre mésentente entre cette clique de profiteurs menteurs au profit du Colo Zida qui veut trahir le MPP après avoir roulé dans la farine le RSP et son bienfaiteur Gilbert. Il est mauvai dè ! cette transition est mauvaise dè. Il est venu tout mélangé. Tous les jours, parole, parole. Mensonge, mensonge. Division et haine. Dans tout ça comment chercher un report des élections en disant pas d’argent , pas d’élection aux blanc e au burkindi,  On dit on veut une nouvelle constitution neutre écrite en 90 jours par le révolutionnaire attardé sy cherif et ses prébendiers cntistes qui détestent les élections et préfèrent durer à leur postes. On s’en fout des pannes de l électricité, du manqu d’eau et de l argent qui est rare. Nous les pauvres, dieu seul sait comment on va vivre sous Zida, lui il a milliard caché. Son coup d état disait tout va sanger. Il a menti mal. Mais c’es lui et son camarad seulment qui mange et vole notre argent pour cahcher. On dit que Son bary  ministre-là ramasse les valises pour aller au niger au mali ou mauritanie. Au niger, salif lui dit on faut arreter celui là, celui-ci.

Pauvre Burkina. Tu es dans de mauvaise mains.

Transition de Zida, rien de bon. Gouvernement de faux types comme ça ! si on savait !

Mamadou Moïse Sangaré

Orodara

Les fumeurs de marijuana veulent dissoudre le RSP

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L’autre Bambara Serge veut donc, entre deux fumées de marijuana, bouffer nos meilleures divisions militaires. La Transition de Zida là a menti et échoué. Voici le contenu d’une note secrète des services de renseignement occidentaux.

Estampillé TOP Confidentiel. Adressé aux diplomates et à nos citoyens résidants au Burkina Faso

Les services secrets d’une grande puissance mondiale sont totalement fâchés vu les menaces djihadistes et les brigandages et autres braquages à mains armées de par le pays. Selon ce rapport confidentiel, des remontrances ont été faites contre un grand ambassadeur qui avait cru bien faire en allant au siège des amoureux de dreadlocks et autres joints. Il lui est reproché d’avoir ignoré la prudence exigée de tous vu que le Balai citoyen semblait trop partisan, manipulé par l’officier ambitieux Zida au profit du MPP. Ce rapport rapporte que Zida avant son voyage en Asie avait discrètement rencontré le staff du Balai citoyen pour les mettre en mission : faire monter les enchères contre l’ancien Président Compaoré, contre le RSP et contre la prolongation. But : faire passer Zida comme le sauveur ultime du RSP et incontournable pour lever le pied contre l’ancien Président. Conclusion du rapport : attention, la situation risque d’échapper aux putschistes d’octobre. Situation trop volatile. Stop. Attentisme à observer. Stop. Ne pas prendre parti vu en outre cette loi d’exclusion dictée par le MPP. Lire rapport de International Crisis Group. Stop.

Devoir de réserve exigé. Civils musiciens doivent pas se mêler de problème de sécurité nationale ou militaire. Manipulation dangereuse du processus électoral. stop.

Nos compatriotes savent désormais que personne ne parie un kopeck sur ces zouaves de transitoires qui ont mis l’économie du pays K.O et qui créent la division au sein des forces armées et de son élite. Le deuxième Coup d’Etat de Zida réussira si on lui accorde un lenga et du temps pour cultiver la division, la haine entre les citoyens pour ramener les RSS au pouvoir. Jamais, on ne sortira du cycle de haine pour penser aux problèmes des jeunes et des femmes du Faso. Au lieu de foutre les opposants devant les gendarmes zélés, mettez l’électricité dans nos foyers. Bande d’incapables !

Nadie Pierre

Les Balayeurs de feuilles de Banque et la sous-traitance des Transitoires

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Dire que les Balayeurs blakoro de feuilles de banque de Kossyam jadis auto-proclamés Balayeurs citoyens ont vendu leur âme au Colonel putschiste Zida est répétition. Répéter cette manœuvre dilatoire et contorsionniste c’est constater l’échec criard de la Transition clientéliste et merdique en place. Le putschiste les a récupérés sur la place publique, à la face de la Nation, le vieux Kafando ricane. Sa pension d’ex président de transition, même merdique est gagnée, sans rien. Blaise qua fissa transistors blakoro yé ! Une vraie récupération malsaine. Je m en fous. Y en a marre. Votre gendarmerie n a quà venir me chercher à Sonsolibou. Nous les citoyens ordinaires croyions que le Balai citoyen était pour la morale publique et républicaine. J’ai été trahi, moi qui ai donné ma vie pour le pays et se retrouve avec une maigre pension. Je les maudis, eux et leur transition contre la République. Je ne voulais pas de la modification mais je ne voulais pas aussi la démission forcée du Président que j’ai élu, librement. Les putschistes de Zida et le Balai citoyen nous ont manipulés et trahis pour s’enrichir sur notre dos. Maudits soient ces vautours et ces diviseurs du peuple qui ont « injecté le venin de l’exclusion » dans le peuple. Ce peuple attaché au pluralisme démocratique et à la tolérance selon International Crisis Group depuis Dakar! La Transition  a échoué lamentablement. Pire, si l’on ne fait pas attention, ces délinquants en kaki ou en dreadlocks conduiront le pays dans un flot de sang en divisant nos forces armées et de défense après la ruine économique en cours. Quant aux Balayeurs non citoyens, ils s’en sont mis plein les poches et ils se moquent éperdument de notre sort collectif. Ces fumiers ont eux-aussi récupéré une moitié de notre coffre-fort de Kossyam des mains sales du colonel félon et traitre. Ils sont les voleurs du brigandage de nos fonds public, à la vidange de coffres pour des duplex au bord de la lagune Ebriée pendant que le Colo milliardaire et illuminé, et bientôt télévangéliste puisqu’à Taïpeh il a achété du matériel pour sa propre Télé, blanchissant et  planquant ses milliards volés. Soldat Zida ou commerçant Yacouba, ton destin de milliardaire m’insulte. Télévangéliste tu veux rivaliser avec ton prophètes de Ponna, qui aime compter les feuilles, au milieu de son Temple lorsque les enfants de Dieu sont partis.  Zida, tu as échoué. Yacouba, tu es voleur. Izaac, le dieu de moïse te maudit. tu  confisques nos libertés publiques vu que ta Gendarmerie,  sélective qui ne convoque que les opposants.  Zida, veut une Linga d’un an. Saint Cheriff le frustré intelo est d’accord. Vous avez échoué sur toute la ligne. Toi et ta bande voulez nous enfariner. Seul le RSP est notre seul recours contre ces zinzins, adeptes du verbe populiste, voleurs impénitents et qui ne connaissent pas le chemin du Confessionnal délaissé par les monseigneurs pustchistes en soutane et manipulateurs pour le règne des ténèbres. Honte à vous, démolisseurs et pyromanes de nos institutions. Toute honte bue, vous avez gaspillé nos fonds soit 7 milliards pour juste réinscrire quelques 300 citoyens pour que le MPP vole nos votes en multipliant les chiffres par 5000. Votre technologie électorale ne passera pas, bande de pillards !

Que d’effroyables gâchis à aller se balader à Dubaï pour se pavaner avec des citoyens privés de l’Emirat ! Pendant ce temps, mon frère soudeur ne dispose pas d’électricité pour travailler et gagner sa vie à la sueur de son front.

Plus rien n’est à sa place. Décidemment !

Quelle gouvernance farfelue ! Du jamais vu depuis la naissance de notre pays.

Non à la prolongation. Pas de linga, bande de pillards de milliards. N’gaw !!!!!!!!!!!!

Basta à votre sorcellerie constitutionnelle nouvelle !

Tonton yaro

22 CENSURE ET DELATION, LES DEUX MAMELLES DE L’APARTHEID ELECTORAL, ET DE LA DICTATURE BURKINABE !

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21 juin 2015 : MORT DE LA LIBERTE D’EXPRESSION

En son alinéa 1er, l’article 68 bis du code électoral de la transition, en réalité « de circonstance », énonce, « Est interdite, quatre-vingt-dix jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée. »

A l’alinéa 2 du même article, il est précisé que « Le cas échéant, toute personne ayant intérêt, peut saisir le Conseil supérieur de la communication (CSC) garant du principe d’égalité entre les parties en compétitions. »

Voir annexe ci-jointe

Voici donc formellement et clairement énoncés les deux principes hypocrites qui fondent les dictatures, les régimes d’exception et les « apartheids électoraux » !

D’abord on censure les manifestations des opposants et leurs droits de diffuser leurs idées, en particulier ceux qui contestent, à juste titre, la forfaiture que constitue ce nouveau code électoral, puis on incite à la délation auprès d’un Conseil bien peu supérieur de la communication qui a déjà, rappelons-le, interdit les émissions en direct sur les médias audio et audio-visuel, privés et d’Etat !

Que veut dire « campagne électorale déguisée » ?

La liberté d’expression n’est pas un déguisement !

rockiEn revanche on peut s’interroger sur les masques de «transitoires » que portent les membres du MPP de Roch Kaboré pour manipuler la transition à son avantage !

Quant à la délation, ce n’est pas vraiment nouveau… Le « ministre » auto-proclamé, Auguste Denise Barry, de l’administration territoriale de la décentralisation et de la sécurité, avait déjà encouragé à la délation rémunérée de personnes suspectes (le spectre est large), le jeudi 16 avril 2015, précisant, au sujet des arrestations arbitraires, que « tout le monde était concerné et que tout le monde pouvait se faire arrêter… ».

Et il y en a du monde derrière les barreaux de la transition… Selon notre évaluation il y aurait près de 300 personnes toujours détenues, arbitrairement et sans décisions judiciaires !

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LES SANKARISTES DEJA DIVISES !
SAINT-KARA N’A PAS FAIT DE MIRACLE…

Les Shadocks pompaient…

Les Sankaristes creusent !

A ce jour ils n’ont pas trouvé de pétrole et c’est bien dommage.

Ils auraient d’ailleurs eu plus de chance de trouver du pétrole que de trouver leur unité !

Il est vrai que les Sankaristes ne sont bons qu’en gestion morbide de cadavres.

Toutefois soyons juste, il existe une exception, celle de la « veuve » qui gère plutôt bien, depuis 28 ans, le trésor de guerre dissimulé à Montpellier !

Moins de 15 jours après le départ de la Madone Maryam, et l’unité proclamée des Sankaristes autour de Maître « Benêt » Sankara, qui est de la famille sans en être tout en étant, tout a volé en éclats.

Boukary Kaboré dit le lion, de la tendance sankaro-édentée, fait cavalier seul avec son Parti de l’unité nationale pour le développement (PUND),

Jean Baptiste Natama, un bébé Compaoré de la tendance sankaro-opportuniste avec sa Convergence pour la renaissance/Mouvement progressiste (CPR/MP) est déjà candidat,

Nana THIBAUD (rien à voir avec Gilles Thibault ambassadeur de France en sursis dit-on !!!) et son RDP (Rassemblement Démocratique et Populaire), de tendance sankaro-capitaliste, soutient Djibrill BASSOLE et le NAFA.

Cerise rouge sur le gâteau, le Front des forces sociales (FFS), du défunt Norbert Michel Tiendrébéogo se dit « n’être plus tenu par les résultats issus de la convention» …de l’unité !

Le CDS, l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), l’Espoir et de l’Unité d’action des Mouvements Sankaristes (URD/MS) – Morts de rire diraient les adolescents sur les réseaux sociaux – ont suivi le mouvement de la « désunité ».

J’en conviens c’est compliqué à suivre et cela donne le tournis, des maux de tête, mais c’est normal…Enfin chez les gens normaux, ce que ne sont pas les Sankaristes !

En fait l’unité des Sankaristes est comme la ligne de l’horizon, elle s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche !

En attendant ils creusent… et ils ont du pain sur la planche si demain ils doivent déterrer les centaines de victimes de leur idole !!!

Pour être plus réaliste, et pour « conscientiser » leurs erreurs, je leur suggère de modifier l’ex devise révolutionnaire

« La Patrie ou la mort, nous vaincrons » en

« La zizanie pour un mort, nous creuserons » !

FRANCE-AFRIQUE OR NOT ? C’EST BIEN LA QUESTION !

Encore un mot sur l’incohérence de ces gens, qui vilipendent tous les jours l’ex-colonisateur français, et se gargarisent à tous moments de l’anti France-Afrique, ils viennent de déposer une demande d’enquête parlementaire…Devinez où ?

A l’Assemblée nationale française bien sûr !!!

LE RSP NE SERA PAS DISSOUT…
UN NON-EVENEMENT !

Finalement, après mille et une tergiversations, insultes, accablements… le RSP (Régiment de sécurité présidentielle) est utile à la Nation, a reconnu Zida, le Premier ministre de la transition-forfaiture, et ce régiment ne sera pas dissout.

Quel acte de bravoure !

Quel vent !

Tout ça pour donner encore raison à Blaise Compaoré !

En fait un non-événement, puisque lors de son voyage aux Etats-Unis, où Zida avait en vain essayé de faire « passer la pilule » de la réforme électorale « excluante »…et faute d’avoir convaincu, il avait assuré aux Américains qu’il ne dissoudrait pas le RSP, garantie pour eux d’une relative stabilité et d’une protection anti-terroriste.

On s’interrogeait alors pour savoir qui allait dissoudre Zida !!! Aujourd’hui on le devine…

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Zida prépare sa retraite dorée et ménage ses « arrières » !

ENTRE GENOCIDE ET « ETHNISME »,
LA RESPONSABILITE DES PARTENAIRES OCCIDENTAUX,
ET FRANCAIS EN PARTICULIER, EST ENGAGEE !

Deux déclarations, très inquiétantes pour l’avenir, ont marqué la vie politique burkinabè ces semaines passées.

ETHNISME ET TRIBALISME

Il s’agit, tout d’abord, des propos irresponsables de l’éphémère et maladroit ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré,

Ablassé Ouedraogo, passé avec la même incompétence dans le clan de l’opposition radicale et populiste qui, en réponse à Jeune Afrique à la question : « Quelles sont vos chances d’accéder au palais de Kosyam ? », a répondu qu’il avait trois « atouts » qui, selon lui, le distinguaient des autres candidats : « être mossi, être musulman, et enfin avoir eu une longue carrière dans différentes organisations internationales… ».

GENOCIDE

Ensuite ce fut au tour de Yamba Malick du MPP de Roch Kaboré d’appeler carrément au génocide le 10 juin lors d’une réunion au Marché central de Ouagadougou !

«Préparez vos fusils, vos munitions, vos couteaux pour accompagner Roch Kaboré à Kosyam. Le MPP, c’est la force… ».

Rien d’étonnant de la part d’un comparse de Salif Diallo dont tout le monde au Faso a connu, connait ou connaîtra, à ses dépens, les méthodes violentes et malsaines !

INDIFFERENCE DE LA « TRANSITION » ET DES PARTENAIRES INTERNATIONAUX

Que la « transition » n’ait pas réagi à l’égard de ses complices n’a rien d’étonnant !

En revanche que la France (mais y-a-t-il encore quelqu’un dans l’avion ?), l’Europe, les Etats Unis, la Francophonie, les institutions inter africaines n’aient pas réagi est pour le moins surprenant.

Demain, si l’exclusion et l’apartheid électoral sont maintenus, les violences seront hélas inévitables.

Qui sème l’exclusion récoltera la guerre et la contre-révolution !

Tout le monde versera alors des larmes de crocodile, mais il sera trop tard…

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Ouagadougou le 21 juin 2015

 

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Michel Kafando est seulement Président de la Transition

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Les Burkinabè sont témoins du fait que le Président de la Transition était à Bruxelles pour être reçu par des citoyens belges ordinaires juchés sur leur titre ronflant. Pourquoi le vieillard perdait –il son temps à Bruxelles alors même que les Chefs d’Etat du continent se rencontraient à Addis-Abbeba ? Etant moi-même un diplomate à la retraite, je puis vous certifier que l’illustre vacancier de Bruxelles n’était pas tout simplement invité en raison du fait irrécusable qu’il est et demeure une autorité légale mais illégitime parce que non élue. De toutes façons, les explications officielles des Transitoires sont des menteries gauches. La mort de l’Etat de droit de la IV ème République a rattrapé les autorités de facto en place. Quand on a brûlé l’Assemblée Nationale de son pays pour accéder à la tête de l’Etat, ça s’appelle Coup d’Etat. Au Burkina Faso, il n’existe pas de Président du Faso puisque le titulaire est élu au suffrage universel. Sans élection au suffrage universel dans un processus équitable, libre et démocratique, aucun Burkinabè ne peut porter le titre de Président du Faso. Au lieu de dire la vérité, les transitoires sont devenus des transistors pour mentir sur l’agenda surchargé de M’Ba à Bruxelles. A la limite, mon ami Sié Paul aurait pu déposer une plainte contre M’Ba si jamais il s’y hasardait, avec le titre de Président du Faso. Motif ? Usurpation de titre. M’Ba est PT et non le Président du Faso et il a été copté par les communautés chrétiennes de base (contre les autres communautés religieuses, animistes ou athées du Faso) et imposé avec maestria par le doyen Ed Ouédraogo aux révolutionnaires des deux  Sankara et aux putschistes du MPP. Mais aussi et à la barbe de l’anti-républicain chef de l’UPC, Zéphirin qui était une institution de la république nommée Chef de file de l’opposition, qui croyait opportunément devenir président sans élection. Ce beau monde a accompli un coup de force et a installé, un pouvoir de facto dirigé par le duo Zida –Kafando. En Côte d’Ivoire leurs amis du FPI ont institué la République du Zouglou. Au Burkina Faso, ils ont installé la bâtardise constitutionnelle avec une Charte pour la clientèle dite révolutionnaire ou insurgée et comme coépouse de la Constitution de 1991. Une ruse qui s’est refermée sur ses propres auteurs et cloué M’Ba à Bruxelles pour visiter Tartaouine après Bruxelles. Le voyage du putschiste milliardaire Zida à Addis-Abebe était une corvée, la deuxième, puisqu’elle a eu pour objet de venir présenter les plates excuses de la Transition essoufflée au Président légal et légitime Alassane Ouattara, exactement comme cet entretien accordé en janvier à Fratmat pour rectifier une autre sortie de route du vieillard. Décidément, à l’usurpation de titre et à l’incompétence caractérisée, s’ajoutent les sorties de route synonymes de feuille de route des transitoires. Et avec ça, l’on veut une République cinquième pour mieux prolonger la médiocrité étouffante. Le pays est devenu la risée de tous les sachants sincères.  Seul le grand blanc élyséen, tiraillé entre se porter candidat ou jeter l’éponge car en dessous de 15% de côte de confiance de ses compatriotes français trouve notre M’Ba fréquentable parce qu’ « élu ». Mieux il certifie que brûler l’Assemblée Nationale est un acte d’exemplarité démocratique. Cette sortie de route calamiteuse du maître blanc pose la question aux Africains, démocrates et républicains, de la pertinence en Afrique de courir à Paris pour écouter les flagorneries sur la limitation des mandats alors même que l’Etat bonapartiste issu de la Constitution de 1958 du Général De Gaule, est monarchiste dans l’âme et donc pour la durée.

Les Africains doivent pratiquer l’auto-éveil comme philosophie et l’auto-connaissance pour mieux maîtriser leur propre jugement afin de concrétiser le désir profond des populations pour une vie meilleure, sinon les Occidentaux vont fragiliser nos Etats et faire élire de petits et merdeux commis pour deux mandats clientélistes. Pourquoi ? Pour venir récupérer sans coup férir nos Etats exactement comme dans l’état pauvre dans lequel, ils ont dû concéder les Indépendances à nos pères. Rassemblons-nous et élisons des leaders forts de la trempe, à défaut de Mandela, de N’Krumah, Hailé Sélassié ou de Nasser. Que les jeunes refusent les violents  et amoureux de la phraséologie révolutionnaire bidon sans résultats, sans changement des conditions difficiles de vie morale et matérielle de nos braves populations.

Diplomate à la retraite.

Bobo

Les Nouveaux lépreux de la scène politique burkinabè

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Les saints sy chériffiens et autres bénéwendiens trotskystes, les OSC cleptomanes constituent cette nouvelle espèce de nouveaux lépreux, incapables d’engraisser la vache à lait-Burkina, conçue durant 25 ans par le Président Blaise Compaoré, avec force-vision,  patience, de talents politiques, de rigueur programmatique toute militaire et d’anticipation sur les évènements nationaux et sous-régionaux majeurs. De la sorte, le Burkina Faso s’est retrouvé dans une posture de leader régional sur maints domaines géostratégiques. Un petit pays pauvre, bien dirigé par un  homme ayant le sens de l’Etat et de l’honneur,  est devenu le leader régional. Voilà, la donne géopolitique favorable au Faso que les insurgés ont vandangé les 30 et 31 octobre. Quant aux institutions de la République héritées du Président Compaoré, elles ont produit des  infrastructures économiques, construites ou dont les financements étaient bouclés, comme le nouvel aéroport, le bitumage des voies pour le désenclavement du Nord-ouest et du Nord-Sud, toutes au service des populations, d’une élaboration efficiente de politiques publiques, l’allocation de ressources, la discipline budgétaire appliquée, administrent la preuve a posteriori que l’Etat sous le Président Compaoré fonctionnait et incarnait l’universel et les agents publics au service des populations. Que constatons aujourd’hui ? Rien que de la course folle de petits politiciens violents, intolérants, tribalistes ou au service du prosélytisme religieux contre la laïcité, valeur de la république, elle-même mise entre parenthèses. Que propose-t-on aux paisibles et laborieuses populations burkinabè ? Une prolongation de la transition au moyen d’une écriture de constitution de type bolchévique parce qu’adossée au centralisme démocratique. Les CNTistes, anarchistes auto-proclamés députés et adversaires objectifs de la légalité républicaine, proposent de l’écrire en 03 mois, de l’adopter intra-muros, entre eux, sans référendum constitutionnel,  par des gens jamais élus et donc ne détenant aucun mandat électif.  Toute cette démarche bureaucratique de réflexion et de rédaction d’une nouvelle constitution de type bolchévique pour une République Cinquième, un pal duplicata de la RDP de 1983. Voilà le rivage révolutionnaire vers lequel nous sommes convoyés par les transitaires.  En rupture totale avec les institutions de la représentation propres à l’ordre démocratique et à l’exercice de la souveraineté du peuple burkinabè.

Que font les partis politiques tenus en laisse par les anarchistes sy chériffiens et bénéwendiens, coachés de temps en temps par le Chat Noir du Nayala au profit du MPP ? Ont-ils peur d’entrer en confrontation directe avec l’ordre anarcho-démocratique en place à Ouagadougou révélant ainsi les contradictions internes au sein du directoire des dirigeants de facto ? En quoi, le silence de ces partis politiques, reconnus par et pour la Constitution de 1991, est salvateur pour la République et la démocratie burkinabè ? L’heure de la détermination de notre destin démocratique et républicain a sonné. Ou bien, sommes-nous prêts à souffrir une autre imposture révolutionnaire, rétrograde et confiscatoire de nos libertés constitutionnelles ? Dans une démocratie électorale représentative, seuls les scrutins transparents, libres, inclusifs et équitables assurent la cohésion nationale par la promotion de la démocratie, des institutions de la représentation ouverte et compétitives. C’est dans un tel espace que les partis politiques ont un rôle à jouer et non dans un ordre révolutionnaire où les milices CDR et autres crustacés de la même espèce prospèrent contre les institutions comme l’Armée, la Gendarmerie, la Police pour mieux confisquer les libertés publiques que ces institutions nous garantissent au nom de la Constitution. Ça s’appelle la dictature sournoisement accréditée par le tricycle en panne sèche, Kafando-Zida-Barry.  Le Maréchal Foch disait : « Le feu tue, les idées périmées aussi ». Attention, n’aliénons pas nos libertés publiques à une clique d’incompétents bureaucrates et militaires, de revanchards et révolutionnaires rétrogrades. Seule une branche armée consistante leur manque pour asseoir leur Etat révolutionnaire. C’est en raison de ce constat que seul le RSP nous sert pour sauver les idéaux républicains et démocratiques. C’est notre épée au service de la République, de l’égalité de traitement des citoyens, de l’impartialité de l’Etat en cette période où des médiocres ont de façon outrancière politisé la Transition, tribaliser le débat démocratique, cultiver le sentiment religieux pour faire le lit aux putschistes et anarcho-démocrates.

Malick Séraphin Paré

Une nouvelle Constitution, oui ; une nouvelle Transition d’abord !

ISSAKA LINGANI

Edito de L’Opinion N°921 17 au 23 juin 2015

La dernière décade aura été particulièrement riche en évènements médiatico-politiques. Alors, qu’on se perdait en conjectures sur la nécessité ou non d’aller à une Ve République et sur le timing de sa mise en œuvre, dans un climat où le débat sur l’exclusion traumatise les uns et les autres, et qu’on croyait avoir touché le fond avec les propos ouvertement ethnicistes et religieux de Ablassé OUEDRAOGO, voilà que Yamba Malick SAWADOGO du MPP, qui en appelle à la violence postélectorale, nous rappelle que la bêtise humaine est sans limite sous cette « Transition » dont le propre est de nous conduire vers le pire en mettant en pratique son slogan « plus rien ne sera comme avant ! » Il faut le dire, on n’a plus besoin de rappel sur le sujet tant on vit le fait dans sa chair au quotidien avec cette impression que seul Dieu pourra nous sauver.

Au moment où la « Ouma » va pour son mois béni et sacré du Ramadan, nous avons espoir que ses prières pour notre cher Faso vont être entendues et que Dieu, viendra de nouveau à notre secours !
Avant tout autre propos, comment ne pas tomber des nues devant ce communiqué, pour le moins anachronique, qui annonce une « offensive diplomatique du gouvernement de la Transition » avec pour seuls arguments les visites de notre cher Président Michel KAFANDO en Europe où on a enfin accepté de le voir et la participation du Premier ministre ZIDA au sommet de l’Union Africaine ! Si ces deux faits participent d’une « offensive diplomatique » alors qu’on sait que l’un et l’autre ont été tancés pour leur politique et leurs pratiques aux antipodes de la démocratie, il faut dire que le Burkina Faso est tombé bien bas lui, qui était connu de par le monde pour être écouté et entendu. Le sujet est d’une telle importance que nous y reviendrons, mais non sans avoir fait observer l’évidence que jamais notre diplomatie ne s’est aussi mal portée depuis que ce pays existe et que Michel KAFANDO est sans nul doute le plus mauvais ministre des Affaires étrangères qu’il ait connu.

Parlant de diplomatie, la transition est bien appropriée pour parler des propos inacceptables d’un des derniers titulaires du portefeuille, et qui aime se vanter de « ses résultats », M. Ablassé OUEDRAOGO, patron du parti « Le Faso Autrement » et candidat de celui-ci à la présidentielle d’octobre prochain, qui se donne pour atouts pour remporter la timbale, son ethnie, sa religion et ses réseaux. Il n’en a pas fallu plus pour que toute la communauté intellectuelle et tous ceux qui se gargarisent de ce « titre » lui tombent dessus ; même la Gendarmerie s’y est mise au motif de propos ethnicistes et religieux susceptibles de relever de délits punis par la loi.

On peut le dire, on hallucine dans ce pays ! D’abord avec un candidat prétendu intellectuel qui limite son programme politique à son ethnie, à sa religion et à son carnet d’adresse, si ce n’est pas lamentable. Ensuite avec une hypocrisie sans nom qui fait l’impasse sur des propos tout aussi répréhensibles, comme ceux de Salif DIALLO qui accusait sans le nommer, Zéphirin DIABRE d’utiliser son appartenance ethnique pour demander à ses « parents de ne pas voter » le candidat du MPP qui est d’une autre ethnie. C’est aussi un secret de polichinelle et une vaste hypocrisie que de feindre ne pas entendre ici et là les propos xénophobes contre le candidat Zéphirin DIABRE qui n’est pas de l’ethnie majoritaire ou la prise en compte du fait ethnique ou régional voire même religieux pour les choix des candidats des partis aux différents scrutins. Puisque la rumeur est érigée par notre gouvernement de la Transition en source d’’information officielle, pourquoi ne pas citer celle qui présente Roch Marc Christian KABORE comme le candidat du haut clergé catholique ?! Il faut savoir que la politique ne se fait pas ex-nihilo, qu’elle tient compte du contexte socioéconomique dans lequel elle se mène. Même en Europe et en Amérique, on en tient compte la preuve étant le rôle pour le moins marginal des femmes dans la sphère politique, les populations rechignant à élire celles-ci lorsqu’elles sont opposées à des hommes. Demandez à Ségolène ROYAL en France et à Hilary CLINTON aux USA, elles vous diront combien elles ont souffert de ces complexes.

Il faut donc constater ces faits et les combattre et non faire la politique de l’autruche et feindre de croire que ces problèmes n’existent pas. Enfin sur le sujet, il me semble que Ablassé est plus à plaindre qu’à condamner et il faut craindre le revers de la médaille, c’est-à-dire de le transformer en victime d’une intolérance ciblée qui voudrait qu’on accepte tout des uns et qu’on refuse tout des autres. Ça peut tout simplement être le but de la manœuvre : Un coup de poker pour un candidat qui n’a aucune chance d’être élu président mais qui pourrait cristalliser sur son nom une catégorie d’électeurs qui refuseraient tous les conformismes et pourraient le considérer comme la voix des sans voix, une sorte de martyr !

Pour ce qui est de Yamba Malik SAWADOGO, l’équation est nettement plus simple puisque ses propos sont le reflet de l’ensemble du discours de son parti, le MPP, traduit dans le langage qui est le sien. Que l’on nous dise quelle est la marge entre des expressions du genre « on gagne, ou gagne » ou encore « on gagne en ? de tour ! » et les siens qui indiquent une victoire, même au moyen de couteaux et d’armes à feu. Comment oublier le décompte macabre de son vice-président Salif DIALLO pour qui la majorité des morts des évènements dramatiques d’octobre seraient des militants du parti, parce qu’ils étaient au-devant des manifestations donc des violences ? C’est dire que ce parti s’y connaît en violence politique et aurait tous les moyens de récidiver pour parachever son accession au pouvoir. On peut légitimement penser que transporter dans son élan et devant l’enthousiasme des militants, il a dévoilé sans le vouloir un plan en cours de construction. Voilà pourquoi ce monsieur devrait être présenté au Procureur du Faso et que des mesures de surveillance stricte soient prises à son encontre. En essayant de minimiser son appel à la violence, on fait là aussi preuve d’une vaste hypocrisie qui va avoir de graves dégâts si on n’y prend garde. Là aussi la rumeur est formelle, ce parti serait à la base des mesures anti-démocratiques prises contre l’ex-majorité, notamment la suspension du CDP et de l’ADF/RDA, tout comme de la loi d’exclusion demandée d’ailleurs officiellement par sa jeunesse, aux seules fins de lui tracer un boulevard vers Kossyam.

M. SAWADOGO est donc dans un rôle, le sien, tout comme M. OUEDRAOGO veut jouer un rôle. Quand on connait la place que tous ces deux messieurs occupent dans le système de la Transition par le truchement de leurs partis respectifs, on ne peut que se poser de sérieuses questions sur cette Transition ?

Peut-on raisonnablement prendre le risque d’aller aux élections avec de tels esprits au cœur des décideurs de la Transition. Est-il seulement responsable de feindre de ne pas voir les risques de conflagration qui pointent à l’horizon ? On peut s’amuser avec beaucoup de choses mais pas avec l’ethnie, la religion et la violence. Les trois mis ensemble forment un cocktail forcement explosif.

Voilà pourquoi il nous semble plus qu’urgent et opportun de parler et d’œuvrer pour une nouvelle Transition plutôt que d’autre chose. A ceux qui s’époumonent pour une nouvelle constitution, nous disons, oui ! Mais avant tout ; … avant tout ; il faut une nouvelle Transition d’abord.o

Par Cheick AHMED
ilingani2000@yahoo.fr

L’Opinion